Le "One Planet Summit" se déroule ce mardi 12 décembre à Paris, dans l'attente que les discours se concrétisent en actes.
12 décembre 2017Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Henri Landes est Directeur général de la Fondation GoodPlanet. Il enseigne aussi la politique de l’environnement à SciencesPo Paris depuis 2013 et est le cofondateur de CliMates, un think et do tank sur le changement climatique. Il a également cofondé une start up, Croc, un traiteur bio, local et zéro déchet en Ile-de-France. Franco-américain, il s’intéresse à la comparaison entre la politique américaine et la politique française, notamment sur les questions écologiques. Il est le coauteur avec Thomas Porcher de l'ouvrage sur la COP21, Le déni climatique (novembre 2015) et auteur de Allô Houston, ouvrages respectivement sur la politique climatique internationale et sur la politique américaine. Diplômé de SciencesPo Paris en Affaires internationales et de l’Université de Californie, Davis, Henri Landes a grandi a New York et San Francisco avant de s’installer à Paris en 2009. Il est passionné par la biodiversité marine, et est par ailleurs ancien joueur de tennis de haut niveau.
Le "One Planet Summit" se déroule ce mardi 12 décembre à Paris, dans l'attente que les discours se concrétisent en actes.
Les ambitions sont bonnes, mais la France ne peut pas éternellement se reposer sur ses victoires diplomatiques. Son économie est aujourd'hui bien à la traîne dans la transition écologique, loin derrière l'Allemagne et même la Chine.
Alors que sur de nombreux dossiers internationaux la diplomatie française est de moins en moins influente, le succès de la COP 21 pourrait permettre à la France de jouer le rôle de leader en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Ce vendredi 22 avril, les pays signent l'accord sur le climat à l'ONU. Si la COP 21 représente une étape décisive et nécessaire, elle n'a en rien résolu le problème du changement climatique.
A l'occasion de la journée mondiale de la prévention des catastrophes naturelles, il est intéressant de faire le point sur les menaces qui guettent la France. Si l'Hexagone semblait jusqu'à présent protégé face aux cyclones, cet état de fait pourrait être remis en question par le réchauffement climatique.
Plusieurs mois après la fin de la Cop 21 qui s'est tenue à Paris en décembre dernier, très peu de pays ont ratifié l'accord auxquels sont parvenus les 175 Etats participants à l'issue de cette conférence. Parmi eux, on ne retrouve aucun des principaux pays émetteurs de CO2, ce que dénonce Laurent Fabius dans une tribune parue ce mardi dans "Le Monde". Un constat qui n'est pas vraiment surprenant.
En dépit de la COP21, l'intégration de la question climatique dans les modèles économiques demeure largement insuffisante.
La raréfaction des ressources hydriques est le prochain enjeu environnemental, de sécurité et géopolitique. Si les politiques n'anticipent pas cette crise majeure de l'eau, de nombreux conflits pourraient voir le jour.
Si l'accord de Paris a bien été ratifié par l'Assemblée nationale, c'est désormais aux collectivités locales et aux acteurs privés de faire respecter ces engagements. Une adaptation qui s'annonce délicate dans un contexte de resserrement des budgets et de croissance morose.
L'optimisme de Bill Gates sur la révolution énergétique qui aura lieu d'ici 15 ans n'a rien d'outrancier. L'échéance fixée correspond à la période pendant laquelle des changements majeurs devront avoir lieu.