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"Closergate", suite et fin ? : les coulisses de "l'arrangement", Conseil national de l'UMP : la grosse cata
©Reuters

Revue de presse des hebdos

Mais aussi le nouveau combat d’Aurélie Filipetti en faveur des langues régionales, ce que pensent les entrepreneurs du "pacte de responsabilité" et, et, et… espoir ? Marine Le Pen décidée à capitaliser sur son point faible : la sortie de l’euro. Hou, y’en a des choses, dans la revue de presse des hebdos !

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Souriez ! Ce jeudi, on va — enfin… — pouvoir parler d’autre chose que du “ Closergate ”, et cela même si les hebdos en remettent une petite couche… comme leurs confrères “ honnis ” de la presse people. “ Le Nouvel Observateur ” et “ Le Point ” font-ils la différence avec “ Gala ” ? Ah, ben, en voilà une drôle de question… Et si on se la posait, pourtant…

Quand François Hollande “ propose de réparer ”

A l’heure où “ Gala ” s’interroge sur la capacité de Valérie Trierweiler à “ dominer son instinct vengeur ”, “ Le Nouvel Obs ” nous livre “ Les secrets d’un remaniement intime ”. Wow ! “ Tout bascule le week-end du 18 janvier, indique l’hebdo. Après quelques jours de calme réparateur à la résidence de la Lanterne, les vieux amants se parlent enfin. A défaut de tout annuler, le président, soutenu à distance par la garde hollandaise — Sapin, Rebsamen, Le Foll et Le Roux… — propose de réparer. Pour la journaliste qui a abandonné son émission politique sur Direct 8 au début de la campagne électorale de 2012 et encaissé le choc des révélations de “ Closer ”, le préjudice est indéniable. Les avocats — l’ami de quarante ans Jean-Pierre Mignard pour le compte de François Hollande — sont consultés. Quatre jours plus tard, lors d’un déjeuner à l’Elysée, un pacte est scellé ”. Et ?

Quand “ l’Elysée sonde la direction de “ Paris-Match ” ”

“ Valérie continuera d’habiter l’appartement que loue François Hollande, dans le 15e arrondissement parisien, là même où le couple s’était installé en 2007, sortant de plusieurs années d’amours clandestines, commence “ L’Obs ”. Sondée par l’Elysée, la direction de “ Paris-Match ” assure l’ex-première dame qu’elle poursuivra sa chronique littéraire… même si l’hebdo vient de consacrer une couverture à sa jeune rivale ! En revanche, la journaliste ne devrait pas retrouver sa place sur l’antenne de D8 : aucun contrat ne la lie à Canal+, nouveau propriétaire de la chaîne ”. Une chronique littéraire suffira-t-elle à l’épanouissement professionnel de l’ex-journaliste politique ? C’est pas dit… d’autant que les relations qu’elle entretient avec son employeur se sont un brin compliquées depuis mai 2012… Mais “ L’Obs ” n’a pas fini de nous faire ses révélations sur “ le pacte scellé ” entre “ les vieux amants ”…

L’arrangement

“ François Hollande s’est-il engagé à verser une forme de pension quand bien même il n’a jamais épousé Valérie Trierweiler ? Secret d’Etat ! claque le mag. Mais le président, déjà séparé de Ségolène Royal, la mère de ses enfants, a confié à quelques-uns de ses conseillers que “ les femmes lui ont coûté cher ”. Au propre comme au figuré. En échange des bons soins de son protecteur de l’Elysée, la journaliste promet de demeurer discrète sur plus de vingt ans de complicité dont huit ans de vie commune. Des vœux de silence ? Autrefois, une reine répudiée s’en serait sans doute allée au couvent. Valérie, elle, a tenu à honorer son déplacement humanitaire en Inde poursuivie par une meute de journalistes ”. Etrange : après ces allusions plus ou moins franches à un “ échange ” de “ bons soins ” contre une “ promesse de discrétion ”, “ Le Nouvel Obs ” s’interroge, comme “ Gala ”, sur la capacité de Valérie T. à se taire et “ dominer son instinct vengeur ”. Comme quoi…

Hollande “ joue les pitres ” en Turquie

Que nous apprend “ Le Point ”, de son côté, sur “ les coulisses ” de “ l’échappée solitaire de François Hollande ” ? Pas grand-chose, en vérité, si ce n’est que “ le voyage turc du président célibataire était placé sous le signe de la bonne humeur ” et que “ pour sa première sortie publique après le faire-part (…) de “ la fin de (sa) vie commune ” avec Valérie Trierweiler, François Hollande a joué… les pitres ”. Les pitres, oui ! D’abord, au moment de “ la signature des accords entre les deux pays ”, ensuite, lors de “ la remise des insignes de chevalier des Arts et des Lettres à une chanteuse turque qui “ nous a fait la grâce, a-t-il loué, de chanter hier au dîner d’Etat ”. Avant de spécifier : Les deux chansons les plus connues ici étaient “ Je ne regrette rien ” et “ Tombe la neige ” ”. Rires de l’assistance ”.

Quand François Hollande évoque “ La vie en rose ”

Et “ Le Point ” de poursuivre : “ Il épingle la médaille sur la poitrine de la jeune femme, l’embrasse en surjouant le ravissement, puis revient vers le pupitre pour ajouter : “ Mme Candan Erçetin a aussi chanté hier “ La vie en rose ”.Rires, gênés cette fois, dans les rangs de la délégation française. Pourquoi Hollande a-t-il repris le micro pour mentionner la chanson que Valérie Trierweiler avait fait jouer à l’accordéon, sur la scène dressée à Tulle le soir de la victoire à la présidentielle ? “ N’y voyez pas une allusion délibérée, il ne l’a pas fait en conscience, c’est encore pire, il n’y a même pas pensé ”, confie l’un de ses proches ”. Ouille !

Les entrepreneurs jugent le pacte de responsabilité positif…

Mais revenons aux affaires sérieuses. Du pacte de Val et François au “ pacte de responsabilité ”, vous allez dire que la transition est enlevée, mais bon, en même temps, tout ça s’est un peu télescopé, hein ? Bonne nouvelle ! D’après “ Challenges ”, “ les dirigeants d’entreprise sondés par OpinionWay dans le cadre de l’Observatoire de la performance des PME-ETI de la Banque Palatine pour “ Challenges ” et i-Télé sont une très large majorité (69 %) à trouver que le discours de François Hollande est “ une bonne chose ”. L’effet sur leur moral est spectaculaire, puisque le baromètre de confiance à six mois remonte de 4 points, à 24 %, avec des intentions d’embauches sur la période qui redeviennent positives pour la première fois depuis mai 2012. En termes d’activité, les dirigeants tablent en moyenne sur une croissance de 2, 7 % de leur chiffre d’affaires en 2014 ”. C’est chouette, ça, dis donc !

… mais doutent de ses effets

Mais ne nous réjouissons pas trop vite… “  Le pacte de responsabilité va-t-il sonner la fin de la crise ? s’interroge le mag éco. Pas évident : 68 % des patrons interrogés ont des doutes sur l’efficacité de la mesure. Tout va se jouer avec les Assises de la fiscalité, démarrées le 29 janvier, puis l’annonce, début avril, d’un train de réformes visant à réduire les dépenses publiques ”. Un “ train de réformes ” qui ne fait pas forcément tchou-tchou !

Les langues régionales, nouveau combat d’Aurélie Filipetti

Et puisqu’on parle “ réformes ”, en voilà une qui risque de méchamment faire du bruit…A l’heure où l’on a tant besoin de réapprendre — ou d’apprendre — à vivre ensemble, on a été quelque peu surpris de découvrir la nouvelle mission que s’est assignée notre ministre de la Culture. Dans un entretien exclusif à “ L’Express ”, Aurélie Filipetti expose en effet son “ plan ” en faveur des langues régionales — des langues régionales, oui, vous ne rêvez pas… “ Si les Français n’ont plus envie de les transmettre, pourquoi l’Etat devrait-il se mobiliser ? ” lui demande le journal. —“ Parce que ces langues constituent un patrimoine culturel vivant. Et parce qu’il s’agit d’une question politique, répond la ministre. La France a trop longtemps lutté contre les langues régionales ; aujourd’hui, nous estimons qu’elles contribuent à notre richesse. (…) Plusieurs millions de Français les utilisent encore, notamment outre-mer. Et l’on constate un regain de la littérature ou du chant, surtout chez les jeunes. Cela dit, leur usage est incontestablement en déclin. Je vais d’ailleurs créer un “ baromètre ” pour évaluer précisément leur pratique ”. Ah, ben, ç’aurait ptêt été pas mal de commencer par là, parce que, là, tout de suite, maintenant, on voit pas vraiment l’urgence, hmmm ?

En 1999, le Conseil constitutionnel avait estimé que la Charte portait atteinte à “ l’unicité du peuple français ” 

Non seulement on ne voit pas l’urgence de ce plan, mais on se demande s’il ne va pas un peu à l’encontre de ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui : être unis. “ L’Express ” le fait d’ailleurs remarquer à Aurélie Filipetti : “ la Charte (européenne des langues régionales, qu’il est ici question de ratifier) prévoit de conférer “ des droits spécifiques ” à des “ groupes ” de locuteurs à l’intérieur de “ territoires ”. En 1999, le Conseil constitutionnel avait estimé que cela portait atteinte à “ l’indivisibilité de la République ”, à “ l’égalité devant la loi ” et à “ l’unicité du peuple français ” : ce n’est pas rien ! ” —“ C’est pourquoi il nous faut modifier la Constitution, rétorque la ministre de la Culture. Mais le texte proposé évite toute dérive. Il stipule que “ l’emploi du terme de “ groupes ” de locuteurs ne confère pas des droits collectifs pour les locuteurs des langues régionales ou minoritaires ”.Il précise également que la Charte “ sera interprétée dans un sens compatible avec le préambule de la Constitution, qui assure l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ”. Le Conseil constitutionnel a d’ailleurs reconnu qu’aucune des 39 mesures que la France avait retenues parmi les 98 proposées — car la Charte fonctionne selon une logique de “ libre-service ” — ne contrevenait à notre loi fondamentale ”. Bah, la question est réglée, alors ? Bé… pas tout à fait…

La notion de “ langues de France ”, à ne pas confondre avec celle de “ langues des migrants ”

Car “ L’Express ” soulève un point auquel on n’aurait pas pensé… “ Les langues issues de l’immigration sont-elles concernées par la Charte ? ” s’enquiert le journal. —“ Non, répond Aurélie Filipetti. La Charte exclut spécifiquement les “ langues des migrants ”. Mais nous avons défini, en 1999, la notion de “ langues de France ”. Celle-ci n’inclut pas l’italien ou le portugais, qui ne courent aucun risque. Mais elle prend en compte des langues qui ne bénéficient pas du statut de langue officielle dans leur pays d’origine : elles aussi sont fragiles et il importe de les préserver. Cela dit, les 39 mesures n’auront pas à s’appliquer indifféremment à toutes les langues ”. —“ Quelles sont ces langues ? ”, interroge le mag. —“ L’arabe dialectal — distinct de l’arabe classique, qui seul a le statut de langue officielle —, le berbère, le romani, l’arménien occidental, le yiddish et le judéo-espagnol ”. Ah, là, on en voit tout de suite qui sont prêts à bondir : “ ça y est, ils vont faire entrer l’arabe et le yiddish dans la Constitution ! Font même plus la différence avec l’occitan et le berrichon ! ”

Le risque de renforcer le communautarisme

On objectera que la notion de “ langues de France ” a été créée en 1999 — pas sous le quinquennat de François Hollande, donc. Reste qu’on ne voit pas bien l’intérêt de tout ce remue-ménage (dont on n’est pas sûr d’avoir bien tout saisi), particulièrement dans le climat actuel… “ Accorder des droits à ces langues, remarque “ L’Express ”, n’est-ce pas renforcer le risque du communautarisme ? ” —“ En quoi ? réagit Aurélie Filipetti. Le yiddish est menacé de disparition à cause de la Shoah. N’est-ce pas l’honneur de la France de le défendre ? Le communautarisme serait au contraire renforcé par le fait de devoir se battre pour que ces langues soient reconnues. Certains locuteurs pourraient se sentir méprisés ”. —“ En va-t-il de même pour l’arabe dialectal ? ” insiste le mag. “ Pas plus que pour l’alsacien ou le créole, la ratification de la charte ne donnera de “ droit ” à l’arabe dialectal ou au yiddish dans l’administration. La diversité linguistique ne doit pas être instrumentalisée au profit de replis communautaires, mais devenir au contraire une source d’enrichissement culturel ”. On est bien d’accord avec toi, Aurélie — comment ne pas l’être ? Le problème, c’est comment tu fais, aujourd’hui, pour que “ la diversité linguistique ” — et la volonté du gouvernement de la protéger — ne soient “ pas instrumentalisées ” ? Se lancer là-dedans, ça serait pas un peu tendre le bâton pour se faire battre ?

