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La mort de Mahsa Amini lors de sa détention a provoqué une vague d'indignation et de colère en Iran.

Police des moeurs

Iran : la mort de Mahsa Amini lors de sa détention suscite l'indignation et la colère

Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes d'Iran ce lundi pour dénoncer la mort d'une jeune femme lors de sa détention par la police des mœurs.
Arrêtée le 12 septembre car son voile ne cachait pas suffisamment ses cheveux, Mahsa Amini, 22 ans, est tombée dans le coma. La jeune femme est décédée quelques jours après à Téhéran où elle était en déplacement. 
Le jour de son décès, la télévision d'Etat a diffusé une courte vidéo de surveillance montrant une femme présentée comme Mahsa Amini s'effondrer dans les locaux de la police après une discussion avec une policière. 
Des rassemblements se sont déroulés Téhéran, Mashhad et à Sanandaj, capitale de la province iranienne du Kurdistan d'où était originaire la victime. Les manifestants souhaitaient dénoncer le rôle des autorités dans ce décès et exprimer leur colère face à cette tragédie.
En Iran, le code vestimentaire oblige les femmes à se couvrir les cheveux en public. Son respect est surveillé par une police des mœurs qui interdit aussi aux femmes de porter des manteaux au-dessus du genou, des pantalons serrés et des jeans troués ou encore des tenues de couleurs vives.
Depuis la mort de Mahsa Amini, les forces de l'ordre nient toute responsabilité dans son décès et soutiennent qu'elle est morte d'un arrêt cardiaque. 
Le président iranien Ebrahim Raisi a demandé l'ouverture d'une enquête.
En signe de contestation, sur les réseaux sociaux et dans les rues, certaines femmes publient des vidéos d'elles coupant leurs cheveux ou brûlant leur hijab.
Euronews

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