Cette phrase, parfaitement ignoble, est d’une universitaire américaine.
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Uju Anya est noire. Elle enseigne dans une université. En tant que Noire, elle appartient à une minorité souffrante qui a tous les droits. Y compris le droit à la bêtise et à l’immonde. En apprenant la mort de la reine d’Angleterre, elle a donc tweeté : « que sa douleur soit atroce ». C’est pas bien beau. Mais comme elle est noire, tout lui est permis.
Uju Anya a énuméré ses griefs à l’égard d’Elizabeth II. Selon elle, la défunte souveraine est responsable avec « l’impérialisme britannique » d’un « génocide ». Et elle précise : « plus de la moitié de ma famille a été massacrée ».
Cette abomination (qui reste à prouver) se serait déroulée sur le continent africain. Où ? Dans quel pays ? Quand ? Uju Anya ne nous a pas renseignés sur cette question.
Manquerait-elle d’éléments à l’appui de ces accusations ? On voit mal la pauvre Elizabeth II tremper ses mains dans le sang des Africains. Mais peut-être est-elle, en tant que femme blanche et anglaise, intrinsèquement coupable ?
Quant à Uju Anya, elle est aux Etats-Unis protégée par sa couleur de peau. Nous savons qu’il y a des Blancs bêtes et méchants. Nous est-il permis d’écrire qu’il y a des Noirs qui n’ont rien à leurs envier ?
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