Olivier Véran répond à Nicolas Bedos suite à son appel sur l'arrêt du port du masque et des gestes barrières<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Bedos
Nicolas Bedos
©Sameer Al-Doumy / AFP

Des propos "à l'emporte-pièce"

Lors de son audition au Sénat, le ministre de la Santé, Olivier Véran, est revenu sur le message posté sur les réseaux sociaux par Nicolas Bedos. Le comédien avait lancé un appel à arrêter les masques et les mesures de lutte contre la Covid-19.

Olivier Véran, le ministre de la Santé, a tenu à réagir suite au message diffusé sur Instagram par Nicolas Bedos. Olivier Véran dénonce des propos "à l'emporte-pièce" et "un effet de tribune". 

"Je pense que dans la période, on doit être extrêmement attentif, surtout quand on a beaucoup d'écoute autour de soi, à notre façon de nous exprimer et au message que nous véhiculons". 

Le comédien et humoriste Nicolas Bedos avait lancé un appel pour arrêter "les masques et les confinements" : 

"Vivez à fond, tombez malade. Nous devons vivre quitte à en mourir. Embrassons-nous, crevons". 

L'artiste a dénoncé dans son texte "un monde de pisse-froid et de donneurs de leçons".

Devant la commission d'enquête du Sénat, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a vivement critiqué le comédien :

"Vivre quitte à en mourir, c'est une phrase à l'emporte-pièce qu'on peut lancer sur un blog, sur un compte Instagram. On peut faire un effet de tribune ou c'est peut être un exutoire personnel". 

Olivier Véran juge que les propos de Nicolas Bedos sont irresponsables : 

"Je pourrais comprendre ce type de réflexion si elle emportait des conséquences sur sa seule santé. On ne peut pas imposer aux gens de prendre soin d'eux malgré eux, mais on peut imposer aux gens de prendre soin des autres malgré eux." 

Olivier Véran estime qu'une "société qui déciderait de faire l'impasse sur ses vieux, une société qui déciderait de faire l'impasse sur ses fragiles, sur ses précaires et sur des morts évitables, ce n'est pas une société dans laquelle j'ai été élevé et dans laquelle j'ai envie d'éduquer mes enfants".

Franceinfo

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