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Comment l'Iran a basculé dans un régime autoritaire sous l'égide de l'ayatollah Khamenei
©DON EMMERT / AFP

Bonnes feuilles

Michel Duclos publie un ouvrage collectif, "Le monde des nouveaux autoritaires", aux éditions de L’Observatoire. D'un bout à l'autre du globe, démagogues, "hommes forts", autocrates et dictateurs en tout genre se suivent mais ne se ressemblent pas. Qui sont ces nouveaux autoritaires qui de plus en plus déterminent la politique mondiale ? Extrait 1/2.

Farhad Khosrokhavar

Farhad Khosrokhavar

Farhad Khosrokhavar est directeur d'études à l'EHESS et chercheur au Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (Cadis, EHESS-CNRS). Il a publié de nombreux ouvrages dont La Radicalisation (Maison des sciences de l'homme, 2014), Avoir vingt ans au pays des ayatollahs, avec Amir Nikpey (Robert Laffont, 2009), Quand Al-Qaïda parle : témoignages derrière les barreaux (Grasset, 2006), et L'Islam dans les prisons (Balland, 2004).

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Michel Duclos

Michel Duclos

Michel Duclos est diplomate et conseiller spécial en géopolitique pour l'Institut Montaigne. Il est notamment l'auteur de la note Syrie : en finir avec une guerre sans fin et de La Longue Nuit Syrienne (Éditions de l’Observatoire, 2019).

De 1984 à 1987, il occupe le poste de Directeur-adjoint du Centre d’Analyse et de Prévision du Ministère des Affaires étrangères, de 2000 à 2002, il est ambassadeur au COPS à Bruxelles, de 2002 à 2006 il est représentant permanent-adjoint de la France auprès des Nations Unies, de 2006 à 2009, il est Ambassadeur en Syrie, puis en Suisse de 2012 à 2014.

Michel Duclos est diplômé de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA).

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Dans les années 1960 on assiste à la parution de l’ouvrage de l’intellectuel Jalal Al‑e Ahmad, Occidentalite (ou La Maladie occidentale) qui dénonce la prépondérance du modèle culturel occidental comme une forme insidieuse de domination sur les sociétés musulmanes. Al‑e Ahmad, d’une famille cléricale, avait été profondément marqué par l’influence marxiste mais progressivement, il a pris conscience que seul l’islam pouvait promouvoir en Iran une révolution susceptible de renverser le pouvoir pro‑occidental et pro‑impérialiste du chah. De même, Ali Shariati, un intellectuel provenant d’une famille religieuse, pensait que l’islam chiite authentique était révolutionnaire (le chiisme rouge, contre le chiisme noir, quiétiste et doloriste). La période qui s’étend sur les deux décennies 1960 et 1970 est ainsi propice à des idées convergentes entre l’extrême gauche marxiste et les islamistes radicaux. L’ayatollah Khamenei a baigné dans ce milieu où en dépit des divergences de fond (les membres de l’extrême gauche étaient laïcs, ils n’étaient pas loin de partager l’idée de la religion comme opium du peuple, alors que les partisans de l’islam révolutionnaire prônaient une version de l’islam destinée à instaurer une théocratie, du moins dans la frange khomeyniste – la frange partisane de Shariati était implicitement anticléricale) existaient des points de convergence. 

La vision anti‑occidentale de cette génération se reflète dans la conception globale de l’ayatollah Khamenei, arc‑boutée sur une posture islamiste et fondée sur l’idée que l’Islam et l’Occident sont incompatibles dans leur nature profonde. 

Cette conception d’un chiisme radicalisé a trouvé son apogée dans les leçons proférées par l’ayatollah Khomeyni à Nadjaf portant pour titre « Velayat-e faqih » où il prônait un pouvoir islamique dont le dirigeant serait un clerc chiite au courant des affaires politiques de la société. Cette conception théocratique du chiisme est dans une grande mesure l’équivalent de la notion de « Hakimiyah » dans le sunnisme, prôné par le Pakistanais Abul Ala Maududi et radicalisée par l’Égyptien Sayyed Qotb. L’exil de l’ayatollah Khomeyni en Irak à la suite des troubles du début des années 1960 a créé un choc et surtout, un nouvel esprit contesta‑ taire chez une partie du clergé, que l’on trouve chez de jeunes clercs comme Rafsandjani (membre éminent du clergé khomeyniste), Khamenei lui‑même, Motahhari (mis à mort au début de la révolution de 1978 par des extrémistes islamiques du groupe Forqan) et bien d’autres religieux convaincus que l’Islam ne saurait être sauvé en Iran autrement que par une théocratie islamique. L’idée remonte en fait au XVIIIe siècle mais ce n’est que dans cette période cruciale qu’elle emporte la conviction d’une fraction du clergé. Celle‑ci en est venue à s’opposer à la tendance quiétiste et pendant la crise révolutionnaire en Iran, a su s’imposer comme la version dominante du chiisme. L’ayatollah Khamenei appartient à cette tendance radicale, théocratique et révolutionnaire (au sens d’une révolution conservatrice), sa conception du monde et son rapport à l’Occident étant indélébilement marqués par cette vision militante de l’islam. 

L’ayatollah Khamenei a su se donner une stature intellectuelle en publiant des ouvrages et des traductions qui ont distingué le nouveau clergé de l’ancien. Il a publié ou fait des conférences sur l’art, les prières quotidiennes, « La Bonne Compréhension de la religion », « L’Esprit de Tawhid (unicité divine) ou La Dénégation de l’idolâtrie », « L’Agression culturelle » (thématique commune aux intellectuels tiers‑mondistes des années 1960‑1970 et le clergé traditionnaliste ou fondamentaliste comme l’ayatollah Mesbah Yazdi, chef de file des clercs fondamentalistes et théocratiques), « Connaître l’ennemi » (dochman chenassi), « Le Djihad pour l’autarcie » ( djihad khod-kafai), « Nécessité du retour au Coran », mais aussi des traductions de l’arabe, notamment de Sayyed Qotb, mais aussi des écrits sur les musulmans et leur rôle dans le mouvement de libération en Inde (d’Abdul‑Mun’em Namri)… 

Il possède une culture littéraire significative et a lu un grand nombre de poètes et d’écrivains iraniens ou étrangers, certains comme Victor Hugo l’ayant profondément marqué selon ses propres dires (en particulier Les Misérables), ainsi que Jean‑Paul Sartre et Bertrand Russell. Selon lui, les révolutions sont représentées surtout par des œuvres littéraires remarquables et l’Iran n’y échappe point. 

Cependant, sa vision sur les diverses questions qui agitent le monde moderne est profondément conservatrice, voire autoritaire. À son sens, le rôle de la femme est d’élever des enfants et de constituer un soutien à la famille patriarcale plutôt que de s’engager dans l’espace public ou de revendiquer l’égalité avec les hommes. Tout comme une grande partie des intellectuels tiers‑mondistes des années 1960‑1970, il est convaincu que la démocratie occidentale est inventée pour affaiblir les sociétés musulmanes et assurer leur subordination à l’Occident.

L’ayatollah Khamenei, Guide suprême depuis 1989, a su se maintenir au pouvoir en restructurant la théocratie islamique et en lui imposant sa propre marque. 

Pour commencer, il s’est appuyé sur l’Armée des pasdarans dont il a assuré la prospérité en lui accordant de plus en plus des privilèges économiques et en ouvrant la voie vers la constitution d’un véritable empire économique parallèle sous leur égide, échappant au gouvernement et muni de nombreuses prérogatives dont plusieurs ports francs, important et exportant sans aucun droit de regard sur ses activités par le pou‑ voir exécutif. 

