Soutien à Gaza
Jean-Sébastien Ferjou : « Vous croyez vraiment que c'est en se roulant par terre à Sciences Po que vous allez obtenir un cessez-le-feu ? »
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le site historique de l’école a été occupé par une centaine d’élèves révoltés par la situation humanitaire à Gaza, réclamant d’« investiguer » les relations de Sciences-po avec des universités israéliennes. Des négociations ont lieu avec la direction de Sciences-po, sans succès. Vers 11 heures, ordre est donné d’évacuer les locaux. Au total, 91 personnes sont évacuées, selon le bilan donné par la préfecture de police.
Au sien de l’institution, une pétition interne dénonçant « la répression » par la direction « de l’activisme propalestinien » a été signée plus de 1 700 fois. « C’est un gâchis : l’administration n’a fait que de la communication, les pro-Palestine ne cherchent pas l’apaisement, les pro-Israël n’entendent pas la souffrance des Palestiniens, et l’État a manqué de se taire », souffle un étudiant.
Vendredi 3 mai, d’autres sites ont été perturbés par des manifestations pro-palestiniennes et un appel a été lancé par l’Union syndicale lycéenne, pour un « blocus des lycées pour un cessez-le-feu à Gaza et la reconnaissance de l’État palestinien » en début de semaine.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !