Antisémitisme : où est vraiment la menace ? Voilà ce qu’en disent les faits et les chiffres depuis 25 ans<!-- --> | Atlantico.fr
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Des étoiles de David peintes sur des murs en région parisienne. Octobre 2023
Des étoiles de David peintes sur des murs en région parisienne. Octobre 2023
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Décryptage

Ce mardi 18 juin, deux adolescents ont été mis en examen pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences antisémites, a annoncé le parquet. Les infractions de "violences et injures" sont "aggravées par leur commission à raison de l'appartenance de la victime à une religion", avait précisé le ministère public.

Ferghane Azihari

Ferghane Azihari

Ferghane Azihari est journaliste et analyste indépendant spécialisé dans les politiques publiques. Il est membre du réseau European students for Liberty et Young Voices, et collabore régulièrement avec divers médias et think tanks libéraux français et américains.

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Guylain Chevrier

Guylain Chevrier

Guylain Chevrier est docteur en histoire, enseignant, formateur et consultant. Ancien membre du groupe de réflexion sur la laïcité auprès du Haut conseil à l’intégration. Dernier ouvrage : Laïcité, émancipation et travail social, L’Harmattan, sous la direction de Guylain Chevrier, juillet 2017, 270 pages.  

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Atlantico : Comment expliquez-vous la montée de l’antisémitisme depuis 25 ans ? Et également depuis le 7 octobre ?

Ferghane Azihari : Les études sociologiques des 25 dernières années montrent qu'aujourd'hui, le principal foyer de l'antisémitisme en France et en Europe est l'islamisme. Ces études et les observations de moniteurs religieux révèlent que, bien qu'un antisémitisme autochtone de type nationaliste persiste en Europe et que certains préjugés n'ont pas disparu, l'antisémitisme le plus criminogène est celui d'origine musulmane. Les musulmans sont en effet surreprésentés parmi les auteurs d'actes de violence antisémite en France, en Europe, en Angleterre, en Belgique, en Allemagne, etc.

Selon des données récentes, les actes antisémites en France ont considérablement augmenté en 2023. Cette année-là, on a enregistré 1 676 incidents antisémites, contre 436 l'année précédente. Cette hausse marquée comprend divers types d'incidents, tels que la violence physique, les menaces et les gestes menaçants. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a souligné que cette montée des actes antisémites a coïncidé avec le conflit au Moyen-Orient, en particulier les événements suivant l'attaque de Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché une vague sans précédent de haine antisémite en Europe.

Guylain Chevrier : Si on regarde la question de l’antisémitisme, depuis 25 ans, son évolution est nettement marquée par l’influence d’événements au Proche-Orient. À la suite de l’échec du sommet de Camp David, à l’été 2000, et de l’effondrement du processus de paix israélo-palestinien initié avec les accords dits d’Oslo de 1993, se multiplient les violences dans les territoires palestiniens ainsi qu’en Israël, à partir de la fin de l’année 2000 jusqu’en 2005, lors de la seconde Intifada. C’est à partir de la fin du mois de septembre 2000 que certains incidents, parmi lesquels des incendies de synagogues, se déroulent en France, notamment en banlieue parisienne. Alors qu’un débat public s’est engagé sur l’occultation des actes antisémites, Dominique de Villepin, ministre de l’Intérieur, lance en 2004 un nouveau chantier axé sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme et confie à Jean-Christophe Rufin, médecin et écrivain engagé dans l'humanitaire, des travaux sur la question. Sur 166 actions antisémites violentes recensées (actions violentes, incendies, dégradations...) pour les neuf premiers mois de 2004. 11 de ces actions peuvent être attribuées à l'extrême droite (en majorité des skinheads), 53 à des populations d'origine étrangère « en majorité arabo-musulmanes » et 102 à des milieux aux « motivations mal définies ». Jean-Christophe Rufin explique que, si l'antisémitisme de l'extrême droite semble diminuer parmi les causes des violences antisémites, il se fait jour une augmentation du rôle d'une frange de la jeunesse issue de l’immigration, mais il récuse d’en rester à ce constat. Il souligne que « le nouvel antisémitisme apparaît plus hétérogène » et identifie ce qu'il appelle une nouvelle et « subtile » forme d'antisémitisme dans « l'antisionisme radical » tel qu'il est exprimé par les mouvements d'extrême gauche et d'antimondialisation, dans laquelle la critique des Juifs et d'Israël est utilisée comme prétexte pour « légitimer le conflit armé palestinien ». La question de l’immigration qui est étroitement mêlé à ce problème est déjà inflammable. 

On ne peut ignorer qu’Israël s’est légitimement créée, dans le cadre d’une résolution de l’ONU de 1947, un pays appartenant au monde occidental, sur une terre qui est au milieu du monde arabe, ce qui est vécu comme une hérésie par bien des musulmans. Aussi, le confit israélo- palestinien reste une question sensible majeure, qui est à la fois propre à l’identité en débat d’une terre, mais aussi, du modèle de société qui est en jeu. Dans ce prolongement, la réaction au pogrom du 7 octobre par de nombreuses manifestations de soutien à cet acte barbare vu comme héroïque dans nombre de pays arabes, en dit long sur la réception en France de ce terrible événement dans une partie de notre population. 

Que disent les faits et les chiffres depuis 25 ans, sur ces actes antisémites, qu’est-ce qui a changé et quelle nouveauté ? Combien d'agressions depuis ?

Guylain Chevrier : Si la seconde moitié des années 1990 est marquée par un nombre limité d’actes antisémites, comme en 1998, avec 81 cas signalés, rapporte le portail de statistiques Statista, les chiffres grimpent fortement en 2000 avec près de 750 cas recensés. C’est en 2004 qu’un pic est atteint de 974 cas. Puis, les chiffres varient selon les années, entre 311 et 851 actes antisémites par an. 1 676 actes antisémites ont été signalés en 2023, contre 436 l’année précédente. Selon le Conseil des institutions juives de France (Crif), le nombre d'actes antisémites commis dans les trois mois qui ont suivi les attentats d'octobre est aussi important que ceux commis au cours des trois années précédentes cumulées. Ce qui a changé, c’est que nous sommes plus enclins à un antisémitisme qui touche les quartiers sensibles et des militants d’extrême gauche qui ont épousé la cause palestinienne, avec une montée en radicalité. 

Ferghane Azihari :Il y a 25 ans, en 1998, la France enregistrait environ 82 actes antisémites par an, selon le Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ). Ce chiffre est bien inférieur aux 1 676 actes enregistrés en 2023, montrant une augmentation dramatique des incidents antisémites au fil des ans. Le problème, c'est que les données qui sont assez éparpillées, par exemple, un article de l'Université d'Ottawa-Nikéli mentionne que les statistiques sur les actes antisémites ont cessé d'être publiées autour de 2012. Ce qui est certain, c'est que depuis 25 ans, quelles que soient les tendances, l'antisémitisme musulman reste le plus homogène. Des rapports officiels l'ont souligné depuis longtemps, notamment en 2004, lorsqu'ils indiquaient que les Juifs constituaient une minorité particulièrement ciblée, attribuant cette anomalie à l'antisémitisme au sein de la communauté musulmane, comme mentionné explicitement dans les rapports officiels de cette période et depuis plus de 20 ans environ.

Quels sont les profils des auteurs de ces actes antisémites en France et dans les autres pays ? Quels chiffres pour montrer les actes selon les auteurs ? Pour quelles raisons s'en prennent-ils aux juifs ? 

Ferghane Azihari :Le profil des auteurs de ces actes, comme mentionné précédemment, est principalement issu des communautés arabo-musulmanes.  En France, où les Juifs représentent seulement 1% de la population, ils sont victimes de plus de 50% des attaques racistes. Une étude menée par l'Institut pour l'Étude de l'Antisémitisme Global et des Politiques (ISGAP) en 2015 indique qu'environ 30% des auteurs d'actes antisémites en France sont identifiés comme étant de religion musulmane ou d'origine arabe, bien que les musulmans ne représentent que 6 à 8% de la population totale.

Les motivations de leur antisémitisme musulman sont profondément idéologiques et historiques. L'islam n'est pas une doctrine intemporelle mais une construction historique et humaine. Il est donc impossible de comprendre l'attitude actuelle des musulmans envers les Juifs sans l'analyser dans le contexte historique du monde arabo-musulman. Il est souvent admis que les Juifs sous domination musulmane ont parfois connu des conditions moins difficiles que ceux vivant en Europe, mais la théologie et le droit musulmans n'ont jamais considéré les Juifs et les non-musulmans comme leurs égaux. Ainsi, l'antisémitisme lié au conflit israélo-palestinien révèle en réalité un antisémitisme préexistant qui se manifeste à la moindre occasion.

Par exemple, lorsque, dans le contexte du conflit israélo-palestinien, un Juif est assassiné par un islamiste, la réaction de banalisation « il l'a bien cherché » démontre que cet antisémitisme sous-jacent n'a jamais vraiment disparu.

