Chicago : un homme atteint de dystrophie musculaire conclut un marathon en 17 heures<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Sport

Le vrai vainqueur

Chicago : un homme atteint de dystrophie musculaire conclut un marathon en 17 heures

Les médecins disaient pourtant de ce Vénézuélien, à sa naissance, qu'il ne pourrait jamais marcher. Âgé de 38 ans aujourd'hui, il leur adresse un vigoureux démenti...

Les rues avaient été ouvertes de nouveau au public, le chrono arrêté. Mais le marathon de Chicago n'était pourtant pas tout à fait terminé, ce dimanche 13 octobre, alors qu'un coureur était encore en lice. C'est pourtant celui qui aura probablement recueilli le plus d'applaudissements : Maickel Melamed, un Vénézuélien de 38 ans, a franchi la ligne d'arrivée après 16 heures et 46 minutes d'efforts.

Cet homme n'est en effet pas un coureur comme les autres : atteint de dystrophie musculaire (une maladie qui pétrifie les muscles au sein même de l’organisme), les médecins qui s'étaient occupés de lui à sa naissance pensaient qu'il ne parviendrait jamais à marcher. Il a pourtant réussi ce tour de force, vers 1h30 du matin. «Si vous en rêvez, faites en sorte que cela se produise » a-t-il déclaré une fois parvenu au bout de son effort. A noter que ce miraculé, psychothérapeute à Caracas dans le civil, n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il avait déjà conclu des marathons à Berlin et New York.

Un exploit plus grand encore que le temps - pourtant canon - du vainqueur de l'épreuve : le Kenyan Denis Kimetto a en effet réalisé le troisième marathon le plus rapide de l'histoire, concluant ces 42 kilomètres et 195 mètres en 2 heures, 3 minutes et 45 secondes.

L'histoire de Maickel Melamed rappelle celle de Claire Lomas qui, en 2012, avait bouclé le marathon de Londres en 16 jours avec des jambes bioniques...

Vu sur ABC Chicago

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !