Robotisation, intelligence artificielle, innovation frugale... : ces avancées technologiques qui changent la face du monde <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
le livre de Martin Ford "The rise of the robots : technology and the threat of a jobless future" est un des meilleurs livres de l’année dans le domaine de l’évolution de l’économie.
le livre de Martin Ford "The rise of the robots : technology and the threat of a jobless future" est un des meilleurs livres de l’année dans le domaine de l’évolution de l’économie.
©

Revue d'analyse financière

Régulièrement, Jean-Jacques Netter, Vice Président de l’Institut des Libertés, publie les notes de son cahier concernant les ruptures économiques, les frictions géopolitiques, les fractures idéologiques et les évolutions technologiques de notre société. Cela peut permettre, essentiellement à partir de livres qui ne s’inscrivent pas forcément dans le court terme ou le politiquement correct, de regarder la réalité telle qu’elle est aujourd’hui ou de faire apparaître de nouveaux angles d’évolution…

Jean-Jacques Netter

Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est vice-président de l’Institut des Libertés, un think tank fondé avec Charles Gave en janvier 2012.

Voir la bio »

Robots : le livre de Martin Ford "The rise of the robots : technology and the threat of a jobless future" est un des meilleurs livres de l’année dans le domaine de l’évolution de l’économie. Il est nettement plus pessimiste que "The second machine age" de Erik Brynjolfsson paru l’année dernière !

CRISPR : c’est le nom d’un nouvel outil développé par George Church à Harvard, dans le domaine de l’ingénierie génétique. Dans son livre "Regenesis : how synthetic biology will reinvent nature and ourselves", il explique qu’il va devenir plus facile de modifier des gènes. Cela permettra de soigner de nombreuses maladies, de ralentir la vieillesse, de recréer des espèces disparues. Il n’y aura plus selon lui aucune limite à l’innovation.

Intelligence artificielle : Ray Kurzweil se considère lui-même comme le Pape du transhumanisme. Son livre "Transcendent man" a eu beaucoup d’influence sur les universités américaines. Ses admirateurs parlent de lui comme "l’ultime machine à penser" et "l’héritier légitime de Thomas Edison". Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, dit de lui qu’il est "le meilleur qu’il connaisse pour prédire le futur de l’intelligence artificielle".

Pour ses détracteurs, il est "l’un des plus grands bonimenteurs de notre époque" et surtout "un dingue narcissique obsédé par sa longévité".

Progrès : Robert Redeker vient d’écrire l'éloge funèbre du progrès. Dans son livre "Le progrès ? point final", il montre qu'il a été une religion de remplacement qui fondait tous les régimes modernes. Il explique ensuite clairement que le progrès était le chaînon caché entre la démocratie et le totalitarisme. Aujourd’hui, cette mort du progrès annonce pour lui le retour de Dieu. D'ailleurs les bataillons de Dieu se sont déjà remis à parader et à tuer. C'est la revanche de Dieu.

Ruptures : la mutation que nous sommes en train de vivre ne se produit que tous les trois cents à cinq cents ans. Pour Jean Staune, dans "Les clés du futur", nous sommes dans l'ère du post-capitalisme, car même dans l'industrie, c'est la connaissance, la créativité, l'innovation qui permettent de dégager les marges les plus importantes et non les capitaux. Cependant, le capitalisme va évoluer dans un monde à trois dimensions ; économique, sociale et environnementale. L'espoir de faire naître une économie plus respectueuse des autres et des ressources de la planète.

Innovation frugale : dans son livre "L'Innovation frugale, comment faire mieux avec moins", Navi Radjou, enseignant à l'Université de Cambridge, explique qu’il faut faire de meilleurs produits en dépensant moins. C’est la raison pour laquelle il est régulièrement invité par de grands groupes comme la SNCF, Air Liquide ou encore IBM pour expliquer ses idées. Les économistes hétérodoxes ne l’aiment pas du tout, car il se veut libéral. Il est hostile aux interventions étatiques trop pesantes.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !