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Zapping politique du jour : Jean-Marc Ayrault, Le Pen, Le Foll... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce jeudi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Charles Beigbeder, candidat dissident de droite à la mairie de Paris, dans Le Figaro

"Bertrand Delanoe, c'est Gabegie le magnifique"

La vidéo du jour : Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture sur iTélé


L'essentiel de ce jeudi matin

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre sur RMC

Baisse de la popularité de l'exécutif ? "On gouverne parce qu'on a été élu. Il y a eu de la confiance. Mon horizon n'est pas fixé par le nombre des sondages. Mais mon regard est tourné sur le chômage et nous avons eu une belle nouvelle ce matin; Le chômage a recule et c'est le moment de mettre le turbo pour que 2014 soit le moment du recul durable du chômage et du redémarrage de la croissance. (...) Je comprends que les Français doutent mais il y a des choses qui marchent. Nous avons mis en place la BPI et nous sauvons des emplois". 

"Plus la croissance va repartir et moins il n'y aura de chômage. La courbe va s'inverser. Ce qui compte, c'est renforcer ce que nous avons fait".

Pacte de responsabilité, un début d'accord ? "Tout va se négocier progressivement. Il faut faire confiance au patronat et aux syndicats. Il y a un enjeu énorme. L'Etat va faire un effort de 30 milliards. Les choses avancent et les négociations vont se faire branche par branche. Les 10 milliards donnés doivent aller à l'investissement. S'agissant de la fiscalité des entreprises, nous voulons la réduire, nous discutons pour ne pas freiner l'investissement. Nos entreprises qui ont perdu en compétitivité, doivent retrouver la capacité d'investissement pour mieux vivre la compétition européenne et mondiale (...) Les baisses des charges vont être concentrées principalement sur les bas salaires. Mais pour tout cela, il faut un dialogue social, c'est primordial, c'est la bonne méthode".

"J'ai envie qu'à la fin du quinquennat, la France aille mieux. La France doit aussi retrouver la confiance car elle a tellement d'atouts".

L'Ukraine ? "Les sanctions ne viendront que si les choses ne bougent pas mais elles bougent. Mercredi, à Paris, les discussions ont été importantes entre les Russes et les Américains. Il ne faut pas que les choses se tendent désormais. Nous sommes sur la bonne voie. Il faut désormais des élections en Ukraine et nous devons aussi préserver son intégrité territoriale. La souveraineté du pays doit être totale. Mais la Russie n'est pas notre adversaire".

La France mise sous surveillance ? "La Commission européenne dit que mon gouvernement fait des efforts pour reculer la dette mais que ce n'est pas suffisant. Il faut encore travailler pour faire des efforts. Nous devons arriver à 3,6% du déficit à la fin 2014. Nous tenons nos objectifs de dépenses, nous dépensons moins que prévu. Il y a une difficulté car les rentrées sont moins importantes que prévues. La croissance nous manque aussi. On va encore faire des efforts dans la fonction publique. Le nombre de fonctionnaires a été stabilisé. L'objectif est une baisse de dépense publique de 50 milliards. Un euro doit être un euro utile, il ne faut pas faire n'importe quoi".

Marine Le Pen, présidente du Front national, sur RTL

Jean-Marie Le Pen disait "qu'il y avait trop de noirs en équipe de France", pensez-vous la même chose ? "Etes-vous secrètement amoureux de Jean-Marie Le Pen. Nous sommes dans une situation catastrophique, la France est mise sous surveillance par Bruxelles, le chômage explose, le gouvernement est incapable de trouver des solutions... et vous me demandez des choses sur Jean-Marie Le Pen ? Vous êtes monomaniaque. Je ne vous répondrai pas, par principe. Que fait la presse ! Nous devons parler de choses qui intéressent les Français, des vrais sujets".

L'affaire Buisson ? "C'est une affaire privée. C'est à l'ancien président de la République de porter plainte. S'il y a une commission d'enquête parlementaire créée par le PS, les députés du Front national s'abstiendront de la voter. Il y a sur ces cassettes des choses touchant à la sécurité nationale qui doivent rester en dehors du champ public. Elles doivent être saisies. C'est ça le plus important. Le reste, c'est une annonce politicienne du parti socialiste". 

Les élections municipales ? "400 listes dans les villes de plus de 10 000 habitants, c'est un succès et un énorme effort d'implantation locale. Nous voulons plus de 1 000 conseillers municipaux et pourquoi pas gagner des villes. Et c'est possible. (...) Les propos de Couteaux sur les Roms ? C'est un faux-procès. Ces attaques sont scandaleuses de la part des médias. Il parlait de situation générale des Roms. C'est procès qui lui ait fait. Tout cela est lamentable".

Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, sur France Info

Paris, 2e ville la plus chère ? "Il faut faire une politique qui à la fois favorise les plus pauvres et les plus aisés. Le problème de l'immobilier est ma priorité. Nous avons fait une politique en faveur du logement social. 200 000 personnes ont pu rester à Paris grâce à cette politique. Nous allons encore développer les logements sociaux. Je veux aussi aller chercher des logements vacants qui pourraient être proposés aux classes moyennes et aux jeunes actifs. 60% de la population parisienne relève de ce qui est appelée la classe moyenne et c'est eux que nous devons aider aussi en matière de logement". 

"La gauche à Paris a réussi et je suis fière du bilan. Pour la France, il y a encore des choses à faire.  (...) Les Parisiens vont devoir savoir quel maire ils veulent, c'est leur choix".

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