Plus de la moitié de l'océan serait sujet à une pêche industrielle, soit quatre fois surface des terres arables cultivées, selon les données rassemblées par Global Fishing Watch et basées sur les signaux émis par les navires.
25 février 2018Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Frédéric Le Manach est directeur scientifique de l'association Bloom, qui oeuvre pour le bien commun en mettant en œuvre un pacte durable entre l’homme et la mer.
Plus de la moitié de l'océan serait sujet à une pêche industrielle, soit quatre fois surface des terres arables cultivées, selon les données rassemblées par Global Fishing Watch et basées sur les signaux émis par les navires.
Face à la menace que représente la raréfaction des stocks de poissons pour l'équilibre des océans, plusieurs scientifiques appellent à la fin de la consommation de produits de la mer.
En Afrique de l'Ouest, la surpêche épuise les fonds marins. Les industriels chinois installés dans cette région sont les principaux responsables de ce désastre environnemental.
La Chine est aujourd'hui le premier consommateur de fruits de mer au monde. Cela tombe bien, elle est aussi la première puissance de pêche, devant l'Europe. Un grain de sable vient pourtant bloquer ces rouages bien huilés : il n'y a quasiment plus de poissons dans les mers de Chine. Explication d'un Empire qui prend l'eau.
De nombreux pays pauvres sont victimes de pêches illégales ou de surpêche de la part de grandes puissances de pêches. Ces dernières, en partie des pays du nord, exploitent des ressources auxquelles les pays côtiers ne peuvent pas ou plus accéder, faute de contrôle suffisant ou de population de poissons insuffisantes.