L’Armée des pasdarans et ses différentes branches (Bassidje, son antenne dans les quartiers populaires, les milices islamiques appelés le « Hezbollah » sous son égide…) a su mettre fin aux protestations au moment des crises multiples qu’a traversées le régime : le mouvement étudiant de 1999, le mouvement réformiste sous l’égide du président Khatami (1997‑2005), le Mouvement vert de 2009, les tentatives d’autonomisation du président Ahmadinejad (circa 2012‑2013), mais aussi le mouvement du « pain » de 2017 (une centaine de villes ont vu des manifestations de protestation contre le pouvoir à cause de la cherté et du fossé grandissant entre les classes sociales). 

Par ailleurs, l’ayatollah Khamenei s’est appuyé sur les Fondations révolutionnaires et sur celle d’Astan Quds Razavi, qui gère les biens de mainmorte de l’imam Reza dans la province de Khorassan au nord‑ouest de l’Iran et qui dispose de plusieurs milliards de dollars de biens, non seulement en Iran, mais aussi en Inde, au Pakistan et ailleurs. Ces Fondations lui procurent des moyens financiers extrêmement significatifs qui lui permettent de court‑circuiter le gouvernement et ses revenus déclarés. Par leur truchement il peut financer sa politique au Liban, en Irak, en Afghanistan, en Syrie et dans d’autres parties du monde. Les moyens financiers dont dispose l’ayatollah Khamenei en font un homme puissant, mais à la différence de l’Arabie saoudite où les caisses de l’État et celles du roi sont identiques, dans son cas, ce ne sont que par des stratagèmes plus ou moins opaques qu’il parvient à s’assurer la mainmise sur ces ressources, fruit d’une hégémonie acquise sur le tas. L’exécutif n’a aucun moyen de contrôle sur celles‑ci et le Guide suprême peut les utiliser à sa guise et sans avoir de compte à rendre à une instance quelconque. 

Un autre levier dont l’ayatollah Khamenei s’est assuré la tutelle est le système judiciaire. En Iran, celui‑ci échappe entièrement au contrôle de l’exécutif et du législatif. Cela pourrait paraître « démocratique » mais en fait, il s’agit d’un système répressif et opaque : tout individu posant des problèmes au pouvoir théocratique peut se voir accuser et condamner à des peines quelquefois très lourdes. 

L’ensemble de ces instruments aux mains du Guide marginalisent le pouvoir du président de la République et du Parlement ou des autres institutions électives.

L’ayatollah Khamenei a su mettre à contribution chacun d’entre eux sous une forme qui rend illusoire toute contestation de son hégémonie au sein du bloc qu’il dirige. Pratiquement tous les ministères ont leur équivalent dans la « cour » du Guide suprême ; cette duplication et la mainmise sur les ministères clefs (le ministère de l’Intérieur, des Renseignements, mais aussi de l’Éducation nationale et tout particulièrement, des Affaires étrangères) font du Guide suprême le détenteur du pouvoir réel dans la société. Il a reproduit une structure du pouvoir qui a des similitudes avec celle du makhzen au Maroc où le roi détient le pouvoir par des leviers plus ou moins visibles en manipulant différentes instances et en neutralisant toute volonté d’appropriation du pouvoir par les institutions formelles. 

Pour l’ayatollah Khamenei, les réformistes constituent l’ennemi institutionnel le plus dangereux. Ils entendent changer la nature du régime de l’intérieur, en l’ouvrant à une version plus ou moins démocratique où le pouvoir du Guide suprême serait remis en cause au nom de la souveraineté populaire. Il a su neutraliser le mouvement qui avait porté le président Khatami sur le devant de la scène en 1997 et ensuite, maîtriser le Mouvement vert en l’étouffant progressivement et en mettant sous les verrous ses leaders (Moussavi et Karrubi), par une répression crescendo (aux alentours de 150 morts et 4 500 torturés et plusieurs milliers exilés hors d’Iran). La dextérité de l’ayatollah Khamenei à venir à bout de l’opposition interne a été fondée paradoxalement sur les présidents de la République qui, jusqu’à présent, ont dû assumer à leur corps défendant les déficiences du système et le soustraire à la responsabilité des conséquences de sa politique étrangère. Avec l’ère Trump et sa sortie de l’accord sur le nucléaire iranien (dit JCPOA), la dissension entre les réformateurs et les conservateurs s’est atténuée, voire éclipsée, mais par un paradoxe apparent, c’est l’ayatollah Khamenei qui est devenu le chef visible et désormais responsable de la marginalisation de l’Iran sur la scène internationale. Jusqu’à présent, il a évité la guerre avec les États‑Unis, mais la situation extrêmement fragile de l’économie et l’appauvrissement à vue d’œil de la société iranienne délégitiment chaque jour un peu plus un pouvoir qui n’a rien d’autre à offrir à la société que le déclin et la descente en enfer. Par un autre paradoxe apparent, ce régime, de plus en plus délégitimé, est de moins en moins contesté en raison d’un sentiment de fatalité et de perte de pouvoir économique des classes moyennes, victimes de la politique américaine et de la corruption mais aussi de l’intransigeance de la théocratie en place. Tant que l’ayatollah Khamenei est en fonction, à moins d’une guerre avec l’Occident, son pouvoir demeure incontesté, quoique délégitimé, faute d’adversaire et en raison de l’absence d’une opposition crédible à sa suprématie. 

La personnalité de l’ayatollah Khamenei a été sans doute décisive dans la tournure autoritaire du pouvoir en Iran depuis la mort de l’ayatollah Khomeyni en 1989. Par‑delà cette dimension personnelle, on ne peut que constater la permanence des pouvoirs autoritaires en Iran depuis la période de modernisation de Reza Chah. Ce dernier était un autocrate, créateur d’un État centralisé et moderne, rompant à beaucoup d’égards avec le passé mais ancré dans le despotisme. De même, son fils Mohammad Reza, après une période de gestation, et suite au mouvement nationaliste de Mossadegh (1950‑1953) et le coup d’État anglo‑américain pour renverser ce dernier, est devenu un despote modernisateur, surtout après l’élimination des grands propriétaires fonciers par la réforme agraire du début des années 1960. La révolution de 1979 a été en grande partie la conséquence de ses excès et de son hubris. Celle‑ci a abouti à une théocratie islamique et a débuté par le leadership de l’ayatollah Khomeyni et le populisme unanimiste sous son règne. La guerre déclenchée par l’Irak en 1980 a consolidé ce pouvoir par le réflexe unitaire de la société iranienne contre l’ennemi commun qui avait envahi une partie du territoire, au sud‑ouest, le Khouzistan, principale province pétrolière de l’Iran. À la mort en 1989 du fondateur du nouveau régime, le clerc Khamenei a été élu par le Conseil des experts et progressivement, il s’est forgé une identité autocratique sous la dénomination de l’ayatollah Khamenei. Comme le chah, il a traversé les turbulences de la contestation, que ce soit sous la présidence de Khatami (1997‑2005) mais aussi le Mouvement vert (2009) qui lui avait disputé la légitimité. 

En un sens, ces personnalités autoritaires ont poussé l’État et la société iranienne vers une posture défensive ; en un autre sens, la nature même de cet État rentier du pétrole est une incitation à l’autoritarisme, facilitant la tâche des détenteurs despotiques du pouvoir par une rente pétrolière autonome vis‑à‑vis de l’activité économique de la société. 

