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Alexandra Lamy : loin de Jean mais déjà bien entourée, Karl Lagerfeld, sa mère, le sexe - et l’amour impossible : confessions, Michel Denisot, faux gentil et vrai “prédateur”
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Revue de presse people

Mais aussi : Nabilla escroqueuse, à peine lancée, déjà cramée "comme une blonde" contrairement à Zahia, rangée des bimbos, en voie de Beckhamisation et... brune, et, et, et... un extrait exclusif de "Beautiful Bastard", le best-seller encore plus chaud que "50 Shades of Grey". Spicy, sexy & hot, la RP people !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Enfin, une bonne nouvelle ! “ Séparée de Loulou depuis décembre, Chouchou remonte déjà la pente, nous apprend “ Voici ”. Depuis qu’elle a pris ses distances avec Jean et emménagé dans un nouvel appartement avec sa fille Chloé, 17 ans, Alexandra Lamy a enfin retrouvé le sourire et l’envie d’aller de l’avant. Sur le tournage du film “Jamais le premier soir ”, dans lequel elle joue avec sa grande amie Mélanie Doutey, la jolie blonde donne tout. Et qu’on ne s’avise pas de lui parler de son ex ! Il a beau se mordre les doigts d’avoir tout gâché entre eux, Alex est bien décidée à tourner la page. Pour la souffrance, elle a donné ”. Heu, tu en sais plus sur le sujet, “ Voici ”, caro mio ?

C’est à Cannes que Jean est parti en vrille

Bé vi, c’te question ! “ Du jour où son mari a décroché l’oscar du meilleur acteur pour “ The Artist ”, en février 2012, explique le people, leur vie de couple s’est transformée en enfer. Selon ses proches, l’actrice a longtemps fait le dos rond en attendant que Jean retombe de son nuage. Elle le comprenait : après tout ce qu’il venait de vivre, c’était presque normal qu’il ait perdu les pédales. Le problème, c’est que le beau brun n’est jamais redescendu sur terre. Et que pendant le festival de Cannes qui a suivi sa consécration, il a vrillé, passant ses soirées à se lâcher. Faire la fête, OK. Mais se demander tous les soirs si son homme va rentrer, et dans quel état, Alex a dit non. Ensuite, tout s’est accéléré ”. Ah oui ? Et comment ça ?

Alex rompt mais lui donne une dernière chance…

“ Comme (Alexandra Lamy) l’avait confié au “ JDD ” en novembre : “ Les sorties sont devenues compliquées. Avec Jean, nous sommes obligés de choisir nos endroits, sinon on va faire une photo toutes les dix minutes… Le dimanche, quand nous nous promenons, pas question de s’arrêter, il faut toujours marcher. On ne peut même plus finir une phrase ! Parfois, on renonce parce que c’est trop galère… ” Alors en décembre, poursuit “ Voici ”, après des mois à regarder son homme devenir quelqu’un d’autre, Alex a jeté l’éponge et choisi de rompre. Il était malheureux ? Elle lui a laissé une dernière chance début mars, en lui proposant un séjour à l’île Maurice pour tenter une réconciliation. Après avoir accepté, Jean a préféré la planter et mettre le cap sur Saint-Barth avec ses potes pour s’étourdir, encore et toujours, fuyant la réalité pour l’adrénaline du succès… ” Dommage… ou pas.

Depuis la rupture, le couple ne s’adresse plus la parole

“ Pourquoi (Jean) a-t-il joué avec le feu ? s’interroge le mag. Aujourd’hui, l’ex-couple préféré des Français ne s’adresse même plus la parole. L’acteur a gardé leur appartement du Marais, et la comédienne fait en sorte qu’il ne soit pas là quand elle a quelque chose à récupérer. Jean va devoir se trouver un autre “ pote avec des seins ”, comme il aimait la qualifier. Parce qu’Alexandra, conclut “ Voici ”, est redevenue une femme libre, à part entière ”. Hey, hey, bravo, Alex ! On est trop fier de toi !

