Zapping politique du jour : Jean-Marc Ayrault, Copé, Estrosi... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Jean-François Copé, président de l'UMP dans Le Parisien

"L'amalgame qui consiste à faire croire qu'il y a un péril raciste en France est insupportable. C'est un écran de fumée de la part du PS"

La vidéo du jour : Valérie Pécresse, député UMP, sur iTélé

L'essentiel de ce mardi matin

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre dans les Echos

La situation de la France ? "Nous avons enrayé la spirale négative dans laquelle nous étions. Si nous n’avions rien fait, nous serions à 6% de déficits et dans une situation extrêmement difficile – il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître. Nous avons également stabilisé la Zone euro grâce à l’action du président de la République. Et nous sommes, en Europe et en France, au début d’une reprise économique, lente mais réelle. La perspective de croissance est de 0,4% au 4e trimestre, de l’ordre de 1% l’an prochain et autour de 1,7% en 2015. Notre politique a un cap, c’est le redressement, et il doit être rappelé. Mais il faut faire attention : tout cela doit se faire dans la transparence et le dialogue permanent.

L'écotaxe ? "L’écotaxe était devenue le point de fixation d’une crise plus globale et il fallait à tout prix retrouver la voie du dialogue dans un souci d’apaisement. J’ai proposé à l’Assemblée nationale, qui avait voté la loi sur l’écotaxe, de jouer pleinement son rôle. La mission d’information parlementaire va commencer ses consultations et fera ses propositions. Il faudra aller au fond des choses, parce que cette taxe poids-lourds sert aussi à faire payer nos routes et nos trains par les transporteurs étrangers, qui aujourd’hui les utilisent sans participation de leur part. (...) Il faudra prendre le temps qu’il faut. Nous n’agissons pas dans l’urgence".

La hausse de la TVA au 1er janvier ? "Il faut tenir un discours de vérité. Cette hausse modérée a été décidée et votée il y a un an à la suite du rapport Gallois pour financer le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE). A l’époque, tout le monde avait salué cette mesure visant à alléger le coût du travail de 20 milliards d’euros. Toutes les entreprises, même petites, vont en profiter". 

Christian Estrosi, député-maire de Nice, sur RMC

L'équipe de France de football ? "Je dis à l'équipe de France: il y a des millions de Français qui croient en vous et je souhaite votre victoire. Porter le maillot tricolore, ce n'est pas quelque chose dont on doit se moquer. Soyez des ouvriers de la victoire, ne soyez pas des nantis de la défaite"

Le non-cumul des mandats ? "Je suis deux jours par semaine à l'Assemblée et j'ai fait partie des gens du gouvernement qui font des propositions de loi sur les sujets importants. (...) Très sincèrement, je ne fais défaut ni à l'un ni à l'autre. Je suis maire à 300% et député à 100%".

Le retour de Nicolas Sarkozy ? "Je suis convaincu que nous contenons des potentialités au sein de notre famille politique beaucoup plus pragmatiques que celles du Parti socialiste. Parce qu'on n'est pas otage de l'idéologie intégriste des verts et de l'idéologie intégriste du Front de gauche. (...) Nicolas Sarkozy reste notre meilleure référence et notre leader moral. Pour moi qui reste un de ses fidèles, je pense que c'est lui qui conserve le socle le plus solide, à droite et au centre, pour rassembler le plus grand nombre de Français si nous avions une crise majeure et s'il devait revenir"

Philippe Martin, ministre de l'Ecologie sur RTL

L'écotaxe ? "J'ai beaucoup parlé là-dessus au conseil des ministres. Le Premier ministre a eu raison de privilégier l'apaisement. C'est une très bonne décision de l'avoir suspendu même si le principe de l'écotaxe est bon. L'objectif de Jean-Marc Ayrault est de dialoguer pour choisir les meilleures options. Remettre à plat la fiscalité, c'est une bonne chose et donc étudier la fiscalité sur l'écotaxe, c'est la meilleure des choses. Il faut prendre le temps de l'explication. (...) La suspension de l'écotaxe n'a pas été donnée avec un délai. Le délai sur l'écotaxe correspondra à la remise à plat de la fiscalité globale"

"Il y a une amnésie de la droite sur le dossier Ecomouv'. La droite a oublié qu'elle a pris cette décision. La commission parlementaire dira s'il y a eu tricherie ou pas. Je suis pour cette transparence. (...) Si le contrat est valable, l'Etat ne pourra pas s’exonérer de ce qu'il doit. Mais il faut trouver une solution pour que l'Etat ne soit pas grevé de sommes dont on a besoin par ailleurs".

La colère des agriculteurs ? "Nous voulons faire en sorte que notre agriculture soit productive mais respecte l'écologie. Je veux rassurer les agriculteurs et dire qu'ils ne seront pas taxer davantage. Et pas par l'écotaxe".