L’ayatollah Khamenei, imbu de l’idéologie islamiste et tiers‑mondiste marquée par l’anti‑impérialisme, l’antisionisme, l’anti‑américanisme ainsi que la tendance pro‑palestinienne des années 1960‑1970, a réussi à créer une dynamique régionale centrée sur la Syrie (appuyant le régime d’Assad), le Liban (soutenant le Hezbollah), l’Irak (défendant les différentes tendances chiites irakiennes) et même certaines fractions palestiniennes (le Hamas). La concomitance de l’autoritarisme et d’un pouvoir qui prend la société en otage, notamment par Bassidje et différentes organisations issues de la révolution de 1979, constitue en grande partie l’apport de l’ayatollah Khamenei. Celui‑ci a su jeter les bases d’un pouvoir personnel en dépit d’une forte contestation de différentes franges de la société (notamment les classes moyennes, surtout dans leur jeunesse). 

Le génie despotique de l’État pétrolier iranien au moins autant que la personnalité autoritaire de l’ayatollah Khamenei se sont mutuellement prêtés main‑forte pour créer un pouvoir marqué par une dynamique perpétuant et renforçant l’autocratie. Cette dynamique rend plus aisée la tâche de l’Armée des pasdarans qui pourrait prendre la relève à la disparition de l’actuel Guide suprême. Sous l’égide de l’ayatollah Khamenei, l’Armée des pasdarans s’est transformée en un gigantesque conglomérat économique hors de portée du gouvernement légal et doté de tous les privilèges pour la doter d’un pouvoir financier à l’abri de tout contrôle légal.

L’ayatollah Khamenei a été marqué par une intelligence politique aiguë face à la crise du pouvoir, que ce soit après la mort de l’ayatollah Khomeyni, l’avènement du président réformateur Khatami en 1997, le mouvement de contestation étudiant en 1999, l’avènement du président Ahmadinejad (il a tenté de constituer une base autonome du pouvoir avant la fin de son second mandat en 2013) et surtout, le Mouvement vert en 2009. À chaque remise en cause de son pouvoir, il a agi avec sagacité, face à des présidents peu au fait des subtilités du pouvoir (notamment Khatami, plutôt un enseignant qu’une figure politique). Il a su se servir des différents leviers du pouvoir (le système judiciaire sous sa coupe, l’Armée des pasdarans qu’il a comblée de prébendes, les Fondations révolutionnaires ou pieuses – Astan Quds Razavi) afin de mater les adversaires internes. La nature du régime iranien favorise l’opposition entre le président de la République et le Guide suprême : la légitimité du premier est populaire (avec les restrictions d’un régime où l’élection reflète l’état de l’opinion même si elle n’est pas démocratique) lors même que celle du second est théocratique. L’ayatollah Khamenei a dû affronter non seulement les réformateurs, mais aussi l’ayatollah Rafsandjani qui visait à ouvrir le régime politique au prix de la marginalisation du Guide suprême et que ce dernier a su neutraliser. Plus les adversaires politiques ont été dominés, plus les tendances autoritaires de la théocratie de Velayat-e faqih (le pouvoir du jurisconsulte islamique) se sont accentuées et plus l’ayatollah Khamenei s’est trouvé confirmé dans son rôle de Guide suprême. Alors qu’en 1997 le mouvement de l’éveil de la société civile et la présidence de Khatami avaient un moment remis en cause la nature autocratique du pouvoir, le manque de cou‑ rage politique du Président, son absence d’expérience politique, mais aussi la peur d’une répression sanglante par Bassidje ont paralysé l’opposition à la théocratie islamique. L’ayatollah Khamenei a su consolider son pouvoir personnalisé qui, désormais n’est contesté par aucun pouvoir, si ce n’est la crise généralisée du régime face à l’hégémonie américaine dans la région, après la sortie des États‑Unis du traité de non‑prolifération nucléaire avec l’Iran et l’imposition des sanctions que l’Europe a dû suivre en dépit de sa détermination à respecter les termes dudit traité.

Extrait de l’ouvrage collectif "Le monde des nouveaux autoritaires" publié aux éditions de l’Observatoire sous la direction de Michel Duclos  

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