Zapping politique du jour : François Rebsamen, Juppé, Cosse... Tout ce qu'il faut retenir<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Zapping politique du jour : François Rebsamen, Juppé, Cosse... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce mardi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Michel Rocard, ex-Premier ministre sur Europe 1

"Laissez-moi dire tranquillement que tout cela va beaucoup trop vite ! J'ai trouvé fou de faire un gouvernement en moins de 24 heures".

La vidéo du jour : Eric Woerth, député UMP sur iTélé

L'essentiel de ce mardi matin

François Rebsamen, ministre du Travail sur RTL

Le chômage ? "Je ne vais pas donner des pronostics sur l'inversion de la courbe, c'est un sujet trop sérieux. L'emploi est la priorité des priorités. Il faut saluer les efforts réalisés mais aussi aller plus vite, plus fort. On doit faire des efforts en matière d'apprentissage et de formation. La croissance repart ce qui laisse présager plus d'emplois. J'y crois, sinon je n'aurais pas accepté de prendre ce poste".

Les coupes budgétaires ? "Non, je ne pense pas qu'il y en aura. C'est un budget très important. Si le secteur privé prend le relais, là le ministère pourrait faire des économies. Les 50 milliards ? Il faut le faire, ce sera difficile. Il faut agir selon les secteurs. Certains secteurs doivent faire l'objet de coupes budgétaires (...) Ce qui compte c'est la trajectoire pour baisser le déficit public".

Pas ministre de l'Intérieur alors qu'il est spécialiste des questions de sécurité ? "Je n'en veux pas à Manuel Valls. J'ai participé à l'évolution de la pensée socialiste en matière de sécurité, j'en suis content. Désormais, la page est tournée, je suis un ministre du Travail heureux. Et je vais m'atteler à ma tâche avec le plus de dynamisme possible".

Alain Juppé, ex-Premier ministre sur Europe 1

Le discours de politique générale ? "Le discours de politique générale, c'est l'entrée en scène du nouveau Premier ministre, donc c'est vraiment crucial. (...) Moi, j'ai beaucoup souffert pour rédiger mon discours de politique générale, ce n'est pas le meilleur discours que j'ai fait. C'est très difficile à préparer, d'abord parce que le calendrier est très resserré. On a peu de temps, et en même temps, on a beaucoup de choses à dire. Tous les ministres souhaitent qu'on évoque leur domaine de compétence et il faut choisir parce qu'on ne peut pas parler pendant deux heures. (...) Il faut arriver à synthétiser, à donner des axes forts, à donner un élan dans le discours, à emporter aussi l'Assemblée nationale".

"Le dossier est préparé par les techniciens, les services, le cabinet, mais c'est la patte du Premier ministre qui compte, c'est la touche finale dans la nuit qui précède. (...) Manuel Valls joue très gros car la situation politique est extrêmement difficile. Est-ce qu'il va être capable de donner un nouvel élan, de montrer qu'on passe de cacophonie et d'amateurisme à quelque chose de différent ? C'est son défi".

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, sur RMC

Le vote de confiance à Manuel Valls ? "Pour le moment, je ne sais pas si les députés vont voter la confiance à Manuel Valls ou pas. Le groupe en discute. Ils ont été reçus par Manuel Valls. Je n'ai pas les éléments pour juger et trancher. Je veux que nos députés aient une position unie. Je ne crois pas qu'il y aura de vote contre. Les gens doivent comprendre notre position. Les 17 députés feront ce qu'ils croient bon, je ne vais pas leur dire quoi penser. 

"On se sent dans la majorité mais on ne la retrouvait pas c'est pour cela que nous ne sommes pas dans le gouvernement. Pour le moment, on ne retrouve pas les éléments qui ont fait que nous étions unis avec les socialistes. On a une position d'écart mais nous sommes dans la majorité. J'attends de Manuel Valls qu'il trace un chemin mais en ne nous laissant pas imposer les choses par Bruxelles. J'attends aussi qu'il soit dynamique et innovant notamment dans l'industrie et l'innovation".

"Il faut aussi des signes forts en matière de politique écologique. Si Valls ne l'évoque pas alors je serai déçue. Les écologistes ne céderont rien sur le dossier du diesel. Il faut favoriser les ménages qui veulent rouler proprement en leur versant une prime quand ils souhaitent se débarrasser de leur véhicule diesel. Voilà l'aide qu'il faut apporter. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !