Patricia Cahuzac : trompée en long, en large et en travers, mais pas responsable de "l’affaire" ?, Vanessa Paradis/Johnny Depp : la rupture en chansons, révélations

Qu’est-ce qu’on apprend ? Qu’est-ce qu’on apprend ! Vanessa et Johnny à nouveau réunis ? Nan ? Pas possible ! Heu… si, mais pas pour ce que vous croyez, ah, ah ! “ Ils sont certes séparés, mais visiblement ont encore beaucoup à partager et pas seulement l’éducation de leurs deux enfants, annonce “ Voici ”, sibyllin. Vanessa Paradis, qui annonce la sortie de son nouvel album “ Love Songs ”, pour le 13 mai, a précisé que parmi les 20 titres, figure une chanson (“ New Year ”), coécrite par Johnny Depp, Lily Rose et elle-même ”. Oh, ben, c’est mignon, ça… Et puis c’est pas tout. Ah ? Et… ? 

Un album autobiographique

Eh bien, le people nous informe aussi que “ la chanteuse (a) récemment confié au supplément de “ Libération ”, “ Next ”, “ avoir été pour ce disque largement inspirée par sa rupture avec Johnny Depp ”. Rôôô, un album autobiographique, dis donc… C’est bon pour le buzz et le business, ça, cocotte ! Lâcher cette petite confidence à J – 1 mois de la sortie du disque, c’est assez bien vu, assez bien… comment dire ?… calculé ? Hou, qu’on est rosse ! Vous nous pardonnez si on vous dit ce qu’il raconte, l’album ? Ah, là, vous froncez moins le sourcil, hmm ?

Les mots de la rupture

Scoop ! “ Public ” dévoile les paroles de quelques unes des “ Love Songs ” de Vanessa ! “ Pour la chanteuse, écrit-il, le temps des bilans a sonné, l’heure des révélations, aussi. Note à note, mot à mot, elle chante la fin de sa “ divinidylle ” avec Johnny Depp. “ C’est vrai j’dois bien finir quelque part/ Loin de tes terres, de ta mémoire/ Je voulais juste te dire au revoir/ Juste une dernière fois te revoir/ Avant que j’erre, que je m’égare. J’aimerais qu’on se serre, puis qu’on se sépare ”. L’ombre de son ex plane sur ces mots écrits par Mathieu Boogaerts. (…) Et si Vanessa a longtemps voulu sauver les apparences, (…) aujourd’hui, elle évoque enfin sa douleur : “ Tant qu’on n’a pas brûlé le décor/ Tant qu’on n’a pas toisé un jour la mort/ Tant qu’on a quelqu’un qui vous serre fort/ On tombe toujours un peu d’accord/ C’est une chanson pour les vieux cons/ Comme moi petite conne d’autrefois/ C’est une chanson qui vient du fond de moi/ Comme un puits sombre et froid ” ”. Brrrr ! Ca vous glaçerait en loucedé et en moins de deux, ça, si on se laissait aller. Soyons braves : re-pre-nons-nous, hmm ?

Madonna, perfect Mamma

Vous allez dire que passer de la Paradis à la Mado, c’est un peu osé, mais, tant pis, on ose. “ Madonna : Mamma Africa ”, titre “ Gala ”. “ La star a fait escale au Malawi — où elle a adopté David et Mercy — avec ses quatre enfants. Séquence émotion ”, annonce le mag, l’œil humide. Et de nous montrer la chanteuse entourée de David, buste en avant, mains croisées, l’air très concerné, tout comme maman, de Lourdes, front grave, attitude douloureuse, tenant dans ses bras sa demi-sœur Mercy, et de Rocco qui, pour le coup, semble vraiment se demander ce qu’il fait là. En légende, le journal nous indique qu’ils ont tous les quatre “ partagé le quotidien des enfants malawites scolarisés grâce aux associations soutenues par la chanteuse. Un réel bienfait dans un pays où près de 40 % de la population vit avec moins d’un dollar par jour ”. C’est beauuuu ! Vous nous trouvez ironique, hein ? Attendez, vous avez pas lu la suite…

Quand Madge “ fait danser les pauvres pour elle ”

La suite de l’article de “ Gala ”, on vous l’épargne, parce qu’elle est du même tonneau et qu’on y trouve zéro info. Dans “ Voici ”, en revanche, y’a du biscuit. Plutôt sec, le biscuit — salé, même ! “ De passage au Malawi, raconte le journal, Madge voulait voir Joyce Banda, présidente du pays depuis l’an dernier. Elle lui a griffonné une lettre, d’une écriture de cochon, avec des fautes, dans laquelle elle l’appelle “ Chère Joyce ” et la félicite pour son “ nouveau poste ”. Non seulement elle n’a pas eu de réponse, mais la présidente, l’accusant de ne pas tenir les promesses faites par sa fondation et de vouloir “ faire danser les pauvres pour elle ”, lui a retiré son statut de VIP. En repartant, à l’aéroport, la madone a dû faire la queue comme tout le monde — l’horreur ”. Ah, c’est pas la même chanson que dans “ Gala ”, hein… Font pas le même métier, ces deux mags people, on dirait…

Nicolas, papa poule

Après la Mamma Africa, le Sugar Daddy. Estampillé “ petit papa gâteux ”, Nicolas Sarkozy est, ce samedi, dans “ Voici ”, en jogging et avec Giulia. “ Quand elle le voit s’occuper de leur petite Giulia, 18 mois, (Carla) se dit qu’elle a vraiment fait le bon choix, commente le journal. Il était du genre speed, cassant et intraitable en politique ? Il est d’une patience d’ange et doux comme un agneau avec leur fille. Il aime la prendre dans ses bras, lui faire des câlins, et rêve déjà de la conduire fièrement à l’école. Un vrai papa poule, qui n’a pas honte de ses émotions. Quand il regarde ce petit bout de chou tout blond marcher maladroitement dans l’allée devant leur domicile, plus rien n’existe. Ni sa mise en examen par le juge Gentil dans l’affaire Bettencourt, ni ses questionnements quant à un éventuel retour dans la course à l’élection présidentielle en 2017 ”. On ne remerciera jamais assez les enfants.

On a mangé le chameau de François Hollande !

Quid de notre président ? “ Voici ” nous l’apprend dans un entrefilet : “ En visite à Tombouctou, le 2 février, le président de la République avait reçu en cadeau un chameau. D’abord, il avait été envisagé de le ramener en France, mais cela posant trop de problèmes, l’animal avait alors été confié à une famille malienne. Hélas ! selon une source du ministère de la Défense, la pauvre bête a fini à la casserole… Honteuses de cette triste fin, les autorités maliennes ont fait savoir qu’un nouveau chameau va être directement envoyé à Paris ”. Est-ce bien raisonnable ?

Patricia Cahuzac a-t-elle précipité la chute de son époux ?

Et puisque nous voilà passés au chapitre pipolitique, “ Grazia ” le malin se penche cette semaine sur la personnalité de Patricia, l’épouse de Jérôme Cahuzac. “ C’est elle que l’on soupçonne d’avoir mis le feu aux poudres, commence le mag. En pleine instance de divorce, Patricia Cahuzac a-t-elle précipité la chute de son époux ? (…) Une thèse que Jérôme Cahuzac, du fond de sa retraite forcée dans le Sud de la France, se refuse pourtant à accréditer. “ Pour lui, le coup vient de la droite locale, de ses ennemis politiques. Jérôme m’a toujours dit qu’en dépit des désaccords qui l’opposaient à sa femme, elle restait la mère de ses trois enfants, qu’elle était loyale ”, confie son ami Yannick Lemarchand, secrétaire général de la mairie de Villeneuve-sur-Lot, fief du député socialiste ”.

Pour quelle raison exacte Patricia Cahuzac a-t-elle engagé des détectives ?

“ Loyale, peut-être. Déterminée, sûrement, poursuit le journal. (…) En novembre 2011, la belle blonde quinquagénaire s’est alloué les services de détectives privés. “ J’avais pour mission d’épier les faits et gestes d’un mari volage, dont elle voulait établir les fautes, détaille l’enquêteur Alain Letellier. On s’est vu toutes les semaines pendant trois mois pour faire le point ”. Patricia Cahuzac ignorait-elle vraiment que le privé s’était rendu à Villeneuve-sur-Lot à l’automne dernier pour y rencontrer Rémy Garnier, l’ex-agent du fisc qui avait évoqué la possession d’un compte occulte par Jérôme Cahuzac, dans un mémoire remis en 2008 au tribunal administratif de Bordeaux ? “ Je ne lui ai rien appris. Elle connaissait l’existence de ce compte ”, assure le détective à “ Grazia ”. Entendue en janvier dernier pendant six heures, Patricia, de son côté, a pourtant soutenu aux enquêteurs de la Division nationale d’investigations financières et fiscales (DNIFF) qu’elle “ ne (s)’occupait pas des finances de (son) mari et qu’elle n’a jamais rien su sur ses comptes bancaires ”.

Le sens des affaires en “ famille ”

“ Chez les Cahuzac, pourtant, ne fait-on pas depuis toujours des affaires en “ famille ” ?, s’interroge le mag. Ainsi, Jérôme et Patricia, mariés en 1980, fréquentent depuis leurs années de fac l’avocat d’extrême droite Jean-Pierre Emié, dont l’épouse, Dorothée, est la cousine de Patricia (voir la revue de presse de jeudi). Or, Emié est l’associé de Philippe Péninque, homme d’affaires aujourd’hui conseiller de Marine Le Pen. Depuis plus de vingt ans, cet ancien membre du Gud (un groupuscule d’extrême droite) gère l’argent du “ clan ” et investirait dans le monde entier dans des affaires plus ou moins bancales. C’est aussi Philippe Péninque — avec qui le couple Cahuzac jouait au golf et partait en vacances — qui aurait permis à Jérôme Cahuzac d’ouvrir un compte en Suisse en 1992. “ A-t-elle tenté de faire pression alors qu’il y avait des négociations dans le cadre de la communauté ? ” questionne une source proche du dossier ”. Bonne question.

Jérôme Cahuzac, mari volage affichant ses conquêtes

“ Le détective Alain Letellier, reprend “ Grazia ”, assure que Patricia Cahuzac n’a jamais trahi l’ex-ministre et insiste : “ Son objectif était d’établir que son mari, dont elle n’est pas divorcée, vivait une relation extra-conjugale, ce qui constitue une faute ”. Une “ faute ” que la dermatologue aurait eu bien du mal à digérer. Car voilà plusieurs années, désormais, que Patricia Cahuzac ravale sa colère. C’est peu de dire que son mari n’a jamais vraiment cherché à l’épargner, s’affichant régulièrement avec ses conquêtes ”. Ah oui ?

Les conquêtes de Jérôme Cahuzac

“ L’aventure qu’il aurait vécue avec l’une de ses collègues du gouvernement, alors qu’il présidait la Commission des finances de l’Assemblée nationale et que celle-ci était députée, aurait ainsi eu raison de leur mariage, explique le magazine.L’année dernière, c’est la belle-fille d’un présentateur célèbre (avec lequel le ministre partage la passion du vélo) que l’on voit à son bras à plusieurs reprises. “ Il allait avec elle dans leur maison familiale de Pujols. Pour Patricia, c’était une violence incroyable, insupportable : elle y a ses affaires, sa garde-robe ”, confie un proche du couple. Depuis, l’ex-ministre a refait sa vie avec une jeune chasseuse de têtes spécialisée dans le luxe et la presse, associée dans un prestigieux cabinet d’avocats parisien. Ensemble, ils se sont affichés à la première de “ Carmen ” à l’opéra Bastille, en décembre dernier, quelques jours seulement après que Mediapart a révélé l’affaire. Puisque Jérôme Cahuzac est passé aux aveux, son ex-épouse se trouve, malgré elle, au cœur de la tourmente médiatico-judiciaire ”. Faut-il en conclure que ce n’est pas elle qui l’a provoquée ? Le seul fait que les deux époux aient “ des affaires ” en commun le donne à penser… mais, bon, ce n’est qu’une impression, hein ?

Roselyne Bachelot : son amoureux d’abord !

Elle a été ministre, mais n’a pas démissionné, elle, puisqu’on l’a, comme elle dit, “ débarquée ”. Depuis sa reconversion en tant que chroniqueuse sur D8, Roselyne Bachelot ne cesse d’étonner. “ Qu’est-ce qui vous plaît dans votre nouvelle vie ? ”, lui demande “ Elle ”. —“ La liberté qu’elle procure ! répond-elle. Je ne ressens plus cette pression d’avoir à gérer un portefeuille, comme la Santé, qui se chiffre en centaines de milliards d’euros. J’ai retrouvé la maîtrise de mon agenda, un dîner avec mon amoureux ne passe plus après une réunion professionnelle ”. Oh, ben, c’est chouette, ça, Roselyne. Et c’est qui, ton amoureux ? Mystère et boule de gomme. Ah, ce qu’on est curieux !

