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UPR : François Asselineau convoque un congrès et conteste les accusations de harcèlement
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Crise interne

Le président de l'Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau a annoncé "la convocation dans les délais les plus brefs" d'un congrès du parti, en dénonçant une "tentative de déstabilisation" interne après des accusations de harcèlement présumé. François Asselineau a tenu à démentir formellement ces accusations de harcèlement.

François Asselineau tente de se défendre face à un mouvement de contestation et une crise interne au sein de sa formation politique, l'Union populaire républicaine. Le président de l’UPR a annoncé  samedi soir "la convocation dans les délais les plus brefs" d'un congrès du parti. Ce congrès, qui doit avoir lieu avant la fin de l'année, pourrait "se tenir autour du samedi 6 juin, avec des opérations de vote se tenant par Internet, bien sûr sous contrôle d'huissier, au cours des quelques jours précédents".

L'ancien candidat à la présidentielle, partisan d'une sortie de la France de l'Union européenne (Frexit), fait face à une fronde interne d'une quarantaine de cadres du mouvement. Ils ont affirmé dans une lettre rendue publique cette semaine, notamment dans les colonnes du Figaro et de Franceinfo,  que "des faits d'une exceptionnelle gravité ont été portés à la connaissance des membres du bureau national".

François Asselineau a "démenti catégoriquement" ces allégations de harcèlement. Samedi soir, il a estimé que cette mise en cause "viol(ait) la loi et les statuts du mouvement à un grand nombre de reprises. Seuls les adhérents ont le pouvoir de changer la direction du mouvement et de trancher le conflit interne qui est apparu". 

Dans un communiqué, François Asselineau "invite les conjurés à présenter leur candidat et leur liste face à la sienne, afin de permettre aux adhérents de décider qui doit diriger l'UPR pour les trois ans qui viennent".

François Asselineau rejette catégoriquement les accusations de harcèlement présumé portées contre lui par des cadres du mouvement qui réclament sa "démission". Le président de l'Union populaire républicaine "dément catégoriquement les allégations infamantes de l'article du Figaro, attentatoires à son honneur, à sa probité et à la préservation de sa vie privée et familiale", dans un billet publié cette semaine sur son compte Facebook.

L'ancien candidat à la présidentielle dénonce une "opération "boule puante", probablement pilotée par une officine". Il appelle ses adhérents "à ne pas se laisser intimider". 

L'UPR, qui revendique 39.000 adhérents, s'apprête donc à vivre un congrès mouvementé dans les prochaines semaines.

Ouest-France

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