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Macron : "Vous m'avez parlé comme si j'étais le Président du Burkina Faso"

Le discours du 28 novembre donné à l'Université de Ougadougou a été suivi d'une séance de questions-réponses mémorable : extraits.

Après un discours long de plus d'une heure et demi sur la jeunesse africaine, Emmanuel Macron a entamé une séance de questions réponses avec les étudiants qui restera dans les annales, de part un déroulement assez chaotique dans lequel le Président Français s'est presque retrouvé dans une posture de professeur face à une grande classe excitée. A ses côtés, impassible, le Président burkinabé tentait de temps en temps d'obtenir le silence d'un mouvement des mains. 

De son côté Emmanuel Macron, tout en gérant les nombreuses réactions d'une salle qui semble-t-il ne lui était pas acquise, s'est retrouvé obligé d'affronter des questions parfois assez audacieuses ou du moins polémique. Sans se départir ni de son ton pédagogique, parfois avec un peu d'acidité, comme quand il dit à un étudiant d'aller travailler ses cours d'Histoire Géographie ou de Sciences politiques, il a beaucoup joué avec son auditoire. Un autre exemple amusant est le moment où après une question sur les mauvaises conditions de vie de l'Université, notamment concernant la climatisation il a vu le Président Kaboré se lever et quitter un instant la salle. Il commente alors en déclarant qu'il est parti réparer la climatisation. Hilarité dans la salle. Pas sûr en revanche que son hôte a apprécié. Il s'est ensuite fâché quand une jeune femme lui a demandé pourquoi les Français envoyaient des soldats et pas d'argent.

La situation cocasse devient ubuesque quand plusieurs étudiants en viennent à vouloir s'adresser à lui en même temps et que voulant répondre à tous, il se met lui-même à gérer les demandes de questions. Mais la situation semble inextricable, tout le monde veut parler, et Emmanuel Macron, sans trop paraître déstabilisé mais plutôt amusé par la situation, finit par mettre fin aux questions pour aller visiter une école avec le Président Kaboré. Deux heures et demi après s'être installé à la tribune. 

Les questions dans leur intégralité : 

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