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Prise de becs sur l'accord entre le PS et les Verts

Les déclarations de Jean-Vincent Placé n'ont visiblement pas plu à François Rebsamen, proche de François Hollande. Le maire de Dijon a appelé l'élu des Verts à "parler autrement". Placé, lui, appelle au calme.

Tous les deux aspirent à devenir ministre de l'Intérieur. D'un côté François Rebsamen, 60 ans, maire de Dijon, patron des sénateurs socialistes, et proche de François Hollande. De l'autre, Jean-Vincent Placé, 43 ans, élu en septembre sénateur de l'Essonne, et bras droit de Cécile Duflot chez Europe Écologie-Les Verts.

En attendant, les deux hommes ont réglé leurs compte par médias interposés. C'est Jean-Vincent Placé qui a lancé les hostilités. Le jeune sénateur est furieux que François Hollande ait pris ses distances avec l'accord liant le PS à EELV, et qu'il ait tendu la main à François Bayrou. Lundi après-midi, le négociateur Vert a menacé : "Je pense qu'il a intérêt à rectifier le tir pour écouter davantage d'une part son propre parti et d'autre part ses alliés et d'une façon plus générale les Françaises et les Français. Ce n'est pas parce que l'on a la confiance des Françaises et des Français un jour tous les 5 ans que l'on a raison sur tout."

Ce matin, mardi 29 novembre, François Rebsamen a répond à Jean-Vincent Placé sur Europe 1. "Il a intérêt à parler autrement", a déclaré le président du groupe socialiste au Sénat.

Plus tard dans la matinée, Jean-Vincent Placé a appelé à l'apaisement à gauche. "Je ne suis ni dans la menace, ni dans le conseil", a assuré l'élu de l'Essonne, toujours sur Europe 1. "François Hollande a dit le 16 octobre : "Je veux être le président d'une République équilibrée, contractualisé et décentralisée". Je pense qu'il doit trouver son équilibre, y compris par rapport à son propre parti et par rapport à ses partenaires", a recommandé Jean-Vincent Placé, ajoutant que c'est valable pour tous, et "aussi pour moi".

Invité à commenter la mise en garde du sénateur-maire de Dijon, il s'est contenté de dire : "Je ne veux pas d'oukase, de propos autoritaires".
"Je voudrais qu'à gauche on débatte des vrais sujets. Je dis maintenant : halte au feu ! Cet accord, il est là. Il vaut ce qu'il vaut, ce n'est ni la Bible, ni le Livre rouge, il a vocation évidemment à évoluer".

Vu sur Le Figaro

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