Viande de cheval : Stéphane Le Foll critique l’enquête menée aux Pays-Bas<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
L'enquête menée aux Pays Bas concernant Draap Trading, le courtier au centre de l'affaire de la viande de cheval, n'a toujours pas apporté d'élements
L'enquête menée aux Pays Bas concernant Draap Trading, le courtier au centre de l'affaire de la viande de cheval, n'a toujours pas apporté d'élements
©Reuters

Quels résultats ?

Le ministre dénonce également le "système commercial" d'un trader "peu scrupuleux" qui "achète partout où il peut de la viande pas chère" en dépit des règles.

L'enquête ne vas pas assez vite selon le ministre de l'Agriculture. Plusieurs semaines après le déclenchement du scandale de la viande de cheval (et quelques jours après la nouvelle affaire du mouton prohibé) la France n'a toujours pas de nouvelles de l'enquête menée aux Pays-Bas sur le courtier mis en cause, ce que critique Stéphane Le Foll. "On va harceler les Pays-Bas pour comprendre pourquoi on n'a toujours rien de leur part. Avec les Britanniques, on travaille dans la transparence depuis le début de cette affaire. Mais par rapport aux Pays-Bas et au rôle de Jan Fasen (patron de Draap Trading, ndlr), il y a un vrai souci", a déclaré mercredi 20 mars le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

Et le ministre de dénoncer le "système commercial" d'un trader "peu scrupuleux" qui "achète partout où il peut de la viande pas chère" en dépit des règles. Après le scandale de la viande de cheval, une affaire de fraude touchant à la consommation, mais aussi à la santé publique, a vu le jour mardi avec la découverte, dans la même entreprise française Spanghero, de 57 tonnes de viande de mouton prohibée car découpée mécaniquement selon une technique interdite dans l'Union européenne, provenant de Grande-Bretagne.

Et c'est le même courtier, Draap Trading, basé à Chypre, propriété du néerlandais Jan Fasen, qui a facturé à l'entreprise française la marchandise censée servir à la fabrication de merguez ou de charcuterie. Depuis la vache folle, l'UE interdit par précaution de séparer mécaniquement la viande sur certains ruminants, car des éclats d'os et de moelle porteurs éventuellement d'infections peuvent se retrouver dans la viande.

Lu sur le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !