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Sénatoriales à Paris : 
Sarkozy et Fillon ne lâchent pas 
la liste Jouanno malgré la fronde
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CONFIDENTIEL

Face à la contestation de plusieurs maires d'arrondissement UMP, l'Elysée a fermement rappelé qu'il gardait la main sur le pilotage des sénatoriales à Paris. De quoi froisser quelques sensibilités...

Yves Derai

Yves Derai

Yves Derai est éditorialiste à Atlantico. Chaque semaine, il écarte les lourds rideaux de velours des palais de la République pour nous en révéler les secrets.

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Les élections sénatoriales à Paris passionnent décidément le président de la République. Ce dernier a, en effet, organisé une nouvelle réunion sur le sujet, ce lundi à l’Elysée, à laquelle participaient notamment François Fillon, Jean-François Copé et Alain Marleix, respectivement secrétaire général et responsable des élections à l’UMP, Gérard Larcher, président du Sénat et Brice Hortefeux. Soutenant la liste emmenée par la ministre des Sports Chantal Jouanno, Nicolas Sarkozy a rappelé sur un ton ferme que le pilotage des sénatoriales à Paris était assuré par le seul tandem de l’exécutif. Une manière de souligner que la contestation de la liste Jouanno par les maires d’arrondissement UMP reçus il y a dix jours par Jean-François Copé ne changeait rien pour lui. François Fillon devrait d’ailleurs assister exceptionnellement à la commission d’investiture qui se tiendra le 6 juin, montrant ainsi sa volonté de voir appliquées les directives élyséennes et, par la même occasion, son intérêt pour l’avenir politique de la capitale.

Comme lors d’une précédente réunion sur le même thème, Brice Hortefeux a tenté hier de plaider la cause de Pierre Charon, conseiller de Paris, qui espère toujours obtenir la quatrième position sur la liste, la dernière éligible occupée pour l’instant par le filloniste Daniel-Georges Courtois. Face au refus présidentiel, Hortefeux aurait demandé une « compensation » pour Pierre Charon, évoquant entre autres un siège à l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes). Nicolas Sarkozy a saisi la balle au bond et suggéré qu’on « cherche quelque chose » pour son vieil ami. Il se trouve que par un heureux hasard, Daniel-Georges Courtois, membre du collège de l’ARCEP, devra abandonner son fauteuil s’il entre au Sénat à l’automne…

Joint par Atlantico, Pierre Charon refuse d’envisager une autre hypothèse que son investiture, au moins jusqu’à la réunion du 6 juin dont il attend beaucoup. « A l’heure actuelle, la moitié des grands électeurs qui voteront aux sénatoriales sont avec moi » affirme-t-il. En plus de l’audience de New York dans l’affaire DSK, il y aura donc un autre rendez-vous très attendu le 6 juin prochain…

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