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Crédits Photo: Euronews
Les ravages du réchauffement climatique en Serbie

Les ravages du réchauffement climatique en Serbie

Alors que l'été 2023 s'annonce comme celui de tous les records, et notamment pour les pays de la méditerranée, le pays des Balkans fait face lui aussi à de plus en plus de conditions météorologiques extrêmes.

Feux de forêt, inondations, températures record, sécheresse, la Serbie ne compte plus les épisodes météorologiques extrêmes, destabilisant profondément l'agriculture du pays. Avec pour principale cause pour tous les experts, comme pour toute la méditerranée, le changement climatique.

Pour Dejan Ivanisević, agriculteur à une centaine de kilomètres de Belgrade, l'incompréhension face à la dureté et à la récurence des phénomènes est totale : "Nous arrivons à des niveaux extrêmes en matière de sécheresse, de réserve d'eau. Je ne comprends absolument pas ce qu'il se passe." Au mois de mai, ses champs ont été touchés par des inondations, cette fois ci, c'est la sécheresse qui frappe.

"Il y a encore un mois, le maïs et le soja poussaient ici. Puis, il y a eu de fortes pluies, un lac s'est formé et les cultures n'ont pas résisté. Et la souffrance des producteurs ne s'arrête pas là. Après les inondations, il y a eu la sécheresse." explique Petar Alimpijević, correspondant d'Euronews en Serbie.

"Je commence à me décourager", déplore Dejan Ivanišević.  "J'ai d'abord travaillé la terre parce que j'aime ça. On se retrouve tous ensemble, on produit quelque chose. C'est très agréable de produire de ses propres mains. Après tout, c'est pour nourrir au moins son village ou sa famille."

Alors que Le pays est confronté à des orages extrêmes, en cette mi-juillet, le thermomètre affiche 38 degrés dans certaines régions de Serbie.

"Au cours des dix dernières années, nous avions trois vagues de chaleur par an, alors que cette année, nous en avons déjà cinq. Quant à la pluie, il tombait en moyenne 50 litres par mètre carré lors des mois de juin et juillet. Aujourd'hui, il peut tomber la même quantité en l'espace de 12 heures." selon Petar Alimpijević.

Ces conditions climatiques favorisent la sécheresse, l'ennemi des agriculteurs.

Euronews

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