Les entrepreneurs : des créateurs de richesses, bras armé de la Nation<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron rencontre des entrepreneurs et des managers aidés par la start-up 'Time2start', à Paris, le 8 mars 2021.
Emmanuel Macron rencontre des entrepreneurs et des managers aidés par la start-up 'Time2start', à Paris, le 8 mars 2021.
©LUDOVIC MARIN / PISCINE / AFP

Bonnes feuilles

Léonidas Kalogeropoulos publie le « Manifeste des entrepreneurs pour la République : La Nation au service de l'Intérêt Général » aux éditions Balland. Entreprendre est une dimension concrète et tangible de la citoyenneté. Aujourd'hui, 1 million de Français se lancent dans l'aventure entrepreneuriale chaque année. Fer de lance de la Nation agissante, ces entrepreneurs désirent jouer un rôle utile aux côtés de l'Etat, qui n'a pas le monopole de la poursuite de l'intérêt général. La plateforme numérique Entrepreneurs pour la République (EPR) est née de ce constat, et ce Manifeste en expose la doctrine. Extrait 1/2.

Leonidas Kalogeropoulos

Leonidas Kalogeropoulos

 

Léonidas Kalogeropoulos est Président du Cabinet de lobbying Médiation & Arguments qui défend la liberté d’entreprendre, l’innovation, le pluralisme et la concurrence dans les domaines de l’audiovisuel, des télécoms, du sport, d’Internet, de l’énergie, de la presse…
 
Il est le fondateur du site libertedentreprendre.com, qui milite pour l’inscription de liberté d’entreprendre dans la Constitution française et est Vice-Président du mouvement patronal Ethic. Il est également le porte-parole du collectif David contre Goliath, lanceur d'alertes concurrentielles

 

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La Nation ne se résume pas à ses entrepreneurs, certes. Mais les entrepreneurs ont une caractéristique propre qui leur donne une dimension singulière par rapport à ses autres composantes : ils font, par eux-mêmes. Ils ne se contentent pas de demander à l’État de faire.

À ceux-là, il faut ajouter une kyrielle d’associations, de fondations, d’artistes, d’auteurs, en somme tous les créateurs entreprenants, qui prennent un sujet à bras-le-corps, qui le « prennent en main » pour le résoudre, pour créer une solution.

En cela, les entrepreneurs sont des créateurs de richesses, d’abord et avant tout parce que résoudre un problème, répondre à un besoin, relever un défi, c’est créer de la richesse collective. Ils s’emploient à faire appel à leur liberté d’entreprendre pour occuper une place singulière dans la société : être des créateurs de solutions. Et ces créateurs de solutions peuvent utilement être mis aux premiers rangs des forces capables de trouver des solutions aptes à répondre aux défis d’intérêt général.

D’autres composantes du corps social occupent certes une place importante dans la Nation. Mais généralement, ces autres composantes font usage d’autres libertés et droits pour exister dans le corps social. La liberté d’expression, la liberté de manifestation, le droit de grève… c’est-à-dire des droits qui donnent aux citoyens l’occasion de réclamer à l’État d’intervenir, d’agir, de modifier sa politique…

La place singulière des entrepreneurs et entreprenants dans la Nation tient au fait qu’ils font, créent. Pour mieux créer, ils peuvent solliciter tel ou tel infléchissement des politiques publiques, mais indépendamment de ces circonstances accessoires à la dynamique de leur mission, ils agissent par eux-mêmes, ils créent les solutions qu’ils ont conçues, qu’ils ont développées en prenant leurs propres risques, en engageant et investissant leurs propres moyens, en poursuivant leur propre vision de leur rôle dans la société. À cet égard, les entreprises développent avec leurs clients et leurs marchés une interaction sociale qui confère à leur entreprise un rôle social, une utilité sociale. C’est leur manière spécifique d’être dans la Nation et de faire Nation dans l’action, dans le réel, dans le concret, dans la création et en apportant des solutions.

En cela, les entrepreneurs sont par essence même l’incarnation de la Nation en action, agissant pour apporter des réponses à des besoins, entraînant avec eux tous leurs collaborateurs dans la poursuite de leur utilité sociale, concourant par eux-mêmes à la poursuite de pans déterminants de l’intérêt général dans une kyrielle de domaines où leurs valeurs ajoutées sont déterminantes et reconnues par leurs clients, aux côtés des actions menées par les acteurs publics.

La Nation est pleinement un moteur de satisfaction des besoins d’intérêt général, et les apports des entrepreneurs en son sein ne se limitent pas à créer des emplois et à verser des taxes pour que l’État puisse utiliser cette manne aux fins de servir le bien commun. Par leurs initiatives propres, dans un nombre considérable de domaines, les entreprises, bras armé de la Nation, agissent par les biens et les services qu’elles offrent et les innovations qu’elles développent, en apportant directement des réponses concrètes à un nombre infini de besoins d’intérêt général.

Il convient à ce stade de distinguer la nature spécifique des réponses apportées par l’État de celles apportées directement par la Nation.

Extrait du livre de Léonidas Kalogeropoulos, le « Manifeste des entrepreneurs pour la République : La Nation au service de l'Intérêt général », publié aux éditions Balland. 

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