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Bientôt dans les rayons

Les États-Unis disent oui au poulet fabriqué en laboratoire

Après le poulet d'élevage, bientôt le poulet de « culture » ? Le ministère américain de l'Agriculture a donné son feu vert mercredi à deux entreprises qui produisent de la viande de poulet de synthèse.

Upside foods et Good Meat, les principales actrices du secteur, ont salué cette décision et indiqué vouloir rapidement les commercialiser dans des restaurants.

« Cette autorisation va fondamentalement changer la manière dont la viande atterrit sur nos tables », s'est réjoui le patron d'Upside foods dans un communiqué de presse.

Ce poulet est très différent des substituts d'origine végétale comme les « steaks » de tofu et de soja. En effet, la viande artificielle implique un processus particulier : des cellules sont prélevées sur des animaux, puis cultivées en laboratoire dans des bioréacteurs pour se multiplier et enfin aboutir à une escalope ou une cuisse de poulet, après passage dans un moule. 

Si les partisans de la viande artificielle mettent en avant un moindre impact carbone par rapport à de la véritable viande, ses conséquences environnementales restent pour l'instant très floues. Des études suggèrent même qu'il pourrait être supérieur sur le long terme à celui de l’élevage.

Quant à son coût, il reste pour l'instant relativement élevé. Future Meats a ainsi déclaré pouvoir produire un kilo de poulet cultivé pour 15 dollars, loin des 10 dollars pour de la « vraie » viande. Le prix pourrait cependant décroître avec de nouvelles méthodes et l'élargissement du marché.

En Europe, la viande de laboratoire n'est pas prête d’être commercialisée. « La mise sur le marché des nouveaux aliments dépend d’un examen validé par les autorités sanitaires de chaque État membre. On en est encore loin », explique ainsi Jean-François Hoquette, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) auprès de Ouest France.

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