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Valérie Pécresse donne une conférence de presse sur la présidence d'Emmanuel Macron, "Un quinquennat pour presque rien", le 19 octobre 2021.
Valérie Pécresse donne une conférence de presse sur la présidence d'Emmanuel Macron, "Un quinquennat pour presque rien", le 19 octobre 2021.
©Thomas SAMSON / AFP

Horizons bouchés

Il, c’est Edouard Philippe…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Quand le 9 octobre dernier, il lança « Horizons »  son nouveau parti, il fit le V de la victoire. L’appel du Havre devait, dans son esprit, succéder à celui de Londres.

L’ancien Premier ministre de Macron se voyait en faiseur de roi. Sans lui et sans ses troupes, le président de la République était, pensait-il, assuré de courir vers la défaite Et il s’apprêtait à dire à Macron : « qui t’as fait roi ? », pour obtenir sa récompense.

Il s’imaginait également en sauveur de la droite. Les déçus de LR allaient le rejoindre en masse, échaudés par la dérive droitière de leur parti. Edouard Philippe se voulait en effet l’incarnation d’une droite modérée, républicaine et Macron compatible.

Et puis rien ne s’est passé de ce qu’il avait espéré. Valérie Pécresse, celle qu’il faisait appeler Valérie Détresse, a été triomphalement investie par les Républicains. Elle a réussi à joindre les deux bouts de la chaîne : Eric Ciotti et Xavier Bertrand se sont ralliés à elle. De surcroît, elle a obtenu le soutien de Laurent Wauquiez. 

Ce qui est une garantie absolue que la droite restera la droite loin des molles gesticulations philippiennes. Valérie Pécresse caracole dans les sondages. Mais aucun institut n’a souhaité mesurer l’adhésion des Français à « Horizons ».

Dans le camp d’Edouard Philippe, l’ambiance est morose. On essaye péniblement de se convaincre que ce n’est pas foutu. Effectivement, ce n’est pas foutu. Car il reste le Havre. Un grand et beau port. Edouard Philippe en est maire : qu’il le reste car c’est un poste à sa taille.

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