"Sale pute". "Merde" : on peut supposer qu’on entend ça lors des réunions du Conseil économique et social <!-- --> | Atlantico.fr
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Rost CESE conseil économique et social
Rost CESE conseil économique et social
©DR / Capture d'écran YouTube / CNews

Ça discute

Certes tous les membres de cette institution si utile ne parlent pas comme ça. Mais il y en a un qui se fait remarquer par son franc-parler.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le Conseil économique et social (environnemental depuis peu) a de la bouteille : il a été créé en 1946. Son objectif : assurer la représentation des forces économiques et sociales de la nation. Sa composition en témoigne.

On y trouve des représentants des syndicats, du MEDEF, des agriculteurs, des PME, des professions libérales, des fonctionnaires. Ils débattent des grandes questions du moment. Et élaborent des rapports que personne ne lit.

Manquait à cette assemblée un représentant des forces vives qu’on ne trouve qu’en banlieue. Cette regrettable omission a été réparée par Hollande. En 2014, il a nommé Rost membre du CESE. Ce dernier est, selon une expression très vide, « impliqué dans la vie des banlieues ».

Il est également rappeur, compositeur et, paraît-il, écrivain. C’est lui qui a composé l’hymne de campagne de François Hollande. On n’en connaît pas les paroles mais on les imagine assez bien. « Si vous ne votez pas pour moi, je vous encule ». « Si vos suffrages vont à Sarkozy je niquerai vos mères ».

A l’évidence c’est ce qui a permis à Hollande de gagner. Il ne pouvait pas faire autrement que remercier Rost. Il aurait pu le nommer ministre de la Culture mais la place était déjà promise à Aurélie Filippetti. Hollande a donc offert un hochet à Rost. Car le CESE sert aussi à récompenser ses obligés.

Rost, fougueux et imaginatif, est très actif notamment sur Facebook. Il a posté une nouvelle photo de lui avec de petites nattes dressées sur sa tête. Une certaine Maeva en a eu le fou rire lui signifiant qu’il ressemblait à un coronavirus.

L’insolente en a pris pour son grade. Elle a été traitée de « pute » et de « merde ». Et très galamment, Rost lui a fait savoir que, moche comme elle était, « même les rats d’égouts en fin de vie ne voudraient pas la pecho ».

Nous nous sommes donné la peine d’aller sur la page Facebook de Maeva. Elle est plutôt jolie. Nous n’avons pas les mêmes goûts que les rats d’égouts. Et c’est bien volontiers que nous laissons Rost en leur compagnie.

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