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Interview et mise au point

Jean-Sébastien Ferjou, directeur d'Atlantico, était l'invité d'Europe 1 pour réagir à l'interview conduite par Marlène Schiappa dans Paris Match

Le directeur de la rédaction d'Atlantico Jean-Sébastien Ferjou était l'invité d'Europe matin sur Europe 1 ce vendredi 13 juillet.

Invité par Raphaelle Duchemin à l'émission Europe Matin sur la radio Europe 1, Jean-Sébastien Ferjou, directeur d'Atlantico réagissait à l'interview de Claire Chazal dans Paris Match dont la particularité a été d'être conduite par …Marlène Schiappa.  "Qu'elle interviewe Claire Chazal, pourquoi pas. Franchement cela n'empêche pas la terre de tourner. En revanche qu'ensuite elle essaye de nous faire croire que c'est un engagement pour la cause des femmes, je pense qu'il y a quand même des limites" a déclaré l'éditorialiste. Une intervention à découvrir en intégralité dans la vidéo ci-dessus.

Interpelé sur Twitter par un compte (non authentifié) du nom de "LaRem Sarthe", le directeur d'Atlantico met les choses au point sur le même réseau social.

 "Puisque vous avez soutenu le vote d’une loi -scélérate- sur les Fake news, vous devriez faire attention. Il n’y a jamais eu sur Atlantico d’article dont le titre ou la thèse auraient traité Marlène Schiappa de Reine des salopes.  Il y en a eu un dont le titre était : « Les filles bien n’avalent pas ! C’est le titre d’un des livres de Marlène Schiappa. L'Express avait publié un article révélant qu’elle était l’auteur sous pseudo de livres « érotiques »

L’un d’entre eux portait sur une jeune bourgeoise de Neuilly à la recherche du frisson avec des jeunes banlieusards du 93. Extrait : "Bouffe-moi la chatte" - Il s'exécute, (...) comme il lèche un côté de mon sexe, je lui lance: "Applique-toi, bordel! Au centre ! Sans déborder!". Pour revenir à nos moutons, l’auteur de l’article publié sur Atlantico, un pamphlétiste, s’y demandait si Mme Schiappa était une fille bien après qu’elle avait refusé à Alain Finkielkraut le droit à la critiquer sur une forme de complaisance avec l’islamisme. M. Finkielkraut ne l’aurait critiqué selon elle que parce qu’elle était « une femme, jeune, benjamine du gouvernement, issue de la société civile, élevée dans les quartiers populaires ». À l’époque, pour défendre la présence d’un candidat LaRem face à Manuel Valls, Marlène Schiappa avait écrit une lettre sur le voile islamique et les sorties scolaires ou l’absence -selon elle- d’antisémitisme dans les quartiers populaires. Plutôt que de répondre à Alain Finkielkraut sur le fond, Mme Schiappa avait choisi de ne voir en lui qu’un vieux mâle blanc à la parole automatiquement disqualifiée par ce seul statut (et un faux philosophe puisqu’elle le ramenait au rang de « chroniqueur télé »). L’expression « La reine des salopes ? » -odieuse et indéfendable- n’était utilisée qu’en annexe en raison d’un dysfonctionnement de la rédaction. Je ne l’aurais jamais validée même si j’en assume la responsabilité. Je l’avais faite supprimer dès que j’en avais eu connaissance. Je m’en étais excusé publiquement. Marlène Schiappa a depuis fait mention de l’épisode dans quasiment tous les portraits qui lui ont été consacrés comme si nous avions écrit un article dont le titre et l’intention auraient été de la traiter de Reine des salopes. Fake news. Mme Schiappa ayant transformé cet article en arme politique a son avantage -et c’est de bonne guerre- j’ai donc fini par avoir moins de regrets alors même que l’épisode m’avait mortifié tant l’emploi de ces mots ne reflète en rien ce qu’est Atlantico. Je ne sous-estime aucunement la violence qu’avait subie Mme Schiappa en lisant ces quelques mots juxtaposés à l’article sur elle et Alain Finkielkraut. Mais si une expression malheureuse -encore une fois odieuse et indéfendable- était le pire de la violence sexiste dans ce pays, nous vivrions dans un pays formidable. Personne ne devrait se faire attaquer verbalement sur le fondement de son identité. Malheureusement, beaucoup de femmes en France subissent de bien pires atteintes à leur dignité comme à leur intégrité physique. Voilà voilà."

Vu sur Europe 1

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