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Une possible réforme des retraites ? Le sujet est sur la table, et il divise
©©PASCAL ROSSIGNOL / POOL / AFP

SUJET ÉPIDERMIQUE

Les patrons des groupes parlementaires de la majorité se sont retrouvés à Matignon hier pour un traditionnel petit déjeuner hebdomadaire avec Elisabeth Borne. Au menu, la question des retraites, avec la possibilité d’introduire un amendement de réforme à ce sujet dans le PLFSS, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Emmanuel Macron n’a pas fermé la porte à cette possibilité. Il souhaite même une entrée en vigueur de la réforme des retraites dès l’été 2023. Le temps presse, donc. 

Pourtant, autour de la table, l’idée ne fait pas l’unanimité. Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée, et Laurent Marcangeli, le patron du groupe Horizons, ont émis des réserves à l’idée de discuter si vite d’une réforme délicate. Aurore Bergé, la cheffe des députés Renaissance ou François Patriat, le président des sénateurs macronistes se montraient eux, plus ouverts. De son côté, Elisabeth Borne, en tant que chef du gouvernement, s’est appliquée à conserver une parfaite neutralité.

Pour l’heure, rien n’est donc décidé. Faut-il rallonger l’âge de départ à la retraite à 63 ou 64 ans ou simplement retravailler la réforme Touraine et modifier la durée de cotisation ? Cette deuxième hypothèse serait privilégiée, même si rien n’est tranché.

Niveau stratégie, une option est bien sur la table : une réforme des retraites votée via le PLFSS. Cela permettrait à la majorité de se garder un 49-3 sous la main. En effet, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, hors textes budgétaires, l’article 49-3 ne peut être utilisé que sur un seul texte au cours d’une même session parlementaire.

Une mesure qui permet de faire des économies sur les retraites dans le PLFSS aurait donc l’avantage de donner un peu d’air au gouvernement pour la suite de la session. Pourtant, au sein de la majorité, tout le monde n’est pas d’accord. Certains parlent même « d’immense connerie ». Le débat divise, c’est le moins qu’on puisse dire. 

Politico

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