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Elisabeth Badinter a été critiquée par Mathilde Panot suite à ses propos sur la tempête médiatique et judiciaire autour des questions sur les violences faites aux femmes.
Elisabeth Badinter a été critiquée par Mathilde Panot suite à ses propos sur la tempête médiatique et judiciaire autour des questions sur les violences faites aux femmes.
©AFP

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Nous imaginons sans peine votre réponse.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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La philosophe et l’Insoumise étaient opposées lors d’une émission de télévision. Le débat portait sur les violences faites aux femmes. Certaines d’entre elles mettent parfois des années avant de porter plainte.  

Élisabeth Badinter a déclaré, pleine de bon sens, qu’il serait utile qu’elles s’y prennent plus tôt. Mathilde Panot a répondu en demandant que ces « délits deviennent imprescriptibles ». Elle s’est attirée une cinglante riposte de la philosophe : « Seuls les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles », a-t-elle déclaré. Et elle s’est demandée si les violences sexuelles constituaient vraiment « un crime contre l’humanité ».  

Puis elle a dénoncé les néoféministes qui défendent le voile qui, a dit Élisabeth Badinter, constitue à n’en pas douter un crime contre les femmes. Tant d’intelligence a mis Mathilde Panot hors d’elle : « Pour dire autant de bêtises en si peu de temps, il faut du talent », a-t-elle dit.  

L’insulte était la seule arme qui restait à la présidente du groupe LFI à l’Assemblée. D’un côté une poissonnière. De l’autre une grande dame. 

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