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Le dogme et la mort du digital
©Pixabay

Les entrepreneurs parlent aux Français

Karine Berger guide le digital vers l'enfer, l'abîme, sans plus de vision qu'un Ray Charles, le talent en moins. Elle a trouvé sa paire, sa jumelle de combat, sa soeur d'angoisse. Valérie Rabault. Et à l'instar de l'instrument que son nom évoque, attention, elle élague. Elle disperse, façon puzzle. A elle deux, nous avons une version totalement féminisée de Docteur Jekyll and Mister Hyde, dont on aurait gardé la seule partie maléfique.

Denis Jacquet

Denis Jacquet

Denis Jacquet est fondateur du Day One Movement. Il a publié Covid: le début de la peur, la fin d'une démocratie aux éditions Eyrolles.  

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Nous pensions que le djihad ne s'alimentait que de dérives religieuses. Il en est un autre aussi pernicieux. L'extrêmisme politique. L'aveuglement. L'obsession. La volonté de faire passer ses terreurs personnelles, avant l'intérêt économique. Ses intérêts politiques particuliers, avant l'intérêt général. Sa gloire personnelle destinée à se faire mousser devant ses électeurs, avant tout autre profit. 

A la tête de ses terreurs nocturnes, qui font des jours digitaux une nuit sans fin, nous avons une députée, qui n'a rien d'une étoile, malgré son nom. C'est Karine Berger. Bien loin de l'étoile éponyme, elle guide le digital vers l'enfer, l'abîme, sans plus de vision qu'un Ray Charles, le talent en moins.

Mais dans toute comédie, même pathétique, il vaut mieux être deux. Elle a trouvé sa paire, sa jumelle de combat, sa soeur d'angoisse. Valérie Rabault. Et à l'instar de l'instrument que son nom évoque, attention, elle élague. Elle disperse, façon puzzle. A elle deux, nous avons une version totalement féminisée de Docteur Jekyll and Mister Hyde, dont on aurait gardé la seule partie maléfique.

Toutes deux richement diplômées. Elles ont même travaillé un peu ! Ce qui est rare chez nos députés. Manifestement ces expériences n'ont pas été profitables et certainement traumatisantes, puisque leur vie est totalement dédiée à leur diabolisation, tant elles attribuent aux entreprises, tous les vices de la société.

Lors de mon premier débat avec l'étoile morte, le Berger m'avait dit en coulisses, que les PME n'échappaient pas à la règle de l'asservissement des masses, et que les syndicaliser au plus profond, devait être sa seule obsession. Le dialogue direct serait impossible, dans des entreprises qui, en France, sont majoritairement composées de moins de 20 salariés et dans lesquelles les dirigeants gagnent le même salaire, voire moins, que leurs propres salariés. Le risque absolu en plus. Mais d'après elle, cela n'enlève rien au pouvoir déviant et inhumain, que ces petits dirigeants rêvent d'exercer sur leurs salariés.  Quand on part de là, il est difficile d'être perméable à l'évolution et l'ouverture.

Le tandem de nos sorcières de Harlem s'est fendu d'un beau score cette semaine. En très grande forme, on leur doit, avec l'aide de leurs amis progressistes, à la fois la remise en cause de l'allègement de fiscalité sur l'accès au capital des salariés. Rendre les salariés des entreprises dont ils sont, selon elles, les esclaves, n'est pas pour Mesdames Berger et Rabault, un moyen de rétablir l'équilibre. Il faut absolument éviter que les salariés ne se convertissent au capitalisme. Eviter la contagion. Le virus. Alors, malgré l'annonce d'une pause fiscale, dont peut être certains se souviennent, bien que cette promesse semble avoir été prononcée au siècle dernier, tant elle parait lointaine, nous avons revu la fiscalité. Nous avions certainement dû rêver.

Exit donc l'allègement et vive l'asservissement sans compensation.

Puis ce fut au tour du numérique. La taxe Youtube pour commencer. Afin de taxer toute publicité accrochée à un contenu. Idée de génie pour pénaliser les "prédateurs" américains, qui constituent le second traumatisme du Berger. Son plus grand cauchemar. Les GAFA. Des êtres étranges venus d'ailleurs, qui hantent ses nuits, qui sont bien moins belles que nos jours. Une crainte que nous avouons partager en partie, tant cette économie contribue assez mal à nos économies, en tous cas, pas à proportion de son chiffre d'affaire réalisé dans nos pays européens. Mais elle avait juste omis de se souvenir que nous avions des acteurs....français ! Et tout à coup, les victimes les plus directes devenaient M6 ou Dailymotion. "Bien vu l'aveugle" comme disait un camarade de classe quand j'étais petit. Son côté "Ray Charles".

Enfin, à l'heure où nombre de candidats, de toutes parts, réclament la disparition ou la fusion du RSI, nos amies fiscalisatrices en ont décidé autrement. Afin de permettre à Drivy, un de nos rares acteurs du digital français, de devenir un champion Européen, nos amies ont décidé de leur imposer quelques obstacles. Certainement de façon à développer leurs défenses immunitaires et les rendre plus forts. Tant il est connu, que ce qui ne tue pas, rend plus fort. Alors, à partir d'un revenu dont vous conviendrait de l'indécence (3300 euros par an, oui vous avez bien entendu), ceux qui partagent leur véhicule, devront être soumis au RSI. Il fallait y penser. Rappelez-moi quelque chose ? C'est bien chez nous qu'a eu lieu la COP21 ?

Les jours qui viennent nous réservent certainement encore quelques surprises, tant les neurones de ces 2 ingénieurs semblent fonctionner à plein pour tuer nos économies, alors je laisserai la conclusion à leur prochaine bévue. A nous de mettre un coup de rabot à ce trou noir du Berger !

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