Un bel hommage !
Et la presse américaine titra : « Zelensky is a mensch »…
C’est du yiddish et ça veut dire « homme ».
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Mais pas n’importe quel homme. Un Homme avec un grand H. Un Homme fier, digne, courageux. Un Homme qui ne courbe pas l’échine. Un « mensch » donc. Tout le monde aux États-Unis, - particulièrement à New-York - connaît le sens de ce mot.
Quand les services secrets américains eurent vent de l’ordre de tuer Zelensky que Poutine avait donné aux mercenaires de Wagner, ils lui proposèrent de l’exfiltrer. La réponse fusa, splendide : « Je n’ai pas besoin d’un taxi, j’ai besoin de munitions ».
Et l’Amérique compris alors qu’elle avait affaire à un « mensch ». Zelensky avec ses mots paraphrasait Lord Byron. À l’aube du XIXème siècle, alors que le peuple grec se soulevait contre l’oppresseur ottoman, le poète anglais eut cette phrase : « Que demande l’enfant grec ? De la poudre et des balles ! ».
L’Histoire permet parfois à des hommes de donner le meilleur d’eux-même. Zelensky, d’humoriste de la télévision est devenu un héros. Soyons fiers de lui. Soyons fiers parce que nous sommes des Européens comme lui.
L’Histoire retiendra son nom. Elle mentionnera rapidement Poutine comme un paranoïaque qui régna quelque temps sur la Russie. Zelensky a tout à voir avec le légendaire Antée de la mythologie grecque. Il était invincible et immortel tant que ses pieds touchaient terre. Zelensky a les siens enracinés au plus profond de la terre ukrainienne …
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