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Crédits Photo: Capture d'écran Youtube / Euronews

Bras de fer politique

La violente charge de Mariano Rajoy contre les indépendantistes catalans

Mariano Rajoy était entendu ce mercredi par le Tribunal suprême de Madrid dans le cadre du procès de douze séparatistes catalans accusés de sédition. Mariano Rajoy est un témoin-clé lors de ce procès. 

L'ancien Premier ministre espagnol au moment de la tentative de sécession à l'issue du référendum d'autodétermination, organisé le 1er octobre 2017 en Catalogne, n'a pas manié la langue de bois lors de son audition. Il s'est notamment expliqué sur le recours à l'article 155 et sur la mise sous tutelle de la Catalgone. 

"Ces 6 et 7 septembre (les dates de la convocation du référendum catalan ndlr) resteront dans l'Histoire de notre pays. Quand les droits des députés de l'opposition ont été violés. Quand on a littéralement liquidé la législation en vigueur, la constitution espagnole et le statut d'autonomie de la Catalogne, qui ont été remplacés par une loi appelée la loi de transition juridique. Vous comprenez bien qu'aucun chef de gouvernement ne peut regarder ailleurs quand se produisent des situations de la sorte". 

Mariano Rajoy était cité à comparaître par la formation politique d'extrême droite Vox. 

L'ancien Premier ministre a une nouvelle fois pointé du doigt l'attitude et le rôle des dirigeants indépendantistes Carles Puigdemont et Artur Mas. 

Mariano Rajoy a tenu à défendre la souveraineté de l'Espagne : 

"Moi, je considère qu'aucun président de gouvernement d'aucun pays, et dans le cas présent d'une démocratie avérée comme l'Espagne, ne peut accepter que quelqu'un essaye de liquider la législation. C'est ce qui est arrivé. Du point de vue démocratique, ce fût lamentable".

Le Tribunal suprême va accélérer le calendrier des audiences pour que la justice puisse être rendue avant l'échéance politique des élections législatives anticipées du 28 avril 2019. 

L'ancien président du gouvernement régional, Carles Puigdemont, échappe au jugement car il est actuellement exilé en Belgique. Son adjoint Oriol Jungueras risque en revanche une peine pouvant aller jusqu'à 12 ans de prison. 

Euronews

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