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Un rapport dévoile de nombreuses incohérences dans la mort des moines de Tibhirine
©AFP

Douloureux mystère

Les moines trappistes auraient notamment été tués plusieurs semaines avant la date annoncée par les autorités algériennes.

Un dossier qui comporte de nombreuses incohérences. Les équipes d’investigation de Radio France ont eu accès aux conclusions des dernières expertises sur l’assassinat des moines de Tibhirine, survenu en pleine guerre civile algérienne. Contrairement à ce qu’indiquait un communiqué de revendication du GIA publié le 23 mai 1996, les sept moines trappistes ont probablement été tués plusieurs semaines avant la date du 21 mai 1996. "L’hypothèse de décès survenus entre le 25 et le 27 avril reste plausible compte tenu de l'état de décomposition des têtes au moment de leur découvert" note le rapport.

Par ailleurs, les corps ont été décapités après la mort, et ne comportaient aucune trace de balles. "L'analyse au micro-scanner n'a pas révélé de particules métalliques sur les sept prélèvements osseux", constate le rapport. Un constat qui porterait un coup à la thèse d’une bavure d’un hélicoptère de l’armée algérienne.

Autre fait troublant : l’expertise génétique confirme que les sept crânes examinés "sont bien ceux des sept moines" mais "les identités associées aux scellés ne correspondent pas aux identités réelles" des religieux, relaie franceinfo.

"À la lumière de ces expertises, nous pensons que la version officielle des autorités algériennes – à savoir un enlèvement et une exécution par le GIA –, cette version simpliste ne tient pas" a déclaré à Radio France Patrick Baudouin, l'avocat des familles des victimes.

Lu sur franceinfo

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