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Pourquoi Merah a échappé à la surveillance des services secrets, Squarcini, Guéant et le bras droit de Kadhafi
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Revue de presse des hebdos

A trois jours du premier tour, “ Le Nouvel Obs ” et “ VSD ” se fendent de deux énormes scoops. Attention, c’est du très très lourd !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Pour du scoop, c’est du scoop ! Ce jeudi, “ Le Nouvel Observateur ” révèle en effet les raisons pour lesquelles Mohamed Merah “ a échappé à la surveillance des services secrets ”. Et c’est assez croquignolet. Pas dans le sens marrant, mais carrément affligeant. Allez, inspirez, on y va, oh la la…

Squarcini et la fiche “ S ” de 2006

“ Bernard Squarcini, le chef de la Direction centrale du renseignement (DCRI), est formel, commence “ L’Obs ”. Ses services n’auraient entendu parler de Mohamed Merah qu’en novembre 2010, et ce pour la première fois ”. D’après le journal, cela est faux. “ Mohamed Merah a (…) été fiché comme susceptible d’attenter à la sûreté de l’Etat dès 2006, indique-t-il. Suite à l’opération conduite à Artigat (près de Toulouse, qui avait permis de démanteler une filière de combattants djihadistes en Irak, ndlr), les Renseignements généraux (ancêtres de la DCRI) avaient émis une fiche “ S ” comme sûreté de l’Etat, à son nom, le désignant comme “ membre de la mouvance islamiste radicale, susceptible de voyager et de fournir une assistance logistique à des militants intégristes ”. La procédure implique que les policiers contrôlant un individu fiché “ S ” signalent sa présence aux RG et recueillent un maximum de renseignements sur lui (provenance, destination, moyens de transport, etc.). Bref, qu’ils le surveillent étroitement, “ sans attirer l’attention ”. C’est du reste ce qui s’est passé le 18 novembre 2007, à 1 h 30 du matin, lors d’un contrôle au col du Perthus, à la frontière espagnole, comme l’a révélé M6. (…) Bernard Squarcini paraît l’ignorer, grince “ L’Obs ”. Voici pourquoi ”. Tadam !

Comment la fiche “ S ” est “ passée à l’as ”

“ Selon notre enquête, révèle le news, la fiche Merah de 2006 s’est volatilisée deux ans plus tard, soit en 2008, à la faveur d’un incroyable imbroglio administratif sur fond de guerre des polices, à l’occasion de la fusion entre les RG et la DST (Direction de la Surveillance du Territoire), devenus la DCRI. Un projet cher à Nicolas Sarkozy. “ Les fiches “ S ” ont une validité de deux ans et doivent être renouvelées après ce délai par les services, explique un agent de renseignement qui s’est penché sur cette bévue. Dans la nouvelle organisation, le pôle “ islamisme radical ” des RG, à l’origine de la fiche, a été presque entièrement démantelé pour faire la part belle aux spécialistes antiterroristes venus de la DST, explique ce même agent. La mémoire des RG est partie en fumée, et la fiche S de Merah est passée à l’as ” ”. Ah, ben ça !

Comment Merah est “ sorti des écrans radars ”

“ A l’époque, poursuit “ L’Obs ”, le jeune homme, incarcéré à Toulouse pour un délit mineur, ne se fait donc pas remarquer dans les milieux islamistes. A sa libération en septembre 2009, Merah, sorti des radars des services antiterroristes, peut franchir les frontières sans attirer l’attention. Et sillonner le Moyen Orient, de l’Egypte à l’Afghanistan en passant par la Syrie, la Jordanie et Israël ”. Tranquille, le chat.

Merah classé “ S 5 ” au lieu de “ S ”

Et la fiche de 2010 dont parle Squarcini, vous demandez-vous ? D'après “ L’Obs ”, en fait, “ Ce (ne serait) qu’en novembre 2011 que la DCRI (aurait rédigé) une nouvelle fiche S sur Merah, après son retour du Pakistan et un léger débriefing à l’antenne toulousaine du service. Cette fiche, figurant au fichier des personnes recherchées (FPR) et dont “ Le Nouvel Observateur ” a pu prendre connaissance, est étonnamment minimaliste. Elle présente Merah comme “ un militant proche du milieu djihadiste international ” mais n’est classée que “ S5 ” : une procédure qui demande de signaler ses passages aux frontières, mais n’implique ni de fouiller ses bagages, ni de le surveiller sur le territoire français. “ Une surveillance très légère ”, reconnaît un agent de renseignement. ” Par-fait, absolument parfait…

