Turkménistan : découvrez "les portes de l'enfer", en plein coeur du désert de Karakoum<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Crédits Photo: Capture d'écran Youtube
Depuis 40 ans, au cœur du désert de Karakoum, au Turkménistan, des flammes lèche les parois du cratère Darvaza.

Welcome to hell

Turkménistan : découvrez "les portes de l'enfer", en plein coeur du désert de Karakoum

Depuis 40 ans, à cause d'une erreur de calcul de scientifiques soviétiques, des flammes lèchent les parois du cratère Darvaza. Pour la plus grande joie des touristes.

On les appelle "les portes de l'enfer". Depuis 40 ans, au cœur du désert de Karakoum, au Turkménistan, des flammes lèche les parois du cratère Darvaza. Des bourrasques d'air brulant s'échappent ce trou profond de 20 mètres et de 70 mètres de diamètre. En été, la température y atteint 50 degrés, en hiver elle tombe à moins 20 degrés. Et même si le sol s'effondre par endroits au bord du cratère, aucune grille de protection ne l'entoure. Et bien que rien ne signale le cratère quand on traverse le désert de Karatoum, les guides savent où bifurquer, pour y emmener leurs touristes. 

Ce phénomène surprenant résulte d'une erreur de calculs des savants soviétiques. En 1961, les géologues soviétiques ont commencé à forer pour prospecter. "En forant, ils sont tombés dans une poche souterraine, le matériel de forage y a disparu, mais heureusement personne n'est mort. Comme ils craignaient que le cratère n'émette des gaz empoisonnés, ils ont décidé d'y mettre feu", a raconté à l'AFP Anatoli Bouchmakine, géologue turkmène. Ainsi donc les scientifiques espéraient brûler le gaz jusqu'à son extinction.

Aujourd'hui, ces flammes, qu'aucun expert turkmène n'a jamais réussi à éteindre, sont le symbole de l'étendue des réserves de gaz du Turkménistan, les quatrièmes plus vastes au monde. 

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !