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Zapping politique "spécial municipales 2014" : tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

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Ce lundi, Atlantico vous propose de retrouver tous les commentaires de la classe politique après le premier tour des municipales.

Les phrases du jour

Florian Philippot, vice-président du FN sur iTélé

"Le FN est devenu un vote d'adhésion sur des propositions concrètes. Le FN peut créer une dynamique au second tour en intéressant les abstentionnistes. Il faut conquérir des villes, que tous les patriotes aillent aux urnes"

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris sur Radio Classique

"Une élection n'est pas de l'arithmétique, c'est de la dynamique. Hier deux-tiers des Parisiens ont dit qu'ils ne voulaient pas un troisième mandat de l'équipe sortante. Cela fait des mois que je sens que les Parisiens ont envie que ça change. Ils ont fait mentir tous les pronostics et sont restés fidèles à leur esprit de liberté. On a l'impression qu'Anne Hidalgo refuse le débat et demande son droit à l'héritage".

Samia Ghali, sénatrice PS sur Europe 1

"Je pense aujourd’hui que Jean-Claude Gaudin restera maire. Je suis lucide donc je ne vais pas dire qu’on va gagner demain. Je ne vois pas comment on peut gagner aujourd’hui, c’est clair".

Marisol Touraine, ministre de la Santé sur France Info

"L'abstention atteint un niveau important ce qui veut dire que les Français doutent et qu'ils ont des inquiétudes. Nous ne devons pas faire comme si l'élection s'était fait hier soir. Un message a été envoyé mais il reste un second tour et c'est là que nous allons voir".

François Baroin, maire UMP de Troyes, sur RTL

"Il n’y aura jamais d’alliance avec le FN, nous n’avons rien en commun, leur projet est absurde. On a déjà vécu ça : en 1995 on a déjà eu des villes gérées par le FN et elles ont disparu dans les limbes. il ne faut pas se faire peur. Depuis 2007 le pays traverse une crise, la réponse du gouvernement doit d'abord être économique et les choses se résorberont. Lorsque la gauche est au pouvoir, on sait que le FN monte"

Les vidéos du jour

Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille à 1h00 sur iTélé


Jean-Vincent Placé, sénateur EELV sur Europe 1

L'essentiel de ce lundi matin

Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale

La défaite du PS ? "Une partie de l'électorat de gauche est restée chez lui. L'abstention bat beaucoup les socialistes. C'est un message fort. C'est dur en ce moment mais il faut se battre pour obtenir des résultats. Les socialistes ont douté, ils attendent des résultats de la majorité. Mais les socialistes cherchent des solutions. (...) C'est une erreur si on entend pas les électeurs". 

"Il faut réussir à tenir compte des problèmes des Français et dire aux électeurs : 'attention ne sacrifiez pas des élus locaux qui ont fait du bon travail'. (...) Ce premier tour est un mauvais tour pour ma conception de la démocratie. Le barrage au FN, on a déjà donné. On a voté Chirac. Je préconise que les socialistes fassent tout pour qu'il n'y ait pas de maire FN".

"Jamais depuis 1977, il n'y a eu des élections favorables au pouvoir en place. Mais il y a déjà eu un coup de rein entre les deux tours, c'est déjà arrivé. Il faut être en mesure de dire que nous avons entendu le silence des quartiers sensibles de certaines villes mais il ne faut pas prendre en otage les municipalités de gauche qui ont fait du bon travail".

Marine Le Pen, présidente du FN sur RMC

Une victoire pour le FN ? "Nous avons déjà 500 conseillers municipaux après le 1er tour, donc je pense que nous atteindrons notre objectif de 1000 conseillers. Lorsque nous sommes au 2nd tour, nous nous maintenons. Les électeurs du FN ne veulent pas que nous fassions élire des candidats UMP ou PS.

"C’est l’effondrement de la politique de Nicolas Sarkozy, l’enfumage de sa politique, qui a permis au Front national, qui était à 4,5 aux législatives en 2007, d’être aujourd’hui une des grandes forces politiques du pays. (...) Le meilleur candidat pour moi, c’est Nicolas Sarkozy. C’est quand même grâce à lui que nous avons pu renaître de nos cendres"

"La bipolarisation a volé en éclat. Une grande force politique autonome est née, elle va bouleverser la vie politique française. Les Européennes ? Si nous arrivons en tête, c'est la preuve d'un rejet de l'Union européenne, une construction UMPS. Par conséquent, je demanderai la dissolution de l'Assemblée".

Jean-François Copé, président de l'UMP sur RMC

Abstention record ? "Beaucoup d'électeurs de gauche ne sont pas allés voter. Dans de nombreuses villes, c'est dans les quartiers que les gens ne sont pas allés voter. C'est une marque de désaveu pour le gouvernement mais pas pour la classe politique dans son ensemble. Je trouve qu'il faut en finir avec cela. Il n'est pas question de quelconque triomphalisme, je dis juste que c'est un désaveu de la gauche. Dimanche prochain, on va voter pour des maires, je dis donc, il faut voter pour l'UMP et pas pour le FN car voter FN c'est aider le PS".

Le succès de l'UMP ? "Une ville gérée par l'UMP, ce ne sera pas la même chose que le FN. Souvenez-vous de ce qui s'est passé avant... Il faut de la sérénité pour gérer une ville. Le vote FN reste un vote protestataire qui donne un coup de main à la gauche. L'UMP est en train de renaître mais ce n'est pas fini. En tout cas, il n'y aura pas d'alliance entre l'UMP et le FN". 

Le discours de Jean-Marc Ayrault ? "La politique de la gauche est un échec et Mr Ayrault n'a pas un mot pour dire qu'il est responsable. C'est incroyable. Il faut passer du carton jaune au carton rouge pour le gouvernement. Il faut que les électeurs votent pour l'UMP pour réellement sanctionner la politique de Jean-Marc Ayrault. C'est un désaveu aussi pour François Hollande. Mais il faut rester attentif pour l'UMP".

Luc Chatel, député UMP, sur France Info

Un triomphe pour la droite ? "Rien n'est joué encore. Les Français s'exprimaient depuis la première fois depuis l'élection de François Hollande. Le PS est en grande difficulté. Des villes importantes basculent à droite IL y a des symboles forts comme à Florange, à Niort ou à Marseille. Certaines villes vont se jouer à très peu. Il faut rester très concentré".

Les triangulaires ? "Il y a toujours une droite et une gauche. Et dans l'immensité des communes, ce sera comme ça, il n'y aura pas de candidat FN. Au moment où le FN siphonne les voix de la gauche, ce serait paradoxal que nous appelions à voter pour des candidats de gauche. Nous voterons pour nos candidats de l'UMP".

Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, sur Europe 1

Une sanction pour la gauche ? "Si aujourd’hui nous menons une politique qui est difficile, courageuse, avec des réformes complexes, c’est bien parce que nous avons trouvé une France dans une situation vraiment dégradée, avec des déficits publics qui étaient vraiment trop élevés, avec un endettement public insupportable et redresser des déficits, c’est pas, encore une fois, facile"

"La facture, les Français n’ont pas fini de la payer donc ils auraient tort de faire un chèque en blanc à ceux qui hier ont mis le pays dans l’état dans lequel il est. (...) La droite a tort de pavoiser, les Français doivent se souvenir de ce qu’est cette droite car il n’y a pas de leçon à recevoir de ceux qui ont mis le pays dans l’état dans lequel il est".

Le deuxième tour ? "Les Français doivent se souvenir. Aujourd’hui, je crois que l’heure est à la mobilisation de la gauche. Le second tour doit être un second tour de ressaisissement, il peut l’être et j’appelle les électeurs à le faire".

Henri Guaino, député UMP sur France 2 

La défaite de la gauche ? "Il y a deux rejets, un rejet de la majorité parce que le PS a trahi tous les idéaux de la gauche, tout ce que la gauche a pu représenter dans l'histoire. Ils ont préféré diviser la société sur des débats de société comme le mariage, la fin de vie, la drogue. L'électorat de gauche n'a pas voté pour cela, en réalité. Ils ont totalement abandonné à leur sort tous les travailleurs, les créateurs, les entrepreneurs".

"Le deuxième rejet, c'est un rejet de toute la politique qui, depuis quarante ans, abandonne tout progressivement. La politique s'est privée des instruments de la politique, on a abandonné la politique aux bureaucrates européens, aux juges, aux institutions indépendantes. (...) "Si la politique est abandonnée, il ne faut pas s'étonner que les Français soit restent chez eux, soit votent pour des partis extrêmes qui ont des positions certes très caricaturales, mais qu'ils n'ont pas encore essayés".

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