Derrière la Nouvelle-Calédonie, Marianne voit la main de la Chine, Le Point celle de l’Azerbaïdjan; Macron se met un 20 en économie, mais a zéro en sport collectif; Ménard à l’Elysée ?; Glucksmann fait son coming-out<!-- --> | Atlantico.fr
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La Une des hebdos du jeudi 23 mai.
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Revue de presse des hebdos

Et aussi dans vos hebdos cette semaine : Le Point se demande si l’Europe saura se positionner face à Poutine en Géorgie, Marianne où est passée la laïcité dans la campagne électorale.

Alice Maindron

Alice Maindron

Alice Maindron a enseigné la philosophie à vos chères têtes blondes, et a sévi dans le conseil et la formation. 

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Nouvelle-Calédonie : ils n’ont rien vu venir

"Depuis Paris, on n’a pas vu venir cette explosion", confie un haut-fonctionnaire à L’Express, malgré l’appel à l’abstention des indépendantistes kanaks lors du référendum de 2021, en plein covid (44% de votants). Le dossier atterrit en 2022 entre les mains de Gérald Darmanin, de quoi faire dire à un représentant du FLNKS “l’avenir de la Nouvelle-Calédonie était donc une question sécuritaire ?" Quand une loyaliste, Sonia Backès, est nommée au poste de secrétaire d’Etat chargée à la citoyenneté, les indépendantistes considèrent que l’Etat n’est plus neutre. Les négociations autour des élections provinciales prévues en 2024, qui ne peuvent avoir lieu sans élargissement du corps électoral, sont sources d'ambiguïtés : le silence du FLNKS est pris pour une approbation du projet, alors qu’il n’en est rien. Darmanin fait sortir le projet dans la presse, et braque la base des indépendantistes. Les défaites électorales successives de Sonia Backès, le refus de certains de discuter avec le ministre de l’Intérieur, ainsi qu’un “pacte Nickel” pour sauver le secteur, “au bord de la faillite alors que près de 25 % des emplois dépendent de la mine et de la métallurgie sur le territoire”, perçu comme un “pacte colonial de reprise en main” achèveront de faire descendre la population dans la rue. “Le gouvernement a accumulé les erreurs politiques et stratégiques pendant que les indépendantistes eux, sont restés arc-boutés sur leur ligne, en mettant en place des actions de terrain qu’ils ne maîtrisent plus aujourd’hui", résume le sénateur Georges Naturel.

Derrière les troubles, l’Azerbaïdjan

Aliev, le président dictateur azerbaïdjanais s'attaque à la France, en Nouvelle-Calédonie, et Le Point lui consacre un dossier. L'identification d'une diffusion massive de fake news au sujet des manifestations néo-calédoniennes, en provenance d'Azerbaïdjan, pousse Gérald Darmanin à l’accuser publiquement ; le portrait du dictateur et le drapeau azerbaidjanais sont brandis par des indépendantistes kanaks.

Signe avant-coureur de l'intérêt de Bakou pour l'outre-mer française, une conférence contre le colonialisme français en 2023 avait rassemblé des figures indépendantistes, et même deux députés français. Y est fondé le ”Groupe d'initiative de Bakou”, qui désormais fédère les mouvements nationalistes indépendantistes des DOM-TOM et de Corse. Aliev dénonce en octobre 2023 les ”nombreux crimes contre l'humanité commis par la France dans ses colonies”, et réclame des compensations. L’hebdo y voit une copie de la stratégie de déstabilisation d’Erdogan en Afrique, par vengeance contre le soutien français à l'Arménie et au Haut-Karabakh. Les contrats militaires signés récemment ont brisé l’équilibre construit après des années de lobbying dans les pays européens, pour vendre ses précieuses ressources énergétiques. L'Azerbaïdjan a, selon Le Point, fait retoquer par le Conseil constitutionnel le texte de reconnaissance du génocide arménien de 1915 via la sénatrice centriste Nathalie Goulet, “soutien de longue date du régime azerbaïdjanais”.

