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Fatiha Agag-Boudjahlat et Sandrine Rousseau avaient débattu sur le port du voile en 2021.

Port du voile

Soutien aux femmes iraniennes : la réponse de Fatiha Agag-Boudjahlat à Sandrine Rousseau qui avait qualifié le voile de potentiel « embellissement »

En 2021 sur le plateau de LCP, Fatiha Agag-Boudjahlat et Sandrine Rousseau avaient débattu sur le port du voile à l’occasion d’une campagne d’affichage controversée du Conseil de l’Europe.

Des milliers de personnes ont défilé à Paris ce dimanche pour condamner la répression en Iran des manifestations déclenchées par la mort de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs. Sandrine Rousseau a été hué lors de cette manifestation en raison d’anciens propos sur le voile, qu’elle avait qualifié de potentiel « embellissement » en 2021 sur le plateau de LCP. Interrogée sur France Inter ce lundi matin, l’écologiste néo-féministe a affirmé que toutes les femmes avaient été sifflées :

« Ce qui s’est passé hier, c’est que les trois femmes de gauche qui ont parlé, Manon Aubry mais aussi Laurence Rossignol et moi-même, avons été sifflées. Pourquoi dans une manifestation, qui est une manifestation de soutien aux femmes, les femmes sont-elles sifflées? ».

L’entretien de 2021 a été depuis exhumé sur les réseaux sociaux. A l’époque, Fatiha Agag-Boudjahlat, enseignante et essayiste, dénonçait sur le plateau de la chaîne LCP la campagne lancée par le Conseil de l’Europe célébrant la diversité avec le slogan « la liberté dans la hijab ». Cette campagne avait suscité de vives réactions. L’affiche avait finalement été retirée depuis.

Selon Fatiha Agag-Boudjahlat, de l’argent public a été utilisé pour financer cette campagne orwélienne. Les slogans laissaient entendre que la joie et la liberté étaient dans le port du hijab. Cette campagne reprenait des éléments de langage des islamistes dans le but de normaliser une pratique patriarcale, rétrograde et sexiste.

Sandrine Rousseau participait à ce débat à l’époque sur LCP. Fatiha Agag-Boudjahlat a rappelé à Sandrine Rousseau, lors de cette émission, les difficultés des femmes iraniennes face à l’obligation du port du voile. Selon elle, « la religion n’est pas l’identité irréductible des femmes. La religion est un choix ».

Sandrine Rousseau avait réagi sur le plateau à l’époque. Elle se désolait que le corps des femmes et la manière dont elles s’habillent soient encore un sujet. Elle avait également confirmé que les religions sont patriarcales et avait qualifié le port du voile comme un potentiel « embellissement ».

La séquence et le débat entre Fatiha Agag-Boudjahlat et Sandrine Rousseau sont à découvrir à partir de la 45eme minute de la vidéo : 

LCP

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