Guylain Chevrier : En France, qui compte la plus grande communauté juive d'Europe, environ 500 000 personnes, le Crif a déclaré que 57,8 % des actes antisémites commis en 2023 étaient dirigés contre des individus. Il s’agissait de violences physiques ou de propos et gestes menaçants. L'association constate par ailleurs "une explosion du nombre d'actes antisémites dans les écoles", et ainsi que « L'école n'est plus un sanctuaire ». Il n’y a pas de "profil type" des auteurs de ces actes, a expliqué le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, en novembre 2023, lorsqu’ils ont explosé après le 7 octobre. "On retrouve tous les profils, de jeunes gamins qui disent des choses très graves, mais aussi des personnes plus ancrées dans la défense de la cause propalestinienne et qui dérapent", a-t-il affirmé. 

Le nombre d'actes antisémites enregistrés dans plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la Belgique ou la France, a fortement augmenté depuis le 7 octobre 2023. Une multiplication par près de quatre en un an. Selon le commissaire chargé au niveau fédéral de la lutte contre l'antisémitisme, Felix Klein, entre le 7 octobre et le 22 janvier, 2 249 incidents d'actes antisémites ont été enregistrés dans le pays. Soit presque autant que les 2300 actes recensés au cours de toute l'année 2022. En Belgique, un organisme public indépendant luttant contre la discrimination a déclaré avoir reçu 91 signalements liés au conflit Israël-Hamas entre le 7 octobre et le 7 décembre de l’année dernière, contre 57 rapports pour l’ensemble de 2022. En Italie, les épisodes antisémites ont atteint l’année dernière des niveaux sans précédent, avec 216 incidents signalés au cours des trois derniers mois de 2023, contre 241 pour l’ensemble de l’année précédente. 

Autre cas, la Grèce, la Pologne et la Hongrie sont des pays européens où les préjugés antisémites sont les plus répandus, selon une enquête dans 16 États d’octobre dernier pour la conférence annuelle de l'Association juive européenne (EJA). Selon cette enquête commandée par l'Action and protection league (APL), quelque 36% des Grecs, 27% des Hongrois et 23% des Polonais interrogés nourrissent des « sentiments plutôt négatifs » à l'égard des Juifs, une proportion de 11% en Allemagne, 8% en France et qui tombe à 3% en Suède et au Royaume-Uni, et 2% aux Pays-Bas. 

Comment et pourquoi la France n’est plus synonyme de « terre de protection » pour les juifs ainsi que dans d’autres pays ?

Guylain Chevrier : Bien sûr, il y a la portée très forte sur un plan symbolique des crimes commis contre des juifs, tels que : l'enlèvement d'Ilan Halimi par une bande criminelle dirigée par Youssouf Fofana où l’antisémitisme a joué un rôle notable dans leur choix d'une victime israélite, supposée fortunée ; La tuerie à l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse (2012) perpétrée par le terroriste islamiste Mohammed Merah, qui tire dans la tête d’enfants à bout touchant ; Les assassinats de Sarah Halimi et de Mireille Knoll… Mais c’est dans un contexte plus général de la montée des actes antisémites que cela paraît se jouer. A partir de la deuxième intifada et des opérations militaires israéliennes contre la bande de Gaza, en 2004, 2009 et 2014, on compte jusqu'à 800 ou 900 actes antisémites par an. On était à 1000 en moins d’un mois après le 7 octobre ! Concernant les propos haineux sur internet, la plateforme Pharos a reçu au moins 6.000 signalements dans cette période. Cela étant, selon le Crif, le Service de protection de la communauté juive (SPCJ) a mené "une étude […] sur la réponse pénale apportée aux agressions physiques antisémites commises de 2015 à 2019". Il en ressort que "63 % des affaires d’agressions antisémites [avaient] été classées sans suite [et que] les agresseurs [avaient] été condamnés dans seulement 24 % des affaires"…

Le 22 avril 2018, 250 personnalités du monde intellectuel, politique ou religieux signent un Manifeste contre le nouvel antisémitisme écrit par Philippe Val, dans lequel les signataires dénoncent une « épuration ethnique à bas bruit » qui a conduit 50 000 juifs « à déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République ». Cette situation étant définie comme le fait « que la radicalisation islamiste - et l’antisémitisme qu’[elle] véhicule - est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale, alors que le même phénomène s’observe dans des sociétés aussi différentes que le Danemark, l’Afghanistan, le Mali ou l’Allemagne… » et « qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite, s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société », et de ce « que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif ». Presque tout est dit. 

Ferghane Azihari :La condition des Juifs en France et en Europe s'est dégradée à mesure que des populations musulmanes ont été intégrées sans qu'on exige d'elles qu'elles renoncent à certains systèmes de croyances problématiques.