Une “diplomatie du caviar” pratiquée à coup de pétro-dollars a pu attirer élus et vedettes, comme Gérard Depardieu, en vue d’”acheter des votes au Conseil de l'Europe” : un parlementaire italien a été condamné. Désormais, “la France et l’Azerbaïdjan s’accusent mutuellement d’espionnage et de tentatives de déstabilisation”, contre les JO, en Nouvelle-Calédonie… Les députés d’Azerbaidjan réclament la reconnaissance de l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie et de la Corse.Pour le député Renaissance de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf, “ils ont trouvé des points de faiblesse de l’État français, qui a laissé se développer des revendications indépendantistes.”

Le groupe d’amitié France-Azerbaïdjan de l’Assemblée nationale “fait profil bas”, selon Le Point, et pour un de ses membres, “le groupe d’amitié avait « suspendu ses relations » avec son homologue de Bakou après les premiers signes d’épuration ethnique en septembre 2023.” En 2018, son président soutenait à l’ambassade un projet de promotion de l'Azerbaïdjan à 2,8 millions d’euros… L’Association des amis de l’Azerbaïdjan la concurrence désormais : “ il ne sera plus question avec moi de pots-de-vin ou d’émoluments. Je serai un président bénévole et qui entend le rester”, avant d’aller à Damas rencontrer Assad, et en Crimée occupée pour y légitimer les élections organisées par la Russie… “Est-ce qu’on a vraiment besoin de ces groupes d’amitié qui parfois se transforment en organes d’influence de pays étrangers ?”

Chez Marianne, on y voit surtout la main de la Chine : dans le Pacifique, “Pékin fait des prêts géants à une kyrielle de petits États pour y étendre ses influences militaires, politiques et commerciales”, alors que les Etats-Unis eux aussi ouvrent des ambassades au Vanuatu et dans les îles Kiribati. La Chine fait des prêts pour construire des infrastructures ; “en général, le taux d’intérêt accordé dépasse largement ceux que pratiquent le FMI et la Banque mondiale, les deux pompiers financiers de la planète“. Au Vanuatu, Pékin finance “l’agrandissement du port, le développement de routes et même la construction... du palais présidentiel”. Mais gare aux mauvais payeurs : le Sri-Lanka a dû concéder pour 99 ans l’exploitation d’un port financé par la Chine.

D'où sans doute la fermeture de TikTok décrétée à Nouméa en même temps que l’état d'urgence : “s’il est difficile de connaître les véritables raisons de l’exécutif,” le cabinet du Premier ministre adénoncé les risques “d’ingérence et de la manipulation dont fait l’objet la plate-forme dont la maison mère est chinoise”. En promouvant des contenus anti-français ?

Le nickel calédonien (6% de la production mondiale) intéresse la Chine, car “ses capacités pourraient théoriquement représenter jusqu’à 85 % des besoins des usines de batteries françaises en 2030”, selon un rapport interministériel. Mais les entreprises calédoniennes sont au bord de la faillite, tant “les usines qui transforment le minerai sont plombées par des coûts de l’électricité démesurés.” L’abandon partiel du raffinage voulu par l’exécutif français est refusé par les indépendantistes, qui pourraient “être tentés de chercher leur bonheur sur les «nouvelles routes de la soie».”

Plus de justice pour l’environnement

Dans une tribune parue dans Le Nouvel Obs, 70 personnalités appellent Emmanuel Macron à plus de justice environnementale. Il s'agit de renforcer la législation actuelle, qui ne permet pas de sanctionner les dégradations à l'environnement ”à la hauteur des drames qu'elles provoquent.” Parmi eux, trafics de déchets polluants, décharges illégales, destruction d'espèces, pollution des rivières. En matière de délinquance environnementale, “une majorité d'atteintes se règle par des procédures alternatives (rappel à la loi, régularisation…)” quand ”les condamnations prononcées demeurent dérisoires.” Une justice dégradée, puisque le nombre de poursuites pénales et de condamnations en matière environnementale a été divisé par deux depuis les années 1990. Les signataires, qui mêlent magistrats (François Molins) et politiques (Camille Étienne), demandent une augmentation des budgets mais aussi un service d'enquête de police judiciaire environnementale.

