Viande de cheval : Spanghero perd l'agrément sanitaire lui permettant d'exercer <!-- --> | Atlantico.fr
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Spanghero est sur le banc des accusés.
Spanghero est sur le banc des accusés.
©Reuters

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Une enquête doit désormais déterminer si le retrait d'agrément sanitaire de Spanghero, soupçonné d'être à l'origine d'une vaste "tromperie économique", est définitif.

Les scandales des plats surgelés à la viande de cheval continuent d'agiter l'Europe. Les autorités françaises n'ont pas fait les choses à moitié jeudi et ont tout simplement décidé la suspension immédiate de l'agrément sanitaire de la société Spanghero qui lui permet d'exercer comme l'a annoncé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

Quant au ministre délégué à la Consommation Benoît Hamon, il a affirmé jeudi lors d'une conférence de presse présentant les résultats de l'enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) que l'entreprise Spanghero, située à Castelnaudary dans l'Aude, s'est rendue coupable d'une "tromperie économique" et sera poursuivie.

Spanghero, qui est spécialisé dans les plats cuisinés et dans la viande fraîche transformée telle que la viande tranchée, le steak hachés, ou encore les saucisses, n'a pas tardé à réagir en mettant en avant sa "bonne foi" précisant qu'"une enquête en cours qui déterminera les éventuels erreurs et manquements".

Benoît Hamon a par ailleurs ajouté qu'une brigade nationale de vétérinaires se rendra sur place ce vendredi pour continuer l'enquête et décider si le retrait d'agrément est définitif.

Quant à l'entreprise Comigel, qui a fabriqué les fameuses lasagnes à la viande de cheval, notamment pour Findus, avant qu'elles ne soient répandues en Europe, elle n'est pas encore complètement mise hors de cause. Si la PME a probablement été bernée puisque la viande livrée par son fournisseur Spanghero était "cuisinée sans décongélation", rendant impossible "de détecter la tromperie" par sa couleur ou son odeur comme l'a expliqué le président de Comigel Erick Lehagre, elle a néanmoins omis "des contrôles qu'elle aurait dû opérer dans son usine luxembourgeoise", selon Benoît Hamon. Autant dire que l'affaire est loin d'être terminée.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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