Avoir un QI supérieur n'a pas que des avantages. A se poser des questions existentielles, les plus intelligents d'entre nous développent des formes d'angoisse différentes, jusqu'à parfois se retrouver à l'écart de la société.
8 mai 2015Le Réseau Atlantico
Best-Of du 9 au 15 novembre
Carlos Tinoco est normalien, agrégé de philosophie, enseignant et psychanalyste. À l’âge de dix ans, il a intégré l’un des premiers centres en France dédiés aux enfants dits « précoces » : Jeunes Vocations artistiques, scientifiques et littéraires. Père de deux enfants, il vit à Paris.
Avoir un QI supérieur n'a pas que des avantages. A se poser des questions existentielles, les plus intelligents d'entre nous développent des formes d'angoisse différentes, jusqu'à parfois se retrouver à l'écart de la société.
Et s’il fallait non pas considérer les aptitudes supérieures des "surdoués" mais plutôt se demander ce qui inhibe l’intelligence "normale" ? Et s’il n’y avait pas de "dons" particuliers, mais un type de positionnement psychique, un certain rapport au monde, qui produirait des résultats remarquables sans relever pour autant d’une faculté cérébrale ? En bout de ligne, que signifie vraiment "être intelligent" ? Extrait de "Intelligents, trop intelligents", de Carlos Tinoco, publié aux éditions JC Lattès (2/2).
Et s’il fallait non pas considérer les aptitudes supérieures des "surdoués" mais plutôt se demander ce qui inhibe l’intelligence "normale" ? Et s’il n’y avait pas de "dons" particuliers, mais un type de positionnement psychique, un certain rapport au monde, qui produirait des résultats remarquables sans relever pour autant d’une faculté cérébrale ? En bout de ligne, que signifie vraiment "être intelligent" ? Extrait de "Intelligents, trop intelligents", de Carlos Tinoco, publié aux éditions JC Lattès (1/2).