Roselyne chasse la peau d’orange

On n’est pas les seuls, remarquez… “ Faites-vous du sport ? ”, enchaîne “ Elle ”. —“ Je m’y suis remise. Mais le côté “ je m’exhibe en justaucorps dans une salle de sport pour me retrouver en photo sur Twitter ”, au secours ! J’ai une super coach, Christelle, de La Parenthèse (atelier-laparenthèse.com, sic), qui vient chez moi deux fois par semaine. Tout est prêt, mon tapis, mes ballons. On fait du stretching, du cardio, des abdominaux… Quand je dis mon âge, on me lance souvent : “ Impossible, vous faites de la chirurgie… ” Eh bien, non ! ” Ah, là, Roselyne, tu triches un chouïa ! Parce que, dans la liste de tes “ adresses à Paris ”, juste avant ton coiffeur, et après ton spa, tu indiques que tu vas dans un institut Cellu M6, “ L’Espace Yon-Ka ”, histoire de bien casser les vilaines petites cellules graisseuses qui font la peau d’orange. Coquine, Roselyne ! On saura tout, hein ?

Le lieu où Roselyne chasse “ l’homme bio ”

Presque tout, oui. Parce qu’après le spa, l’institut de Cellu M6 et le coiffeur, il y a aussi “ son lieu ” : “ Le meilleur endroit pour draguer un homme très bio ? Les rayons fruits et légumes de La Grande Epicerie de Paris ”. Il y a enfin “ sa tenue cool ” : “ Un jean tout à fait ruiné et un bon pull fatigué, mais en cachemire Bompard, tout de même. Avant, j’étais plus apprêtée, mais tout ça, c’est fini ! ” Bien fini, oui. Comme quoi, c’est pas si compliqué de passer de politique à “ people ”.

Roselyne Bachelot avec Bob Sinclar

Madame Bachelot en ferait-elle trop ? Sa photo dans “ Gala ”, aux côtés de Bob Sinclar, est assez marrante, mais bon, en même temps… en même temps, on ne peut s’empêcher de se demander si elle sait vraiment où elle veut aller, la Rosie. “ Roselyne Bachelot multiplie les nouvelles expériences, commente le journal. Le 2 avril, elle assistait au lancement du nouvel album du dj Bob Sinclar à la Gaîté-Lyrique. Elle a aussi accepté de présenter exceptionnellement le JT de la mi-journée de D8, avec Guy Lagache, lors de la journée “ Le Grand Switch ”, organisée par la chaîne pour fêter ses six mois de lancement. Pas vraiment un hasard puisqu’elle envisage de se reconvertir comme journaliste politique. Définitivement ”. Alors ça y est, c’est décidé, vrai ? Heu, non, relisez : elle “ envisage ”, seulement. Ah, c’est pas fait, donc. Non, mais, en attendant, faut continuer d’exister, au moins médiatiquement. Et faire de la mousse, hein ?, quitte à en faire un peu trop.

“ Al Zaïm ”, l’émission de téléréalité qui élit — et finance — des candidats politiques

Si passer de politique à simple people se fait assez aisément, l’inverse est-il vrai ? Pas sûr. Pas impossible, non plus, à en croire l’article que “ Grazia ” consacre à l’émission de téléréalité libanaise “ Al Zaïm ”. “ A première vue, commence le mag, rien d’original. Quatorze candidats qui s’affrontent sous l’œil de caméras et de jurés impitoyables. Mais à la clé, ni chèque ni contrat avec une maison de disque. Le vainqueur de l’émission de téléréalité libanaise “ Al Zaïm ” (le leader) gagnera le droit de se présenter, sans étiquette, aux élections parlementaires du mois de juin. Sa campagne sera sponsorisée médiatiquement et financièrement par la chaîne Al Jadeed, qui diffuse le show tous les mercredis à 20 h 40 depuis début mars (et jusqu’en mai). Un télé-crochet politique mixant pop-culture et programmes électoraux, dans un pays sclérosé politiquement ”. Wahou, si c’est pas hallucinant, ça ! Ah, ben, vrai, ça nous en, comme qui dirait, bouche un coin !

“ L’idée : révéler les leaders d’une génération lassée de cette vie politique dont elle est exclue ”

“ L’idée, résume le journal : révéler les leaders d’une génération lassée de cette vie politique dont elle est exclue ”. Oh, mais, dis donc, ça nous parle un brin, ça… on n’y est pas tout à fait — dans les actes et les prises de position, en tout cas — mais dans le sentiment qui monte, qui monte, hein ? “ Au programme, poursuit “ Grazia ” : quiz d’actualité, cours d’éducation civique et missions de terrain (réconcilier des villages en conflit, réparer une infrastructure en mobilisant les mairies, sensibiliser le public à une cause). Ce n’est pas une coïncidence si ce programme naît au Liban, “ pays très politisé, où les gens sont frustrés par la confiscation du pouvoir par les biens-nés et les milliardaires ”, selon Karim Bitar, chercheur spécialiste du Proche-Orient ”. Bon, ok, on n’en est pas là. Et puis, quand bien même, c’est une émission de téléréalité — allô, quoi ?

