L'artisan du New Deal a déjà été cité en exemple par Arnaud Montebourg pour sa taxation à 92% des revenus au-dessus de 5 millions de dollars. Mais cette comparaison est-elle valable ?
2 février 2014Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Florin Aftalion est professeur émérite à l'ESSEC.
Il a enseigné l’économie et la finance aux universités de New York, Northwestern et de Tel-Aviv. Il a cofondé la collection Libre Echange aux Presses universitaires de France.
Son dernier ouvrage est « Crise, Dépression, New Deal, Guerre », publié en 2012 aux éditions Economica
L'artisan du New Deal a déjà été cité en exemple par Arnaud Montebourg pour sa taxation à 92% des revenus au-dessus de 5 millions de dollars. Mais cette comparaison est-elle valable ?
Lors d'une interview donnée ce week-end, Arnaud Montebourg a comparé la politique de redressement des comptes publics du gouvernement à celle menée dans les années 30 par le président américain Roosevelt. Mais le ministre du Redressement productif connait-il vraiment le bilan du New Deal ?
L'histoire tragique du petit Bruce, devenu Brenda et élevé comme une fille à la suite d'une intervention chirurgicale ratée, témoigne des ravages causés par les tenants de la théorie du genre.
La Réserve fédérale américaine et la BCE ont annoncé des programmes d'achats de titres "non conventionnels" illimités dans le temps. Combien de temps ce processus pourra-t-il continuer sans faire exploser l'inflation ?
A force de rigidifier le travail par des lois rendant difficile les licenciements, on empêche l’adaptation des firmes à ses marchés ce qui se traduit, tôt ou tard, par des plans sociaux massifs et des fermetures d’usines.
Des proches de François Hollande, parmi lesquels Stéphane Hessel ou Michel Rocard, ont signé l'"Appel Roosevelt 2012" qui propose 15 mesures d'urgence pour sortir de la crise. Un appel pour un "New Deal" à la française qui ignore totalement la réalité de la "Grande Dépression" des années 1930.
La Commission européenne a publié la semaine passée ses propositions pour relancer l'emploi. Elle propose une baisse des charges salariales, la libre circulation de la main-d’œuvre, ou la mise en place de salaires minimum modulés par pays et professions. Contre-productif ?
Les réunions entre le lobby bancaire grec et le gouvernement s'enchainent à Athènes pour finaliser l'accord sur l'effacement d'une partie de la dette du pays. Si l'UE s'attend à un accord rapide, un désaccord de seuls quelques créanciers pourrait plonger le pays en faillite dès le mois de mars.
Si le chômage ne baisse pas, ce n'est pas seulement à cause de la morosité de la croissance. Le poids de la dette, l'incertitude fiscale et les obstacles légaux aux licenciements y sont aussi pour beaucoup.
Alors que la Grèce serait prête à discuter d'une restructuration "douce" de sa dette. Une politique monétaire unique peut-elle convenir à un ensemble de pays hétérogènes ?