Netanyahou-Hamas : même combat ?

L'Express a une position plutôt mesurée quant à la requête du procureur général de la Cour pénale internationale, qui veut lancer un mandat d'arrêt contre Netanyahou et son ministre de la Défense. C'est pour l'hebdo “un signal d'alarme pour tout un pays qui s'est enfoncé dans la guerre”. L'avertissement de Joe Biden après le 7 octobre n'a pas été écouté : “ne faites pas les mêmes erreurs que nous après le 11 septembre, ne vous laissez pas consumer par la colère.”

Plus que la guerre, le magistrat vise surtout la méthode israélienne : “l’orchestration d’une famine à grande échelle”. Les juges n’ont pas encore pris la décision de suivre la requête, qui obligerait les pays membres de la CPI (dont l’Union européenne), à arrêter les individus ciblés s’ils se trouvaient sur leur territoire.

Pour l’hebdo, si le réquisitoire vise aussi le Hamas, pas question d’y voir un signe d’égalité entre les deux camps : le Hamas est bien une organisation terroriste, et Israël un Etat démocraitque ; les massacres du 7 octobre pèseront toujours, mais “que la justice israélienne s’empare sérieusement du dossier, que l’aide humanitaire arrive enfin, que la guerre s’arrête ou prenne une nouvelle forme, avec moins de bombardements urbains”, et les mandats contre Netanyahou et son ministre seront caducs. Pour un spécialiste du droit international, c’est une manière d’encourager la fin de la guerre : la décision “marginalise aussi Netanyahou et encourage l’élection d’un gouvernement [israélien] sur une ligne moins dure." On aimerait y croire.

Mort de Raïssi : un mollah chasse l’autre ?

Pressenti pour succéder au guide suprême iranien, le président Ebrahim Raïssi, disparu dans un crash d’hélicoptère, a donné lieu à des scènes de liesse sur les réseaux sociaux même si “n’était qu’un faire-valoir de l’ayatollah Khamenei” pour une ancienne manifestante des rassemblements anti régime citée par Le Point. “Pur sécuritaire”, pour un analyste, le “boucher de Téhéran”, mal élu (avec un taux de participation très faible) après l’élimination de la quasi-totalité des candidats réformateurs et modérés n’a pas été capable de sortir le pays de la crise économique, préférant consolider le contrôle du pouvoir, quitte à “éroder la légitimité du régime.” Son successeur sera “probablement conservateur”, et l’ayatollah Khamenei “sait que sa mort ouvrira une période d’instabilité autrement plus forte pour la République islamique que celle d’Ebrahim Raïssi.” Car il n’y a désormais plus grand monde pour lui succéder, si ce n’est son fils…

Le Point voit Ménard à l'Élysée

Le maire de Béziers s'est, pour Franz-Olivier Giesbert, assagi après avoir réussi à apaiser Béziers, “petit paradis de la Douce France”. L'éditorialiste vante la réussite de l’édile, à la tête de sa ville depuis 10 ans, tout en s'éloignant de Marine Le Pen et Éric Zemmour. Un programme économique irresponsable, le dénigrement de l'Union européenne mais surtout la fascination pour Poutine qui a fini de sceller leur séparation : “Tout ça à cause de leur antiaméricanisme de cour d’école. Or, que je sache, l’Occident, c’est nous tous, France comprise, et nous devons nous défendre ensemble face à nos agresseurs, quitte à faire des sacrifices, ce qui n’est manifestement pas leur conviction”. La sincérité du fondateur de Reporters sans frontières, touche FOG, comme sa culture pied-noir revendiquée : “on a au moins apporté ça à la France : l’Orangina, les merguez, le couscous et le parler fort, très fort !” Un atout pour discuter avec les maghrébins : “ils me tutoient tous : “Avec toi, on peut parler. Tu es d’Oran.”J’essaie surtout de construire des choses avec les gens, et, pour construire, je sais qu’il faut passer mille petits compromis.”

Il verrait donc bien “la bête noire de la bien-pensance parisienne” à l’Elysée : “la réussite municipale aidant, l’étoile de Robert Ménard est en train de monter dans le pays, où l’on apprécie ses convictions assorties d’une relative modération.” Sauf quand il critique Macron : “intellectuellement, le “en même temps”, c’était intelligent, ça pouvait tenir. Mais politiquement, c’est devenu l’alibi de toutes les faiblesses, de toutes les lâchetés. On dit un truc, puis le contraire et, en attendant, on ne fait rien”.

Macron se justifie

Macron livre un entretien fleuve, long comme un vol vers Nouméa, à L’Express, où il défend une stratégie “cohérente et constante” en matière économique. Il rappelle la continuité de sa politique de l’offre, orientée vers le business et la compétitivité , pour “remuscler notre appareil productif”, via des baisses d’impôts. Et si les dépenses n’ont pas baissé assez vite, c’est à cause des Gilets jaunes. Son analyse des déficits ? “L’explosion des politiques sociales représentant 60% de la dépense publique”, a conduit à réduire les dépenses de l’Etat “et donc à affaiblir l’école, la justice, la sécurité, la santé.” Le bas niveau d’activité et la désindustrialisation ont fait le reste. Et si le déficit a encore augmenté, c’est parce qu’il a augmenté les dépenses d’investissement et baissé les impôts. Les boucs émissaires du dérapage de l’an dernier sont “une dérive des dépenses des collectivités locales” et le ralentissement des croissances allemandes et italiennes. Tout va donc bien, puisque le budget de l’Etat “est même plutôt sous-consommé.” et que les réformes économiques vont porter leurs fruits. Tant que le taux d’activité augmente, et que le pays n’est pas en récession, le président est content. “La réforme du lycée professionnel, celle du premier cycle universitaire et de l’apprentissage parachèvera l’adéquation du système éducatif aux besoins du marché,” annonce-t-il encore. L’encouragement à la mobilité entre les régions permettra d’atteindre son objectif de 5% de chômage, et la baisse des impôts des classes moyennes pour 2025 sera, promis, réinjectée dans l’économie : l'argent “n'est pas mis de côté”. Quant à la désmicardisation, elle passe par “le développement d’une politique de dynamique salariale” : intéressement, participation… sont dans les mains des entreprises. Il croit dur comme fer à une réindustrialisation à base de robotisation et d’IA, qui “compense une partie du fait que le coût de la main-d’œuvre est plus élevé chez nous que dans les pays à très bas coût.” On attend avec impatience de voir comment la simplification entamée, “avec plus de numérisation, d’intelligence artificielle”, fera baisser les dépenses. En attendant, il annonce de nouvelles dépenses, comme le conseil national du numérique.

Un partenariat avec l’Allemagne pourrait à ses yeux permettre, à travers “une politique de réindustrialisation décarbonée,” un plus grand leadership économique européen. Peut-être dira-t-elle oui à une dérégulation des banques, qui n’investissent plus dans les entreprises, à cause de règles européennes trop strictes. Un vrai marché de capitaux permettrait à ses yeux que l’épargne soit orientée vers la transition et l’innovation, pas vers les actions américaines. Mais son appel à augmenter la capacité d’endettement de l’Europe ? On se demande si ce n’est pas purement et simplement déplacer le problème.

Fin de vie : la copie gouvernementale sévèrement corrigée

Les 71 députés de la commission nationale ont terminé leur travaux sur le projet de loi sur l’accompagnement des malades et la fin de vie. “Sans surenchère ni posture,” pour L’Express : “le débat s’est joué ailleurs, dans le détail et les modalités pratiques de ce nouveau droit.” La proposition gouvernementale était pour la ministre de la Santé “un texte d’équilibre”, mais à la sortie ?

Les amendements prévoyant un droit garanti aux soins palliatifs prévoyant sont déclarés irrecevables car dégradant les finances publiques, même si le mot d’ordre élyséen était “surtout ne pas introduire la dimension financière dans un sujet avant tout sociétal, éthique et moral”. La possibilité ouverte à un tiers, médecin ou soignant, d’accomplir le geste létal dans le cadre d’un suicide assisté est une nouveauté. Quant au “pronostic vital engagé à court ou moyen terme”, indéfinissable, il disparaît au profit d’une pathologie “en phase avancée ou terminale”. Certains y voient un élargissement du droit à mourir aux mineurs, ou à d’autres pathologies.

Selon l’hebdo, “pour le gouvernement, la défaite est importante. Arriver en séance publique avec son texte d’origine l’aurait placé en position de force. Désormais, il s’expose à une surenchère”, alors que la ministre de la Santé se félicite de la qualité des débats : “en commission, les députés ont compris qu’on légiférait pour les patients, ils avaient préparé et travaillé leur sujet, ils n’étaient ni dans les effets de manche, ni dans la provocation". Le Point recueille les confidences d’Agnès Firmin-Le Bodo,ministre qui avait préparé le texte gouvernemental : “ces deux points me font dire que l'équilibre du texte a été changé. Le projet initial affirmait la volonté libre et éclairée du patient jusqu'au bout. L'esprit de la loi a été modifié. Nous ne sommes plus sur le même modèle.”

Le Nouvel Obs fait un zoom sur la société Française de Soins Palliatifs, que l’hebdo qualifie de “lobby très catholique” et de principal opposant à la loi. Ses 2300 adhérents ne suffisent pas pour qu’il la considère comme représentative de la profession (10 000 personnes). Son plaidoyer pour les soins palliatifs, dont 22 départements sont toujours dépourvus, grâce à un budget annuel de communication de 150 000 euros, s'ancre dans son histoire : la SFASP s’est créée en 1990, face au mal mourir français : “face à des souffrances intolérables, des euthanasies clandestines sont parfois pratiquées à l'hôpital, par injection, et pas toujours avec le consentement du malade ou de ses proches.” La reconnaissance par les pouvoirs publics n’a pas tardé, qui repose aussi sur ses nombreux bénévoles accompagnants.

Son slogan “donner la mort n’est pas un soin” n’a pas fait émerger de structure concurrente dans le domaine, même si quelques voix parmi les professionnels s'opposent à son “dogme”, dont son ancien président qui a pris ses distances après s’être engagé “avec la volonté de laïciser l’approche des soins palliatifs.” Les présidents de l'association ne masquent pas leurs convictions religieuses, et cela chiffonne l’hebdo, de même qu’une invitation honorée par sa présidente à une réunion soutenue par Bolloré. Il doute : “si un tel droit venait à être accordé, ces soignants sauront-ils entendre les demandes de patients qui souhaiteraient mourir ?” La réciproque est vraie.

Les JO, pour Macron, ne sont pas un sport collectif

Les acteurs politiques ont su jouer collectif pour réussir les JO, et sont satisfaits de leur collaboration, apprend-on dans Le Nouvel Obs. Sauf avec l’Elysée, “accusé de la jouer solo” et de “tout voir sous l’angle politique, quand nous, on veut surtout livrer les Jeux du mieux possible”, selon un adjoint d’Anne Hidalgo. Pudiquement, un haut fonctionnaire qualifie un “mode de gestion qui n’est pas de l’interministériel”...

Et s’il y en a qui ne sont pas contents, ce sont les membres du gouvernement : Attal leur a demandé de rester à Paris pendant toute la période des Jeux, nous apprend Le Point

Raphaël Glucksmann fait son coming-out… conservateur

Le Nouvel Obs note que la tête de liste du PS aux européennes croit encore aux partis politiques : “je n’allais pas dire : “j’ai un compte Instagram, une voix, je me lance tout seul”. Pour le fondateur de Place Publique, “les partis font rêver peu de gens mais la structure est fondamentale, elle cadre le dirigeant, lui apprend qu’il n’est pas un enfant-roi […] : C’est mon coming-out conservateur”.

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