Squarcini à la fête

Squarcini par ci, Squarcini par là : c’est la fête au patron de la DCRI ce jeudi ! A côté des révélations de “ L’Obs ”, “ Le Point ” se fend de deux articles le concernant. Dans le premier, le journal fait état de sa convocation, le 12 avril, chez les juges Serge Tournaire et Hervé Robert, dans le cadre de l’affaire du cercle de jeux parisien, le Wagram, “ soupçonné de servir de pompe à finance au gang corse La brise de mer ”. Dans le second, le magazine révèle que le nom de Bernard Squarcini apparaît dans de mystérieux mails liés à l’affaire Renault qui, dit “ Le Point ”, “ embarrassent le Château et la DCRI ”. Faute de place, on vous renvoie aux papiers, car le plus fort est à venir. Dans “ VSD ”, cette fois.

Squarcini, Guéant et le bras droit de Kadhafi

D’après le news, “ le premier flic de France, Claude Guéant, et le patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, (auraient en effet) facilité l’accueil à Paris de l’ancien bras droit de Kadhafi. (…) Homme d’affaires aussi puissant qu’important, (Béchir Salah Béchir) reste avant tout “ le messager du Guide ”. En décembre 2007, l’Elysée déroule le tapis rouge pour l’accueillir. Les patrons d’Airbus, d’Airianespace, de Lafarge ou de Total lui font une cour assidue. Infirmières bulgares, contrats industriels, visites d’Etat : Claude Guéant et Béchir Salah Béchir travaillent main dans la main. En juin 2011, encore, alors que le pays était en pleine guerre civile, le protégé du colonel Kadhafi était reçu en tête à tête par Nicolas Sarkozy afin d’évoquer une sortie honorable pour le dictateur libyen. ” Et alors, et alors ?

Quand Béchir se rappelle au bon souvenir de “ ses amis français ”

“ Lorsque le vent de la révolution a emporté le régime, raconte “ VSD ”, Béchir Salah Béchir s’est rappelé au souvenir de ses vieux copains. Notamment de Claude Guéant, qui a pris les affaires en main, et de Bernard Squarcini, dont l’ancien chef de cabinet du Guide prétend être “ un ami très proche ”. Placé en mars 2011 sur la liste des personnes “ sous sanctions américaines et européennes ” (il est “ pisté depuis 2011 par l’organisation mondiale de police criminelle pour fraude ”, précise plus haut le journal), l’ancien bras droit de Kadhafi a d’abord vu ses avoirs gelés puis sa liberté de circulation menacée. Il a alors rappelé à ses amis français “ qu’il savait tout sur tout ”. Houlà, qu’est-ce à dire ?

Béchir “ sait tout ”

“ Etait-ce une allusion aux fracassantes déclarations du fils Kadhafi sur de prétendues mallettes d’argent remises pour financer la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007 ?, se demande “ VSD ”. Etait-ce plutôt une allusion à des commissions ou des compromissions ? “ Béchir Salah était une sorte d’intendant général, il en savait plus que le patron de la Banque centrale libyenne sur les cadeaux faits aux amis étrangers. Si Kadhafi disait : “ Il faut donner 2 millions à Untel ”, c’est lui qui s’en occupait ”, raconte au “ Canard enchaîné ” un diplomate longtemps resté en poste à Tripoli. Inconcevable, dès lors, de laisser une grenade dégoupillée dans la nature. ” Et donc ?

Béchir rapatrié par les ministères de l’Intérieur et de la Défense

“ En février dernier, explique “ VSD ”, les autorités françaises (le ministère de l’Intérieur et celui de la Défense) ont donc organisé le rapatriement de Béchir Salah Béchir vers la France. Conduit nuitamment vers la frontière tunisienne, il a ensuite gagné Djerba, où un avion de la République l’attendait. Bien que toujours recherché par Interpol, il déambule tranquillement sur les Champs-Elysées, où il a été vu plusieurs fois ces dernières semaines. Pour justifier la présence du grand vizir de Tripoli sur le territoire national, Claude Guéant a expliqué, début avril, que “ Monsieur Béchir Salah était entré en France avec un passeport diplomatique (…), qu’il bénéficiait d’une autorisation provisoire de séjour de trois mois, ce qui est normal puisque sa famille réside en France ”. “ Utiliser l’argument du regroupement familial, surtout venant de lui, il fallait oser ! ”, raille un fonctionnaire d’Interpol. Mais cela tombe bien. Car ainsi, grince en conclusion “ VSD ”, Béchir Salah Béchir pourra accompagner son épouse le 25 avril prochain à Bourg-en-Bresse. Kafa Kachour Béchir est attendue au tribunal correctionnel de la ville pour y entendre le verdict de son jugement. Elle est en effet poursuivie dans une affaire d’esclavage domestique ”. N’en jetez plus ! Le tableau est complet.

2012, dernière campagne de Sarkozy

Bon, et sinon, côté campagne, élections, tout ça, ça va mieux ? Heu… pas vraiment. Parallèlement à l’interview de Nicolas Sarkozy, dans laquelle le chef de l’Etat annonce que “ cette campagne de 2012 est (sa) dernière ”, “ L’Express ” publie un article d’où il ressort que “ le doute a envahi ses troupes. (…) Après l’avalanche de mauvais sondages qui a ouvert la semaine du 9 avril, raconte le mag, un secrétaire national de l’UMP reçoit un SMS : “ Ca va, le moral ? J’entends des pronostics très inquiétants ”. L’expéditeur, précise “ L’Express ”, est un sarkozyste pur sucre membre du Premier Cercle, le club des plus généreux donateurs de l’UMP. Le destinataire aurait du mal à le rassurer, il n’y croit plus lui-même : “ C’est mort ”, juge-t-il. ”

Sarkozy ? Même Jean d’O n’y croit plus

Toujours vert, notre Jeannot... “ Dimanche 15 avril, nous informe “ Le Point ”, (Jean d’Ormesson) est à la Concorde, au meeting de Sarkozy. Mais son esprit est ailleurs, module le journal. Il pense à François Mitterrand, qu’il interprètera dans un film en septembre — “ Les saveurs du palais ” —, et à cette dernière visite rendue en avril 1995 au président malade, à quelques pas de là, dans le confessionnal de l’Elysée. Belle cérémonie d’adieux où ils s’étaient entretenus de la mort, de l’au-delà, des forces de l’esprit… Dimanche, sur cette place où l’on décapitait, ce fut aussi une cérémonie des adieux. “ Je n’aime pas les meetings, dit-il, mais j’aime les causes perdues ”. Il est donc venu soutenir Nicolas Sarkozy. Comme pour terminer cette boucle nouée à sa prise de pouvoir en 2007 (…) Déjà, en 1988, il avait pris la parole sur cette même place de la Concorde, pour soutenir Jacques Chirac, qui allait être battu… par Mitterrand ”.

Sondages : “ le redressement des résultats, nerf de la guerre ”

Un petit sondage pour finir ? On plaisante… mais puisqu’on en parle, “ Le Nouvel Observateur ” et “ Les Inrockuptibles ” consacrent tous les deux cette semaine un gros dossier aux sondeurs, à leurs méthodes et… à leur fiabilité. Des deux, si vous devez faire un choix, préférez celui des “ Inrocks ”, plus titillant. Comme “ L’Obs ”, mais de manière plus détaillée, l’hebdo rock se penche en effet sur le système du “ redressement des résultats ”. “ Les plus grandes sociétés ont leur propre panel, explique le journal. Une fois l’échantillon constitué, il est redressé selon des critères socio-démographiques (proportion de chômeurs, de plus de 60 ans, de CSP +, etc.). Quand il s’agit de politique, ça ne s’arrête pas là : le sondage d’intentions de vote a droit, lui, au célèbre redressement des résultats bruts, le nerf de la guerre. Ce processus d’ajustement fait qu’entre le résultat sorti de l’entretien et celui rendu public, il y a parfois des différences notables. Chaque institut a sa propre stratégie de redressement. Certains prendront en compte la dernière élection du même statut (législatives, municipales…). D’autres, la plus récente. Un choix qui n’est pas anodin. C’est cette cuisine interne qui est la plus décriée, car ce qui se passe derrière les fourneaux est gardé secret ”. Ah oui ?

“ Gagner un point sur un sondage ne veut rien dire ”

“ Autre paramètre qui prête flanc à la critique, poursuit le journal, la marge d’erreur ou intervalle de confiance. Elle est de plus ou moins 3 % pour un candidat qui obtient un score de 50 % mais tombe à 2 % pour un candidat qui réalise 15 %. Des chiffres valables pour une population sondée de 1000 personnes (base fréquemment utilisée pour les sondages politiques). Or cette marge d’erreur est, au pire, jetée aux oubliettes, au mieux, mal interprétée. “ Dire que Nicolas Sarkozy ou François Hollande gagne un point au dernier sondage ne veut strictement rien dire ! ”, s’agace une chercheuse statisticienne. Et d’ajouter : “ En 2002, les commentateurs politiques n’ont pas fait leur boulot : les derniers sondages publiés donnaient Jospin à 18 % (soit une marge d’erreur de plus ou moins 2,4 %) et Le Pen à 14 % (plus ou moins 2,2 %). On savait qu’au pire, ça pouvait se croiser avec Jospin à 15,6 % et Le Pen à 16,2 %. Les sondages n’ont pas été correctement commentés ” ”. Ca fait réfléchir, tout ça, hein… Sur ce, n’oubliez pas d’aller voter, hmmm ?

A lire, encore

Au chapitre brèves : “ Est-ce par crainte de l’entendre répéter publiquement sa préférence pour François Hollande ? Jacques Chirac, indique “ Le Point ”, a en tout cas été “ exfiltré ” vers le Maroc, où il est en quelque sorte assigné à résidence, à l’hôtel de la Gazelle d’or à Taroudant — où le couple Chirac a ses habitudes. Fervente partisane de Nicolas Sarkozy, Bernadette Chirac ira voter, elle, porteuse d’une procuration signée par son mari ”.

“ Télérama ” a demandé à tous les candidats de signer un texte pour l’indépendance des présidents de l’audiovisuel public. “ Tous ont accepté, note l’hebdo. Sauf un : Nicolas Sarkozy ”

En vrac, sinon : dans “ Le Point ”, la chronique de Patrick Besson “ Pauvre riche ”, “ Pourquoi est-il si méchant ? ” à propos de Jean-Luc Mélenchon, à qui Christine Angot consacre un portrait "embarqué"… énamouré ; “ Ces énarques de la promotion Cheminade ” ; “ Marseille : le vertige de la haine ordinaire ” ; “ Pakistan : la fièvre de la charia ” ; “ Russie : des cheveux en or massif ”.

Dans “ Le Nouvel Obs ” : “ Les tops et les flops de la campagne ” ; les réponses des candidats à la question : “ Quelle politique étrangère ? ” ; le portrait de Manuel Valls “ Premier violon ” ; la pétition “ Pour une nouvelle République ” lancée par une dizaine d’intellectuels, de chercheurs, etc. ; “ Les Espagnols au bord de la crise de nerfs ” et “ Ces ruches qu’on assassine ”.

Dans “ L’Express ” : “ Afghanistan : quand les Français seront partis ” ; “ Leur ami Bachar ” sur les drôles de relations qu’entretiennent Moscou, Pékin et Téhéran avec le “ tyran de Damas ” ; “ Allemagne : au confort des seniors ” et “ Sofia : le mal de chiens ”.

Dans “ Challenges ” : “ La campagne ne mine pas les patrons ” et “ Bordeaux : peur sur la vigne ” ou comment le scepticisme annoncé de Robert Parker quant à la qualité de la production 2011 entraînera “ une chute des prix inévitable ”.

Dans “ VSD ” : le programme résumé de tous les candidats, en deux pages, s’il vous plaît ; “ Essonne : itinéraire d’un tueur fou ” ; “ ArcelorMittal : dans l’usine interdite ” six mois après l’extinction du dernier haut-fourneau et l’interview de Michel Rocard : “ C’est la récession qui nous guette ”. Yeah !

Côté dossiers : “ Le Point ” se penche sur “ La haine des riches ” qu’a fait, selon lui, apparaître la campagne 2012, “ VSD ” sur le danger de “ l’abstentionnisme ”, “ L’Express ” sur “ Ceux qui ruinent la France ” tandis que “ Challenges ” donne ses “ 60 mesures pour la France ”. Chacun voit l’heure à son clocher, hmm ?

“ Télérama ” s’inquiète : “ Mais que fabrique l’école ? ” tandis que “ Les Inrocks ” passent au crible “ Ces jeunes qui s’enflamment ” et “ Ces jeunes qui s’en foutent ”… de l’élection, bien sûr, toujours. “ Faut-il brûler la psychanalyse ? ” s’interroge “ Le Nouvel Obs ”. D’après Elisabeth Roudinesco, en effet, “ la psychanalyse (se serait) coupée de la société ”. Hue ! Un peu comme les politiques ?

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