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Sociétéil y a 2 heures
Des manifestants brandissent des pancartes où l’on peut lire (de g. à dr.) « À Orléans et ailleurs, unis contre l’antisémitisme », « Avec ou sans kippa, même combat » et « Ce sont les antisémites qui doivent se cacher, pas les Juifs », devant la synagogue d’Orléans, avant une marche silencieuse de soutien au rabbin d’Orléans, à Orléans (centre de la France), le 25 mars 2025. (Image d'illustration)
Des manifestants brandissent des pancartes où l’on peut lire (de g. à dr.) « À Orléans et ailleurs, unis contre l’antisémitisme », « Avec ou sans kippa, même combat » et « Ce sont les antisémites qui doivent se cacher, pas les Juifs », devant la synagogue d’Orléans, avant une marche silencieuse de soutien au rabbin d’Orléans, à Orléans (centre de la France), le 25 mars 2025. (Image d'illustration) © AFP or licensors
Campus français sous tension

Antisémitisme à l'université : pourquoi le militantisme dans la recherche constitue-t-il un terreau inquiétant ?

Des groupes fermés aux étudiants juifs jusqu’aux « sondages » anti-juifs, les universités voient se diffuser un antisémitisme décomplexé, porté par des lectures militantes du conflit israélo-palestinien, des théories complotistes et la confusion entre antisionisme et rejet des juifs. Guylain Chevrier pointe un terreau idéologique (wokisme, radicalités d’extrême gauche) qui essentialise les identités et légitime les dérapages, rappelant des précédents inquiétants. Ce climat fragilise la mission d’émancipation de l’université et expose les étudiants juifs à une stigmatisation croissante. À l’échelle du pays, chaque incident franchit un seuil de désinhibition supplémentaire et rapproche la société d’un point de bascule.

Antisémitisme à l'université : pourquoi le militantisme dans la recherche constitue-t-il un terreau inquiétant ?