Cette dégradation de la condition juive en France est documentée depuis plus de 20 ans. Des ouvrages tels que "Les territoires perdus de la République" de Georges Bensoussan et ses co-auteurs, le rapport Obin, ainsi que de nombreuses autres publications, ont souligné ce phénomène. Ils ont notamment mis en évidence la présence croissante de prêches antisémites dans certains milieux musulmans. Par exemple, le cas de Malmö en Suède, réputé pour son hostilité envers certaines minorités, illustre ce problème. Il est donc évident qu'il existe un lien entre l'arrivée de populations avec des préjugés antisémites non assimilées et la dégradation de la condition juive.

Est-ce que la recrudescence des chiffres liés à l’antisémitisme trouve une racine chez l'extrême gauche et certains militants qui s'adonneraient à des propos et à des dérives antisémites ?

Ferghane Azihari :L'extrême gauche a montré une certaine indulgence coupable envers l'antisémitisme. En regardant les chiffres, on constate que ce ne sont pas les militants d'extrême gauche qui agressent principalement les Juifs. Cependant, ils manifestent une tolérance envers l'antisémitisme provenant de l'extrême droite musulmane. Cette indulgence s'explique par la perception de l'extrême gauche française que les musulmans sont les opprimés tandis que les Juifs sont vus comme les dominants. 

L'extrême droite musulmane a réussi à manipuler l'histoire intellectuelle de la gauche radicale, car il existe aussi un antisémitisme de gauche, ancré dans l'histoire européenne, notamment de type socialiste et capitaliste. Depuis la révolution industrielle, les Juifs ont été surreprésentés dans les secteurs économiques et financiers, et leur réussite exceptionnelle n'a jamais été pardonnée. Cette surreprésentation a conduit à des stéréotypes antisémites, présentant les Juifs comme des usuriers et des exploitants, ce qui alimente une certaine indulgence actuelle envers la dégradation de leur condition.

Aujourd'hui, les gauches européennes cherchent à flatter l'extrême droite musulmane, perçue comme représentant les opprimés. Cette attitude entraîne une indulgence envers cet antisémitisme. De plus, des contraintes démographiques influencent les choix électoraux. La minorité juive étant moins nombreuse que les musulmans, la gauche préfère s'adapter à cet antisémitisme. En pratique, la loi du nombre prévaut souvent sur les discours sur les droits des minorités, poussant la gauche française à ignorer la condition des Juifs pour ne pas contrarier un électorat essentiel.

Historiquement, les Juifs ont plutôt soutenu la gauche. Cependant, figures comme M. Gersfeld affirment que s'ils devaient choisir entre le Rassemblement National et la gauche, ils opteraient pour le RN. Cela ne signifie pas que l'électorat de Marine Le Pen soit exempt de préjugés antisémites, mais il y a une préférence pour une politique intransigeante envers l'immigration. Ainsi, les Juifs cherchent à se protéger d'une gauche qui manifeste une indifférence coupable envers l'antisémitisme au sein de cette immigration.

Guylain Chevrier : La tragédie du 7 octobre se fait révélatrice, lorsque la France insoumise refuse de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. Comme l’a écrit sur "X" le député socialiste Jérôme Guedj, quelques jours après ce pogrom : "Je réitère donc : depuis samedi, en ne nommant pas le Hamas comme groupe terroriste, mais comme force armée qui commet des crimes de guerre, LFI légitime le Hamas et ses modes d’action. Et décide délibérément de s’isoler". Il qualifie le positionnement de LFI de "dangereux" et "irresponsable". Il est indéniable qu’une telle position n’est pas sans influence dans un contexte de désinhibition de certaines pulsions de haine contre les juifs.

Mais bien des choses se sont passées avant, qui relèvent de cette racine. On aura à l’esprit la manifestation « Stop à l’islamophobie » du 10 novembre 2019, à l’appel d’organisations de gauche dont la LFI, où plusieurs personnes arboraient des étoiles jaunes mais à cinq branches, dont épinglées sur des enfants, ce qui n’a donné lieu à aucune réaction de la part des organisateurs. On doit se rendre compte de ce que cela a pu banaliser dans le cadre d’une montée de l’intolérance antisémite, voire du négationnisme. On sait combien, par les signalements qui remontent de longue date au sein de l’Education nationale, comment il devient difficile dans certains établissements d’enseigner la Shoah. Et de faire tout simplement des citoyens pour lesquels la religion et la communauté puissent passer après les valeurs et les principes communs sur lesquels faire société, dont la laïcité qui protège contre le racisme et l’antisémitisme. 

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