Alex “ bien entourée ”

Nouvelle vie, nouvel homme ? On ne sait pas trop quoi faire, en vrai, du cliché que “ Voici ” publie où on voit Alex faisant une pause sur le tournage de “ Jamais le premier soir ” avec un jeune homme posant sa main sur son bras… “ En attendant de retrouver l’amour, elle est déjà très bien entourée. Cette écharpe lui tient chaud au cou ”, dit la légende. C’est vrai qu’il a l’air de faire froid et que l’écharpe ne semble pas de trop sur la photo. Quant au monsieur… Bah, on va pas se monter le chignon et tirer des conclusions hâtives, hmm ? Elle mérite bien qu’on lui foute la paix, notre Alex, croyez pas ?

Nabilla escroqueuse et double menteuse

Atlantico vous l’annonçait jeudi : “ VSD ” a les preuves que Nabilla a bel et bien fait un séjour en prison. A l’heure où la bimbo joue “ la femme du monde ” sur six pages dans “ Paris-Match ” (Nabi en robe longue tenant en laisse des lévriers, Nabi en starlette hollywoodienne au bord d’une piscine tenant un… téléphone — allô !, Nabi en Heidi sur une balançoire, Nabi tenniswoman…), c’est un peu ballot — surtout pour “ Match ”, hum ! En déclarant à Jean-Luc Morandini, suite aux révélations du “ Point ”, qu’elle n’avait “ jamais fait de prison ” et qu’elle avait seulement “ été témoin dans une affaire ”, Nabilla a donc menti. Et visiblement, ce n’était pas la première fois. Car, contrairement aux déclarations qu’elle avait faites à la police lors de son arrestation en 2009, elle a, nous dit “ VSD ”, “ joué un rôle très actif ” dans l’affaire “ Zaïre Connection ”. Mais reprenons les choses depuis le début…

“ Chantal N. ” alias Nabilla

“ En février 2009, relate “ VSD ”, le juge d’instruction Raphaël Martin ouvre à Genève la procédure P/2381/2009 sur la “ Zaïre connection ”. Deux arrestations ont lieu début juillet : celles de Bouba et d’Abdou. Ces deux Africains ont imaginé une escroquerie dont le principe est simple : après avoir volé des ordres de paiement de particuliers dans des boîtes aux lettres des postes de Genève, ils les modifient puis les réexpédient aux banques. L’argent est alors viré sur différents comptes bancaires dont ils sont les bénéficiaires. Reste ensuite à prélever le cash au guichet des banques. Rapidement, les pistes mènent à une jeune femme de 17 ans. (…) “ Nos investigations nous ont finalement permis d’identifier Benattia Nabilla comme étant la personne s’étant fait passer pour Chantal N. (…) et ayant procédé aux retraits délictueux ”, notent dans leur rapport deux inspecteurs en charge de l’enquête ”.

Nabilla passe à table

“ Le 15 juillet 2009, poursuit le journal, l’ado s’apprête à prendre un avion à l’aéroport de Genève-Cointrin. Direction Malaga, en Espagne, pour des vacances avec une amie. Interpellée par des policiers en uniforme, elle leur décline d’abord une fausse identité, grâce au passeport d’une cousine plus âgée de cinq ans. Emmenée au poste, la future starlette est entendue puis inculpée dans les bureaux de la police judiciaire de Genève “ en qualité d’auteur présumé d’escroquerie, faux dans les titres et faux dans les certificats ”. Elle se met à table devant les inspecteurs : “ Je reconnais m’être servie du passeport suisse de Chantal N. afin d’effectuer des ouvertures de comptes bancaires ainsi que des retraits d’argent à différents bancomats et guichets ”, reconnaît-elle, dès les premières lignes de son procès-verbal d’audition. Je vais vous expliquer comment je suis entrée dans cette combine ”. Et Nabilla de relater comment, à l’été 2008, elle fit la connaissance de la coiffeuse de sa mère, une jeune femme prénommée Emilie. Cette nouvelle amie lui présenta très vite Bouba et Abdou. “ Tous les quatre, nous sommes devenus proches ”, raconte Nabilla ”. Proches au point de déclarer que ses “ amis ” l’ont "manipulée" ?

Nabilla, la manipulée manipulatrice

“ (Nabilla) jure (en effet) avoir été manipulée et avoir naïvement “ rendu service ” à ses nouveaux amis, continue “ VSD ”. Ceux-ci prétendent au contraire qu’elle a participé activement à l’arnaque. En échange des retraits dont elle affirme ne pas se souvenir précisément de tous les montants, Nabilla dit avoir reçu 200 francs suisses (164 euros env.). La somme serait bien plus conséquente pour les enquêteurs. Selon l’un de ses complices, elle aurait reçu au moins 5 000 francs (4 000 euros env.). Et un récépissé UBS récupéré dans ses affaires témoignait qu’un compte à son nom était crédité de plus de 20 000 francs (16 400 euros env.). Les enquêteurs ne croient donc guère à ses “ économies ” ”.

Nabilla en prison

“ Le 16 juillet 2009, la prévenue est conduite en détention, indique le mag. Durant le temps de l’instruction, Nabilla passe un mois en prison, principalement à La Clairière, mais aussi quelques jours à Champ-Dollon. Le 12 mars 2010, lors d’un nouvel interrogatoire au cours duquel elle comparaît cette fois libre, Nabilla se plaint d’avoir été victime de menaces par téléphone, mais aussi dans l’escalier du palais de justice quelques minutes plus tôt. A-t-elle trop parlé ? Elle dit avoir peur et demande la protection de la police. Elle est poursuivie par le tribunal de la jeunesse de Genève et le jugement sera finalement délégué à la France et prononcé le 25 juin 2010 par le tribunal pour enfants de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) pour les faits commis “ à Genève, Meyrin et Veyrier ”. Dans une lettre adressée au juge d’instruction de Genève, le 2 juillet 2010, Nabilla prétend avoir été condamnée “ à un mois de prison avec sursis, compte tenu de (sa) détention antérieure ”. Contacté, son avocat, Me Thomas Pianta, se refuse aujourd’hui à tout commentaire. L’attachée de presse de Nabilla n’a pas donné suite à l’appel de “ VSD ”. L’ “ Ange ” tient désormais à préserver ses ailes ” ”. Un poil cramées ?

Zahia moins bête que Nabilla

Plus maligne que Nabilla, Zahia ? “ La métamorphose a commencé il y a un peu plus de deux ans, quand la jeune et sulfureuse call-girl a quitté le monde des footballeurs lubriques et leurs grosses liasses pour s’essayer au mannequinat, constate “ Voici ”. Lorsqu’elle a lancé, avec succès, adoubée par Karl Lagerfeld, sa ligne de lingerie, on a compris que les apparences étaient trompeuses, qu’elle avait peut-être un peu plus d’un quart de neurone et qu’elle ne s’arrêterait pas là. Et la transformation continue. Rue Saint-Honoré, à Paris, où elle est venue acheter quelques robes dans la boutique Michael Kors (un chauffeur et un garde du corps l’attendaient devant), on l’a vue dans une tenue plus sobre que d’habitude, quoique bien courte et moulante, et surtout, avec une nouvelle coupe de cheveux ”. Rôô, ben, qu’est-ce qu’elle a, alors, sa coupe de cheveux ? 

Zahia rangée des bimbos

Ben, figurez-vous que… Zahia est brune, maintenant ! Et puis, fini, les cheveux longs : elle arbore un petit carré tout simple porté en queue de cheval, calqué sur… le modèle Vic Beckham ! Si, si, on vous jure : elle lui ressemble comme deux gouttes d’eau. “ Ca peut paraître très anecdotique, ça ne l’est pas, note “ Voici ”. Laissant le poste de bimbo écervelée à Nabilla, Zahia avance l’air de rien vers l’évolution “ Victoria Beckham ” (qui s’y connaît en foot, elle aussi). Prochaine étape, femme d’affaires ? Ambassadrice de l’Unicef ? Ministre ? ” En tout cas, chapeau, Zahia !

Karl Lagerfeld : tout sur sa mère (la sorcière)

Et puisque “ Voici ” évoquait le “ mentor ” de Zahia, le big Karl se livre comme jamais, cette semaine, à “ Paris-Match ”. “ (Votre mère) était intelligente et cinglante. Lui arrivait-il d’être tendre ? ”, lui demande le journal. —“ Ce n’était pas le genre gnangnan, cucul !, répond-il. Un orthopédiste lui a dit un jour que mes pieds avaient tendance à s’élargir. Elle a acheté un appareil assez effrayant, sur lequel il fallait marcher longtemps pour avoir les pieds bien musclés et étroits… Ma mère détestait mes cheveux acajou. Elle m’appelait “ vieille commode ” ”. —“ Ce genre de remarque ne vous attristait pas ? ”, réagit le mag. —“ Non, car elle avait raison et c’était dit en riant, sourit-il. Par contre, ça a été traumatisant pour ma sœur et ma demi-sœur, issue du premier mariage de mon père. Je ne les ai presque pas connues. Elles étaient en pension et furent mariées à la sortie ”. —“ Votre père était beaucoup moins autoritaire ”, remarque “ Match ”. —“ Il me disait : “ Demande-moi ce que tu veux, mais pas devant ta mère ” ”. Ach, pas koton-koton, la Mutti !

Lagerfeld, l’homosexualité et la sexualité de sa mère

“ A quel âge avez-vous découvert votre homosexualité ? ”, ose “ Paris-Match ”. —“ Ca n’a jamais été un souci, explique Karl Lagerfeld. Enfant, lorsque j’ai demandé à ma mère ce qu’était l’homosexualité, elle m’a répondu : “ C’est comme une couleur de cheveux. Ce n’est rien, ça ne pose pas de problème ”. J’ai la chance d’avoir eu des parents très ouverts d’esprit. Et je ne suis pas certain qu’ils aient été aussi impeccables que cela dans leur jeunesse ”. —“ Que voulez-vous dire ? ”, rebondit le mag. —“ Je ne connais rien de leur vie. Ma mère disait toujours : “ Tu peux me questionner sur mon enfance et sur tout depuis que je connais ton père. Ce qui est au milieu ne te regarde pas ”. Honnête, pas flambeur, le grand Karl. Et puis, on a tous droit à nos petits secrets, n'est-ce pas ?

Karl, la drogue et le sexe

Mais “ Match ” n’en a pas fini. Le news veut tout savoir : “ La drogue, vous n’avez pas essayé ? ”, lui demande-t-il. —“ Non, c’est contre ma nature. Un vrai prix de vertu sans mérite ! ” —“ Et le sexe, alors ? ” — “ Cela ne m’a jamais surintéressé. J’ai toujours trouvé que c’était une activité sportive pour les jeunes… Je suis un puritain authentique ! La futilité habille cela très bien. J’admire les gens qui savent se détruire, car je ne sais que me préserver. J’ai un instinct de survie effrayant ”. Houlà, Karl ! Qu’est-ce que tu nous dis, là ? C’est grave, et c’est triste, de penser ça du sexe — et, en passant, de l’amour… “ Se préserver ”, garder le contrôle tout le temps, c’est pas une vie. C’est passer à côté du meilleur, même si, oui, bon, ça fait mal aussi, parfois…

“ Choupette, c’est déjà trop ”

Comme nous, “ Match ” n’en revient pas. “ D’où ça vient ? ”, l’interroge-t-il. —“ Je ne sais pas, et je suis contre la psychanalyse. Dans une lettre de Lou Andreas-Salomé, l’élève de Freud, à son amant, le poète Rainer Maria Rilke, elle écrit à propos de la psychanalyse : “ Ne fais jamais ça, ça tue la créativité ! ” Ma mère, elle, disait que si l’on est honnête avec soi-même on connaît les questions et les réponses. Moi, je ne me pose même pas de questions. Je sais ce que je veux et, surtout, ce que je ne veux pas. C’est ça, à mes conditions, ou rien. J’ai aussi la chance de pouvoir appliquer cette méthode car je ne dépends de personne. Et je tiens à ce que chacun ait sa propre vie et ne dépende de moi moralement ”. —“ Pourquoi ? ” —“ Je ne m’angoisse jamais pour moi mais pour les autres. Choupette (son chat), c’est déjà trop. J’ai toujours peur qu’il lui arrive quelque chose, on l’emmène chez le vétérinaire tous les dix jours ”. Ah oui, ça semble quand même bien incrusté, bien verrouillé, cette affaire…

Karl, le scoop — et le mystère entourant sa date de naissance

Décidément pas repu — après tout, quand le client est bon… —, “ Paris-Match ” en remet une couche : “ Regrettez-vous de ne pas avoir eu d’enfants ? ”, demande-t-il à Lagerled. —“ Si j’avais été une femme, j’en aurais eu douze. Mais, je vous l’ai dit, je ne veux pas être responsable ”. —“ Journalistes et pseudo-biographes cavalent encore après votre date de naissance, enchaîne le journal. Aidez-nous, 1933 ou 1938 ? ” —“ Au milieu : 1935. Ma mère avait changé la date. C’était plus facile de faire un 3 ou un 8 ”. —“ C’est une blague ”, rebondit le mag, incrédule. —“ Non. Je l’ai appris après sa mort et je ne sais pas pourquoi elle avait fait cela. Ce sont les circonstances d’une vie qui ne nous regarde pas ”. C’est vrai. Mais si tu nous permets, Karl, cette expression “ au milieu ” que tu utilises à propos du drôle de mic-mac concernant ta date de naissance, tu l’as employée pour parler de la zone d’ombre entourant la sexualité de ta mère entre son enfance et sa rencontre avec ton père (voir plus haut). On veut pas jouer les psys à deux balles — tu n’aimes pas ça, nous pas spécialement non plus, juste, on a entendu — mais, au cas où, y’a ptêt un truc à creuser, là… On dit ça, on dit rien, hmmm ? Aucune envie de jouer les apprentis-sorciers, on a juste relevé, c’est tout.

Denisot, faux gentil et vrai “ prédateur ”

C’est la semaine où on tombe les masques, on dirait… Gentil, consensuel, format Drucker — version chic & rock —, Michel Denisot ? Tout l’inverse, à en croire Olivier Pourriol, ex-chroniqueur au “ Grand journal ” et auteur de “ On/Off ” (NiL). “ Denisot ne serait qu’un “ crocodile ” régnant sur un univers où “ on attaque les petits, on attaque les grands ”, nous dit “ VSD ”, qui a lu l’opus. Au fil de ce livre (…), ce sont les autres qui parlent le mieux du grand manitou. Pourriol entend ainsi à son sujet : “ Prédateur pour tous et proie pour personne, c’est lui qui régule tout son éco-système ”. Mieux encore : “ On balance des chroniqueurs à proximité du vrai prédateur et on regarde qui s’en sort (…). Les gens observent et attendent le coup de griffe ou de dents ”. Au début de sa collaboration, on demande à Pourriol d’y aller, d’élever le débat, de “ balancer face aux invités ” pour contrebalancer un animateur qui “ les astique, les suce, les pompe ”, sans “ aucun esprit critique, jamais ”. Un chef d’orchestre également surnommé “ le climatiseur ”, parce qu’à chaque fois qu’il entre dans une pièce, la température donne l’impression de baisser ”. Brrrr ! Ca refroidit, hein, tout ça !

“ Beautiful Bastard ”, le “ sex-seller ” plus chaud que “ Fifty Shades of Grey ”… d’après “ Elle ”

C’est l’occasion de se réchauffer. “ Attention, sex-seller ! ”, tonitruonne “ Elle ”. “ Après “ Fifty Shades… ”, succombez à “ Beautiful Bastard ” (éd. Hugo, sortie le 2 mai), ou les ébats de Chloe au bureau ”, nous intime le mag qui a décroché “ en exclusivité ” deux extraits du livre, signé Lauren Billings et Christina Hobbs. “ Dans “ B.B. ”, résume le journal, trop fier, Chloe Mills et son patron, le très sculptural mais très odieux Bennett Ryan, vivent une histoire aussi torride qu’incontrôlable au beau milieu des réunions Power Point et des charrettes. La machine à fantasmes fonctionne aussi bien que la machine à café, et chaque pause grappillée sur des horaires de bureau forcément harassants est l’occasion d’ébats hautement orgasmiques dans les toilettes, l’escalier, l’ascenseur, la salle de réu ou la cabine d’essayage d’une boutique de lingerie (l’héroïne est vaguement fétichiste des froufrous). La haine éprouvée par Chloe envers son patron le “ Bastard ” (l’équivalent de la “ bitch ” des rappeurs ?) étant censée augmenter considérablement son excitation et son plaisir. Modernité et girl power obligent, ladite Chloe est, non pas une gentille oie blanche à la Anastasia Steele, l’héroïne de “ Fifty Shades… ”, mais une jeune femme aux dents longues, qui dit “ baiser ” et “ chatte ” avec beaucoup de décontraction ”. Bloody hell ! That-is-so-shocking ! Non, mais, franchement, elles ont jamais vu le loup, à “ Elle ”, ou quoi ? Ca ressemble à du Harlequin à trois kilomètres, leur “ sex-seller ” à la même pas mords-moi le noeud… Hé, ho, les filles de “ Elle ”, ça vous arrive de lâcher les ordis et de vous envoyer en l’air ? !

