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Yvelines : une mosquée salafiste conteste sa fermeture devant le Conseil d'État
©JACQUES DEMARTHON / AFP

Bras de fer

"On ne voit pas en quoi la lutte contre le terrorisme imposerait de bâillonner toutes les formes d'islam en France au seul motif qu'elles ne répondraient pas à tous les canons de l'islam républicain", estime l'association responsable de ce lieu de prière.

Accusée d'appeler à "la discrimination et à la haine, voire à la violence", la mosquée d'Ecquevilly, dans les Yvelines, a été contrainte de fermer ses portes le 2 novembre dernier sur ordre de la préfecture. Cette salle de prière située dans un commune de 4000 habitants inquiétait les autorités en raison des discours tenus par son imam Youssef B., mais également à cause de sa proximité avec les Mureaux dont les cités sont concernées par des affaires d'islamisme radical.

L'association en charge de la gestion de ce lieu a décidé de contester sa fermeture lundi 5 décembre devant le Conseil d'État, dénonçant notamment un amalgame entre djihadisme et salafisme. 

La mosquée est "un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, appelant à la discrimination et à la haine, voire à la violence à l'encontre des femmes, des juifs et des chrétiens", et l'imam "a légitimé dans un prêche" du 20 novembre 2015 les attentats parisiens, estime la préfecture dans son arrêté. Selon le préfet, la menace terroriste actuelle implique "des individus de plus en plus jeunes dont le trait commun est de fréquenter assidûment des mosquées salafistes".

"On ne voit pas en quoi la lutte contre le terrorisme imposerait de bâillonner toutes les formes d'islam en France au seul motif qu'elles ne répondraient pas à tous les canons de l'islam républicain", estiment quant à eux les avocats de l'Association islamique Malik Ibn Anas, qui gère la mosquée, alors que le recours déposé devant le Conseil d'État doit être examiné aux alentours de 17 heures ce lundi.

>>>> À lire aussi : Petit révélateur de l'état de l'islam européen : en Allemagne, les réfugiés syriens trouvent les mosquées locales beaucoup trop radicales

Lu sur Le Figaro

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