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Découverte sur-mesure de la Namibie.
Découverte sur-mesure de la Namibie.
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De Swakopmund aux dunes de Sossusvlei, exploration exclusive de la Namibie.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Pour en savoir plus sur la Namibie, rendez-vous sur le site de Peplum

l l est six heures du matin. Le ciel s'enflamme sous l'assaut d'un soleil à moitié endormi. Les vagues s'invitent par éclats dans le bateau à moteur longeant la côte de Swakopmund, station balnéaire créée en 1892 par des colons allemands. Des formes indistinctes jaillissent ponctuellement hors de l'eau. On croit à une attaque de requins, alors qu'il s'agit en réalité de dauphins. Tout ce qu'il y a de plus inoffensif, en somme. À l'approche de la terre ferme, d'autres silhouettes se découpent sur les roches. C'est au tour des otaries d'accueillir les voyageurs avec un spectacle digne de ce nom. Entre deux pirouettes s'esquisse un ponton animé. Jetez l'ancre ! La Namibie atlantique n'attend pas.

A cet aperçu maritime succède une découverte terrestre de Swakopmund. Des bribes d'allemand résonnent à droite et à gauche. Nous sommes dans une ancienne colonie. En allemand, Swakopmund signifie « la bouche de la Swakop ». Une autre langue non identifiée se détache dans le tohu bohude marchands proposant bijoux, épices et cartes postales : l'afrikaans, langue germanique issue du néerlandais ne s'entend pas qu'en Afrique du Sud. Baleiniers, pêcheurs et poissonniers font de l’œil aux dizaines d’acheteurs. Difficile de se frayer un chemin dans la foule surexcitée. On rejoint finalement notre guide privé et son armada de quads. Direction les dunes !

Le cahotement est tel, au début, que l'on a l'impression de chevaucher un cheval. Le guide ralentit pour les débutants. Pas évident de manier un guidon lorsque celui-ci semble tourner automatiquement. Le défi s'accuse à chaque virage : il n'est plus question de diriger mais de résister à l'adversité des dunes. Les dénivellations de terrains sont propices, à mi-parcours, à une autre activité. Leconducteur du camionqui nous accompagne dévoile sa surprise : un coffre plein de luges. Des luges en plein désert ? En effet, rien de plus amusant que se laisser glisser sur du sable.

Après deux heures à jouer à même le sol, on s'en retourne à Swakopmund. Comme pour entretenir l'alternance terre-mer, la prochaine expédition, dans la baie de Walvis Bay (la baie des baleines, en afrikaans), s'entreprend en kayak. Depuis la mer, on dirait le Havre, à savoir un port industriel aux charmes discutables. Toutefois, dans le cœur de la ville, on a le sentiment de se trouver dans le Connecticut. Les maisons en bois blanc éclatant, les toitures acidulées se conjuguent avec un air iodé et surtout frais qui rappelle la côte est des États-Unis. La perception d'un modèle d'urbanisation « à l'américaine » se confirme dans la configuration même des rues, numérotées en anglais. 1rst street, 2nd street.. comme à New-York. Au loin, des flamants roses arpentent les salines contribuant à la notoriété de ce site stratégique en matière de commerce. Il s'agit en effet du seul lieu capable de soutenir un port en eau profonde, le long de la côte atlantique de la Namibie.

En 4x4, cette fois, on se heurte aux routes vallonnées de Sandwich Harbour, point de rencontre pittoresque entre la mer et les dunes namibiennes. Si les uns se livrent à une cueillette de coquillages, les autres s'attardent devant des spécimens inconnus, tels que les Welwitshia Mirabilis, surprenantes plantes fossilisées dont certaines sont âgées de plus de 1000 ans. Déjeuner les pieds dans l'eau. Au menu : du biltong, viande de gibier séchée, suivie d'un ragoût de légumes servi dans une potjie, marmite noire à trois pieds ; le tout accompagné de mieliepap (ou pap), semoule de maïs gluante qui se mange traditionnellement avec les doigts, de même que le manioc dans d'autres régions d'Afrique. Il est de bon ton de relever ce festin d'une Windjoek, bière nationale, réputée pour être 100% naturelle.

Loin de la ville, le sud de la Namibie est l’occasion d’explorer l’une des natures les plus impressionnantes d’Afrique. Tôt le matin, alors que le soleil est encore timidement engagé dans un ciel sans nuage, le jeu d’ombres caressant les parois du Fish River Canyon est un spectacle fascinant. Long de 160 kilomètres, il est le deuxième plus grand canyon du monde. Son extrême largeur (27 kilomètres par endroits) confère un unique sentiment de liberté et d’espace. C’est ce même sentiment que l’on retrouve au sommet des dunes du célèbre désert de Sossusvlei. Ces dunes de sable rouge, parmi les plus hautes du monde, culminent à 350 mètres d’altitude. A une centaine de kilomètres de la côte, elles forment une impressionnante ceinture qui semble contenir une mer de sable. L’exceptionnel panorama offert par l’ascension d’une dune de Sossusvlei ne donne qu’une envie : prendre de la hauteur. Ça tombe bien, un avion privé nous attend pour un dernier survol de la zone, bercée sous une hypnotisante lumière de fin d’après-midi.

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