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Pourquoi le péril qui cerne aujourd'hui la France est plus terrible que celui qui l’a mise à terre en 1940
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Chroniques du pot aux roses

François le pape met les crimes récents au débit de "petits groupes de fondamentalistes". Il se trompe doublement. Rien qu’en France, les individus soupçonnés de faire potentiellement partie de ces "petits groupes" se comptent par milliers. Et ce ne sont pas tant des "fondamentalistes" que des individus au savoir religieux sommaire qui poursuivent un projet social visant à la destruction d’un ordre qu’ils exècrent.

Google et Yahoo, internet

Serge Federbusch

Serge Federbusch est président d'Aimer Paris et candidat à l'élection municipale de 2020. Il est l'auteur de La marche des lemmings ou la 2e mort de Charlie, et de Nous-Fossoyeurs : le vrai bilan d'un fatal quinquennat, chez Plon.

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1 - De la faillibilité pontificale

Frères Chrétiens ! Je n’embrasse pas votre foi et suis un ignorant. Aussi pardonnez avec charité et compassion cette incursion délicate en votre théologie. Soumis à la tentation de commenter l’actualité, j’offenserai à coup sûr certains d’entre vous.

L’affirmation dogmatique qui veut que le pape ne peut faillir lorsqu’il parle doctrine n’est pas extensible à ceux qui l’ont désigné, c’est une évidence. Comme les Français ont failli en votant pour un piètre François en 2012, le Sacré collège, en mars 2013, s’est sérieusement fourvoyé en désignant comme souverain pontife un François d’adoption, sorte de figure péroniste versée dans la communication, mal séculaire. Venu de sa lointaine Argentine, l’homme n’a visiblement que peu conscience des forces sauvages qui agitent l’Orient depuis les temps bibliques. Il croit que l’Islam est religion de paix et d’amour alors qu’il brille surtout des feux de la conquête et de la soumission depuis les premiers temps de sa prédication.

Il existe certes des illuminés chrétiens et on compte quelques meurtriers ces dernières années parmi eux. Mais il s’agit d’une poignée de possédés au sens dostoievskien du terme, isolés et sans aucune doctrine. Les massacres et assassinats commis au nom de l’islam ont fait des dizaines de milliers de victimes dans le même temps. Il existe donc un problème spécifique et politique lié à cette religion. Nier l’évidence est pire que mentir, c’est insulter le réel.

François le pape met les crimes récents au débit de "petits groupes de fondamentalistes". Il se trompe doublement. Rien qu’en France, les individus soupçonnés de faire potentiellement partie de ces "petits groupes" se comptent par milliers. Et ce ne sont pas tant des "fondamentalistes" que des individus au savoir religieux sommaire qui poursuivent un projet social visant à la destruction d’un ordre qu’ils exècrent.

On dirait que l’évêque de Rome, pour fonder sa comparaison, n’a retenu des crimes musulmans que ceux qui frappent spécifiquement les Chrétiens en tant que Chrétiens. Mais le problème est bien plus vaste et, du coup, sa comparaison n’est pas raison.

Quant au fond de cette triste affaire, à savoir l'inflexion (et non l’abandon) de la loi du talion dans les évangiles, je ferai humblement remarquer qu’elle concerne les gifles et les manteaux volés et pas les vies ôtées. On peut sans doute éviter l'embrasement de la vengeance en ne répliquant pas aux atteintes à l’amour propre et aux intérêts véniels. On n'arrête pas l'escalade de la haine en ne répliquant pas durement aux assassins maléfiques. Jadis l'Afghanistan était peuplé d'hindouistes qui ne se protégèrent pas quand les musulmans les exterminèrent. Depuis, ce pauvre pays vit dans les troubles et la misère de ces crimes impunis.

Les principes de Peter et de Pierre ne feraient-ils désormais plus qu’un ?

2 – Pourquoi tant de faiblesse ?

Aussitôt, la presse socialisante et subventionnée et tous les bien-pensants se sont précipités sur les propos pontificaux pour éviter à nouveau de se poser la question de la spécificité de l'islam et échapper à la cruelle conclusion que les "damnés de la terre" qu’ils prétendaient défendre depuis des lustres forment pour certains de redoutables assassins qui ont juré la perte de leur monde de bobis (bourgeois-bisounours).

Après la marche des lemmings dits "Charlie", les vocalises de la cour des Invalides et les cierges de la place de la République, il ne leur reste plus qu’à prier en direction du Saint Siège. Les catholiques zombies sortent de la pénombre.

Mais, au fait, pourquoi tant de résignation, d’abattement et d’apathie parmi les Français, pas seulement de gauche du reste ? La raison tient à ce qu’ils ont, depuis des décennies et de manière croissante, délégué à l’Etat et à sa puissance tutélaire leur confort et, pour finir, leur sécurité et jusqu’à leurs réflexes vitaux.

Dans un pays où près de 60 % de la richesse "produite" passe tous les ans entre les mains des bureaucrates, où un pourcentage au moins équivalent de la population est tributaire, directement ou indirectement, de la puissance publique, l'individu évolue dans un monde ouaté qui, quand la violence le déchire soudain, le laisse pantelant et accablé. Les bonnes gens ont de moins en moins prise sur leur argent, leur patrimoine, leurs sacs en plastique, leur culture, leur domicile, leur emploi, leur véhicule, leur progéniture et leur intégrité même.

Cette sidération frappe autant les soi-disant élites que les masses, ainsi qu’on l’observe en entendant Hollande ou Valls. Dire que l’arsenal juridique actuel est suffisant alors que les crimes continuent de plus belle revient à avouer qu'on ne l'utilise pas ou qu’il n’est pas en réalité adapté. La position gouvernementale est intenable.

Envers et contre toute évidence, on enfouit la tête dans le sable pour ne pas voir qu’un ennemi mortel est dans notre sein. La tentation du déni est encore plus puissante que du temps d'Hitler où la menace était essentiellement extérieure. En ce sens, le péril qui cerne la France est aujourd'hui plus terrible que celui qui l'a mise à terre en 1940.

Il est pathétique de voir comment la présence de quelques musulmans à des messes -  tour des futurs propriétaires ? – a été portée en triomphe par des commentateurs avides de se rassurer. Tout cela durera jusqu'aux prochains massacres. Quand la morsure de la réalité sera trop douloureuse pour que les calmants fassent encore effet, il faudra qu'une sorte d'évidence marxiste s'impose. C'est par le contrôle de l’Etat, aujourd'hui l'idiot utile des terroristes, que l'on trouvera les moyens de venir à bout de cette maladie.

3 – L’homme de la situation

Mou-Président, qui obtient les pires résultats du monde occidental en matière économique et de sécurité, a décidé de prendre la tête d’une coalition médiatique de chefs d’Etat anti-Trump. La probabilité de l’élection du magnat américain va augmenter sensiblement.

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