“ Beautiful Bastard ”, l’extrait

Zêtes encore là ? Zêtes sympas. Puisqu’on vous l’a promis, on vous le donne, le premier extrait “ exclusif ” du livre plus hot de chez hot, version “ Elle ” — comme on est sympa, nous aussi, on vous épargne le second, encore plus séchant et ramolissant. Extrait, donc, “ voluptueusement ” — et frauduleusement ? — intitulé “ Nuit chaude ” : “ Dire que j’ai passé un week-end de merde est un euphémisme. J’ai à peine mangé, à peine dormi, et mes quelques heures de sommeil ont été interrompues par des fantasmes de mon boss nu — sur moi, au-dessus de moi, derrière moi. J’en étais à souhaiter reprendre les cours pour me distraire. Samedi matin, je me suis réveillée frustrée et grognon, mais j’ai réussi à me reprendre. Je me suis occupée du ménage et des courses. Dimanche matin, moins de chance. J’émerge en sursaut, haletante. Je tremble de tous mes membres, entortillée dans les draps de coton. Je suis en sueur. Mon rêve est si intense qu’il m’a amenée à l’orgasme. Ryan et moi nous trouvons sur la table de conférence, mais cette fois, tous les deux complètement nus. Il s’allonge sur le dos et je le chevauche. Mon corps glisse d’avant en arrière et de bas en haut, le long de sa bite. Il me touche partout. Ses mains parcourent mon visage, descendent dans mon cou, sur mes seins, mes hanches — il guide mes mouvements. J’explose quand nos yeux se rencontrent. “ Merde ”, fais-je en sortant du lit. Ca va de mal en pis. Comment aurais-je pu penser en commençant à travailler pour ce sale type hargneux que ça finirait en baise féroce contre une fenêtre froide au boulot ? Et que j’aimerais ça ? ” `

“ Elle ” féministe ou machiste ?

Comment y croire, oui, Chloe ? Dans le genre téléphoné, caricatural, cliché, sirop, pathétique, peine à jouir, à se faire plaisir, tes galipettes sur le bureau du méchant patron, ton orgasme quand tu “ croises ses yeux ”, difficile, en vrai, de faire mieux… Pardonnez la question, mais elles ont encore une vie sexuelle, les tites dames de “ Elle ” ? Et leur féminisme affiché, revendiqué tous les quinze jours, elles en ont fait quoi ? Elles se l’ont mis sous le bras ? Elles ont fait pouêt avec ?

“ Elle ” élu “ meilleure marque magazine ”

Hasard ? Coïncidence malheureuse, accidentelle ou simplement liée à la "saison" ? “ Elle ” publie cette semaine son “ spécial mode été ”. Intitulé “ Onde de choc ”, le reportage photo est sublime, le mannequin, taille mincissime, jambes fuselées, seins généreux, somptueux, est à se damner — même si on est une fille, on sait reconnaître quand c’est beau — et apprécier. A chaque page — il y en a 22 —, le magazine égrène la liste des marques qui ont permis de la “ mettre en beauté ”. Hasard ? Coïncidence malheureuse, etc. ? “ Elle ” annonce cette semaine, pas peu fier, dans son sommaire et en fin de journal, qu’il a été élu “ meilleure marque magazine ”. Pas “ meilleur magazine ”, mais “ meilleure marque magazine ”. En clair, “ Elle ” est, à ce jour, le meilleur aspirateur à pub de la presse magazine. Pas le meilleur journal féminin, donc. Pas non plus le plus féministe, comme en témoignent son “ spécial mode été ” et l’extrait de “ Beautiful Bastard ”. Est-ce encore un journal — qui informe, picouille, défrîche ? La question est posée. Hou, qu’on est taquin-impertinent-vilain ! A dans quinze jours, les lapins ! La semaine prochaine, c’est la belle et fine Astrid (Eliard) qui prend les commandes, le temps pour nous de recharger les accus… Reposez-vous, détendez-vous, vous êtes entre de bonnes mains.

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