Conseil national de l’UMP : la Bérézina

Au lendemain de son Conseil national, quelles nouvelles de l’UMP ? D’après “ Challenges ”, la réunion a été “ sinistre. Convoqué le 25 janvier pour valider le programme, le Conseil national de l’UMP, loin de mobiliser, a donné le bourdon aux militants, rapporte l’hebdo. Quelques centaines de délégués — sur 2000 — ont fait le déplacement (à l’issue de la pause-déjeuner, des centaines de sandwiches ont fini à la poubelle). (…) La salle a mollement applaudi les orateurs (Le Maire, Raffarin, Bertrand, Fillon, Copé) venus, à la tribune, célébrer l’union retrouvée ! ” Chaude ambiance, dis donc…

Henri Guaino : “ La coupure est entre la base et le sommet ”

“  “ La coupure n’est pas entre ceux qui ont applaudi le pacte lancé par Hollande et ceux qui l’ont critiqué, se lamente Henri Guaino, au fond de la salle, poursuit “ Challenges ”. Elle est entre la base et le sommet. En haut, ils se distribuent les places. En bas, ils veulent des réponses à leurs questions ” (…) “ L’UMP est asphyxiée. Copé a stérilisé le parti ”, déplore Pierre Lellouche. Un vieux militant susurre : “ La mayonnaise ne prend pas. (…) Pas sûr que Nicolas Sarkozy puisse se faire réélire. Si cela continue comme cela, on est partis pour dix ans de Hollande ! ” ” Ah, ça va vraiment pas fort, à l’UMP…

“ Tous des nazes ! ” (Nicolas Sarkozy)

Et que pense, justement, Nicolas Sarkozy, de tout ça ? “ “ Tous des nazes ! ” Tel est le commentaire acerbe de Nicolas Sarkozy après la réunion du Conseil national de l’UMP, si l’on en croit un de ses proches, rapportent Pierre-Henri de Menthon et Airy Routier dans “ Challenges ”. L’ex-président, dont le nom n’a pas été mis en avant par Jean-François Copé, considère que les dirigeants du parti sont des incapables. Rachida Dati avait dit que les européennes ne devaient être ni “ Pôle emploi ” ni “ une maison de retraite ”. Comme son ex-garde des Sceaux, Sarkozy déplore le choix d’y présenter comme têtes de liste Michèle Alliot-Marie et Alain Lamassoure. Son intention est de faire campagne pour la présidentielle de 2017 avec une génération renouvelée. A l’exception notable de François Baroin et Michel Barnier, qui seuls trouvent grâce à ses yeux ”.

Un “ Yalta tous contre Sarko ” ?

L’ex-président aura-t-il seulement l’occasion d’entrer en campagne ? “ Et s’ils se mettaient tous d’accord pour tenter d’empêcher son retour ? se demande “ Le Nouvel Obs ”. Et si, autour de la question de la primaire pour désigner le champion de la droite en 2017, un front anti-Sarkozy se constituait ? Pour les proches de l’ancien président, c’est désormais un risque. Tous craignent qu’après la paix armée Copé-Fillon ne se noue un “ Yalta tous contre Sarko ”. Une sorte d’accord entre les présidentiables, que ce soit François Fillon, les “ non-alignés ” (Xavier Bertrand, Bruno Le Maire, Alain Juppé), voire Jean-François Copé, malmené par Sarkozy et qui pourrait être tenté de jouer sa propre carte. Tous se sont déjà mis d’accord pour se partager les postes au sein du nouveau bureau politique, où les sarkozystes historiques ne sont pas légion (Hortefeux, Morano, Karoutchi) ”.

“ Comment Sarkozy pourrait-il s’opposer à un processus si moderne et démocratique ? ”

“ Pour les amis de l’ex-président, poursuit le journal, la question sera réglée par les sondages, qui balaieront les manœuvres d’appareil et rendront la primaire inutile. Il suffira d’un référendum militant pour annuler le processus, imagine déjà Nadine Morano. Les sarkozystes parient aussi que les quadras aujourd’hui favorables au processus retourneront leur veste demain pour barrer la route à des camarades mieux placés qu’eux.En face, l’argumentaire est déjà prêt : comment Sarkozy pourrait-il s’opposer à un processus si moderne et démocratique ? Pour Bruno Le Maire, l’homme qui monte à l’UMP, cette primaire est le meilleur moyen d’assurer l’unité ! ” On en a eu les preuves flagrantes, c’est vrai, il y a un an…

Quand Marine Le Pen veut capitaliser sur… son point faible

Qu’on soit pro- ou anti-UMP, y’a pas de quoi rire, franchement… parce que pendant qu’ils s’auscultent l’ego, intriguent et se plantent des poignards dans le dos, les cadres du principal parti de l’opposition font aussi et surtout le jeu du FN… Bonne nouvelle ? La Bleu Marine “ veut capitaliser sur le rejet de l’euro fort ”, nous apprend “ Challenges ”. Or, “ la sortie de l’euro est le point faible du programme du FN, pour une grande majorité de Français, indique l’hebdo. “ Dans le Sud-Est, l’électorat est plutôt âgé et relativement aisé, il n’adhère pas à ce discours ”, précise le député UMP des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti. Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Schuman, considère que c’est la limite de sa progression : “ Les Français n’y croient pas. Ils sont déçus par l’Union européenne, mais ils tiennent à la monnaie commune. Comme les Grecs ou les Portugais ” ”.

La Bleu Marine persuadée de faire de son point faible son point fort

“ Pourtant, reprend “ Challenges ”, Marine Le Pen, dont le parti pourrait arriver en tête aux européennes, selon le dernier sondage Ifop, se frotte les mains. Elle est persuadée que c’est un levier d’autant plus puissant qu’elle est la seule à occuper le terrain de la souveraineté nationale depuis le tournant libéral de François Hollande. D’ailleurs, elle ne se contente plus de dénoncer l’UMP-PS, elle s’en prend désormais à “ la troïka PS-UMP-Medef chargée de mettre en œuvre la feuille de route imposée par l’Union européenne ”. Même l’ultragauche a renoncé à attaquer l’euro ”. La Bleu Marine est-elle en train de se saborder toute seule ? Est-elle, au contraire, en train de jouer le coup décisif qui assurera sa victoire ? Une chose est sûre : à droite et à gauche, z’avez intérêt à activement vous bouger le train ! Sur ce... bonne semaine, les goulus !

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Jean-François Copé, Xavier Bertrand, UMP, Elysée, Euro, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Baroin, Michèle Alliot-Marie, Brice Hortefeux, Rachida Dati, Marine Le Pen, Bruno Le Maire, Turquie, PS, Ségolène Royal, Direct 8, Henri Guaino, Jean-Pierre Raffarin, Canal Plus, FN, François Hollande, Conseil constitutionnel, Valérie Trierweiler, paris match, Nadine Morano, Constitution, Pierre Lellouche, Alain Lamassoure, Roger Karoutchi, Michel Sapin, communautarisme, Eric Ciotti, François Rebsamen, pension, Stéphane Le Foll, Michel Barnier, IFOP, Aurélie Filippetti, opinion way, Tulle, langues régionales, La vie en rose, bruno le roux, Airy Routier, Pierre-Henri de Menthon, primaire ump, européennes 2014, Pacte de responsabilité, closergate, Charte européenne des langues régionales, Assises de la fiscalité, Banque Palatine, PME-ETI, Jean-Dominique Giuliani, langues issues de l'immigration, Jean-Pierre Mignard, Candan Erçetin

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