Violences sur Hedi à Marseille : le policier auteur du tir de LBD remis en liberté, annonce son avocat<!-- --> | Atlantico.fr
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Le policier, accusé de violences sur Hedi début juillet, a été remis en liberté, vendredi 1er septembre, annonce son avocat.
Le policier, accusé de violences sur Hedi début juillet, a été remis en liberté, vendredi 1er septembre, annonce son avocat.
©CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Placé sous contrôle judiciaire

Le placement en détention provisoire de ce policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille avait provoqué la colère de nombreux policiers en France. Il est désormais "placé sous contrôle judiciaire", avec interdiction d'exercer, assure son avocat, Pierre Gassend.

Le policier, accusé de violences sur Hedi début juillet, a été remis en liberté, vendredi 1er septembre, annonce son avocat. Il était placé en détention provisoire depuis 40 jours et avait finalement reconnu, le 4 août devant la justice, avoir fait "usage de LBD", ce qu'il avait nié dans un premier temps. Les poursuites contre ce policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille avaient provoqué la colère de nombreux fonctionnaires de police en France. Il est désormais "placé sous contrôle judiciaire", avec interdiction d'exercer, assure à l'AFP son avocat, Pierre Gassend.

Hedi, un employé de restauration alors âgé de 21 ans, a reçu un tir de LBD dans la tempe, la nuit du 1er au 2 juillet, dans le 6e arrondissement de Marseille. L'exploitation de caméras de surveillance prouvent, selon le parquet général d'Aix-en-Provence, que le jeune homme a ensuite été roué de coups. Une partie de son crâne a dû être amputée, entraînant une incapacité totale de travail de 120 jours. 

Le parquet de Marseille a confirmé la remise en liberté du policier, ainsi que son placement sous contrôle judiciaire. En plus de l'interdiction d'exercer, il est sous le coup d'une interdiction de contact avec la victime, une interdiction de contact avec les coauteurs ou complices et une interdiction de contact avec les membres du groupe intervenant le soir des faits.

France Info

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