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A quand une responsabilisation des entreprises dans le dépistage pour la maîtrise de l'épidémie ?
A quand une responsabilisation des entreprises dans le dépistage pour la maîtrise de l'épidémie ?
©Paul Faith / AFP

Efficacité de la lutte contre la Covid-19

Les entreprises sont prêtes à aider le gouvernement dans sa mission de maîtrise de l’épidémie. Gouvernants et chefs d’entreprise, nos intérêts sont absolument convergents : abaisser les risques de contagion au maximum et permettre une reprise musclée de l’économie.

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon est présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance) et chef d’entreprise (SDME).

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Il faut mettre en garde les autorités contre un énième raté dans la gestion de la crise du COVID-19 : après les masques, les tests antigéniques, le démarrage de la vaccination, une sous-utilisation des autotests représenterait un nouvel échec français ! Loin des luttes politiciennes et de l’influence des lobbys, les patrons se mobilisent pour demander au Gouvernement de nouer un véritable partenariat avec les entreprises : à l’image de ce qui est mis en place au Royaume Uni, où les entreprises jouent un rôle clef dans le dépistage à travers la mise à disposition d’autotests auprès de leurs salariés. Il faut autoriser les entreprises à acheter des autotests et des tests salivaires.

Au-delà des seuls secteurs aujourd’hui complètement fermés (hôtellerie, restauration, culture, sport…) et des drames humains qui découlent de cette situation, toutes les entreprises souhaitent pouvoir reprendre une activité normale en accueillant de nouveau tous leurs collaborateurs qui le souhaitent dans les meilleures conditions sanitaires. Les confinements successifs et le déploiement du télétravail à marche forcée ont créé des situations de solitude et d’isolement, de tensions parfois au sein des foyers, et nos salariés nous demandent de revenir en entreprise. Nous avons le devoir de leur permettre de réintégrer les locaux en leur garantissant un niveau de risque minimal surtout au moment du déconfinement et de retrouver une dynamique humaine et commerciale. 

Autorisez-nous à vous aider avec des solutions qui ont fait leurs preuves à l’étranger ! Au Royaume-Uni, où les terrasses ont réouvert, les entreprises sont non seulement autorisées mais encouragées à fournir des autotests à leurs salariés : ceux-ci sont invités à se tester plusieurs fois par semaine et ils peuvent se rendre sur leur lieu de travail à condition de pouvoir justifier d’un test négatif. Cette précaution permet entre autres ce traçage alors suivi par l’entreprise, ce que nous avons été incapables de faire. Un opérateur d’autotests a la capacité aujourd’hui de fournir en quantité et à grande fréquence des dispositifs complets consistant à mettre à disposition des entreprises une application mobile qui permet aux collaborateurs de conserver le résultat de leurs tests dans leur smartphone et donc de pouvoir contrôler leur non-contagiosité pour travailler dans les meilleures conditions sanitaires possibles sur leur lieu de travail. Une remontée des cas positifs vers les professionnels de santé (et la médecine du travail) en temps réel, permet une prise en charge sans délai. Enfin, des équipes de médecins-experts aident les entreprises à mettre en place les protocoles adaptés à leur activité et à leurs locaux.

Laissez-nous déployer de telles solutions en France ! Autorisez-nous à aider à maitriser cette épidémie ! Comptez sur nous pour créer les conditions d’une reprise économique franche !  Ayez confiance !

Mais pourquoi cette méfiance ? Comment ne pas imaginer que ce sont les lobbys qui refusent de partager les bonnes solutions ? Comment ne pas croire que le Ministère de la Santé est un camp de retranchement ? Tout pour les pharmacies (et encore , quand elles reçoivent les produits) . Pourquoi cet apartheid médical sous de mauvais prétextes ? Qui y gagne ? A qui profite la pandémie ? On recule, on interdit, on limite, on prend du retard… Ce n’est même plus « qui décide » ? mais « qui empêche de décider ? »

Sophie de Menthon

Présidente d’ETHIC

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