Jésus reviens, ils sont devenus fous…
Alban Gervaise assassiné une deuxième fois !
Et ce sont les curés de sa paroisse qui sont à la manœuvre.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Alban Gervaise, médecin militaire et catholique fervent, a été égorgé alors qu'il allait chercher ses enfants à l'école. L'assassin, Mohammed L., a dit avoir agi “au nom de Dieu”. Les voix de ce Dieu-là sont impénétrables.
Les autorités compétentes lui ont rendu un tout petit hommage ne voulant ni faire de bruit, ni stigmatiser. Les curés de sa paroisse ont célébré deux messes à sa mémoire. Trouvant peut-être qu'ils en avaient déjà fait beaucoup, ils sont passés à autre chose.
Ainsi le dimanche 12 juin, ils ont organisé “une rencontre festive chrétiens - musulmans”. Une “rencontre festive” ? Mais que voulait-on fêter ?
Nous n' avons rien contre les rencontres chrétiens - musulmans. Mais était-ce bien le moment ? La décence et le deuil auraient voulu qu’ils s’abstiennent. Ils n’en ont rien fait alors que le sang d’Alban Gervaise n’était pas encore séché. L’église de France est bien malade.
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