L’émission inaugurée, baptisée, par le président et ses ministres en personne

Cela reste malgré tout intéressant. Un pays à bout de souffle politiquement qui se dote d’un outil pour régénérer un staff corrompu, après tout, pourquoi pas ? “ Pour tester les futurs leaders politiques, précise au reste le journal, la chaîne arabophone, connue pour son indépendance politique, a fait appel à des pointures : un rédacteur en chef d’un grand quotidien national d’opposition, une célèbre correspondante à New York ou un ancien ministre de l’Intérieur. Sans parler des guest-stars du premier prime : le président Michel Sleiman lui-même, entouré de ses ministres, a prononcé un discours d’ouverture. Juste après le show à la Kamel Ouali sur l’hymne national remixé ”. Hey ! Vous imaginez François Hollande et ses ministres inaugurer, “ baptiser ”, une “ politique Academy ” française ? ! L’hallu totale.

Un vrai pari pour l’avenir ?

Reste LA question : est-ce que tout ça peut marcher, produire ses effets, bref, faire sortir le Liban de l’ornière politique dans laquelle il a basculé ? “ Peu probable, analyse le journal. Déjà parce que la classe politique se déchire actuellement autour d’une loi électorale remise en cause tous les quatre ans par les groupes confessionnels. Une absence de consensus pourrait conduire à un report des élections. Quant aux chances de succès du candidat, si le tampon “ vu à la TV ” peut jouer en sa faveur dans leur cœur de spectateurs devenus électeurs, “ difficile d’aboutir sans le soutien de grands chefs religieux ou politiques, assure Karim Bitar. Mais même s’il obtient un petit pourcentage, le candidat aura le mérite d’avoir ouvert une brèche ” ”. Il faut bien commencer quelque part… 

La téléréalité au service de la vie publique ?

Incroyable, quand même ! Imaginer que la téléréalité puisse, même infinitésimalement, participer à l’assainissement de la vie publique… Ca laisse dubitatif. Sceptique ? Hou, que oui ! Il y en aurait des choses à dire, des réserves de fond, faciles à étayer, à exprimer. Mais, bon, faut pas se leurrer : on a basculé dans un nouveau monde, qui fonctionne avec de nouveaux codes, de nouveaux systèmes qui, même s’ils nous font peur, devront bien d’une manière ou d’une autre, devenir nôtres. Alors, autant se les approprier… Oh, et puis, suffit ! C’est la revue de presse people, c’est pas “ La revue des deux mondes ”, la minute socio/philo, là, ça va… OK, OK, on arrête ! Allez, souriez : c’est le week-end, paraît qu’il fait 23° dimanche à Paris, 24° à Bourges et 27° à Bordeaux ! C’est pas trop tôt, vous me direz… Oui, mais ça reste bon... Bonne semaine, les lapins, profitez bien !

Vous en voulez encore ?

Rayon amour(s) : Bradley Cooper est venu roucouler à Paris avec sa nouvelle fiancée, Suki Waterhouse, un mannequin anglais de 20 ans (“ Voici ”, “ Public ”) ; Halle Berry, 46 ans, est enceinte d’Olivier Martinez (“ Voici ”, “ Elle ”) ; Prince Michael Jackson, le fils de son père, est amoureux de Remi Alfalah, héritière d’une des plus riches familles du Koweit (“ Voici ”) ; Laure Manaudou s’est séparée de Frédérick Bousquet (“ Voici ”) ; Alessandra Sublet a le baby-blues mais accouché d'un livre pour nous le raconter ("Elle").

En vrac :Kenneth Branagh a remis un Bafta Award honorifique à Elizabeth II pour son “ soutien au cinéma britannique ” — et sa prestation dans le film diffusé lors de la cérémonie d’ouverture des J.O. (“ Voici ”) ; pour ses 80 ans, Jean-Paul Belmondo a “ réuni son clan ” — et c’est pas forcément fun (“ Paris-Match ”).

Côté dossiers : “ Voici ” propose un spécial “ Ils ne pensent qu’à ça (les filles, aussi) ” assez dégueu, mais qui remet les idées en place. “ Public ” donne dans le “ Pubs et VIP. Jusqu’où iront-ils ? ” pas forcément mieux. Hou, bah, c’est moche, tout ça… Oui, mais, cela ne nous abattra pas. Foi de vous, foi de moi, en titane, on est ! Y’a qu’à voir : on a les muscles tout bandés, et pis surtout dans la teuté.