UMP : Copé reste président jusqu'à novembre 2015, une primaire en 2016<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-François Copé reste le président de l'UMP jusqu'à novembre 2015
Jean-François Copé reste le président de l'UMP jusqu'à novembre 2015
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Résultats sans surprise ce dimanche : 92,4% des adhérents UMP se sont prononcés pour le report d'une nouvelle élection à la présidence de leur parti.

Cette fois pas de cacophonie. Les résultats sont sans appel. La guerre entre fillonistes et copéistes n'a pas eu lieu. Mais finalement ce n'est pas une surprise. Après s'être déchirée en novembre dernier, l'UMP a ce dimanche joué la carte de la cohésion. Ainsi, lors d'un nouveau vote des adhérents, il n'y a pas eu de surprise. Une écrasante majorité s'est dite favorable au  maintien de Jean-François Copé à la tête de leur parti jusqu'à novembre 2015. Ils ont aussi voté pour l'organisation d'une primaire en 2016, en vue de l'élection présidentielle l'année suivante.

Dans le détail, sur les quelques 80 000 personnes qui ont voté, 92,4% se sont prononcées pour le report d'une nouvelle élection à la présidence de leur parti. Ils ont également approuvé à 92,8% les nouveaux statuts du parti, son règlement intérieur et la charte qui établit désormais une primaire (en 2016) en vue de l'élection présidentielle de 2017.

Jean-François Copé s'est félicité dans une interview au Figaro du "choix massif et sans ambiguïté" des adhérents UMP. Ils ont voulu "tourner la page" et "nous pouvons enfin nous consacrer à reconquérir le cœur des Français", a-t-il ajouté. Même son de cloche chez François Fillon. L'ancien Premier ministre se félicite lui aussi du vote. "Après le fiasco de novembre 2012 qui a miné la réputation de l'UMP et révélé les failles de son fonctionnement", le parti est "désormais remis sur des rails démocratiques solides", écrit-il dans un communiqué.

Mais "le report de l'élection pour la présidence de l'UMP n'efface pas le passé, il justifie une direction collégiale afin que la ligne politique soit débattue et partagée par tous. Ces avancés démocratiques doivent se traduire dans les actes. J'y veillerai scrupuleusement", prévient-il. Ainsi, en filigrane, la lutte pour 2017 semble déjà lancée. Avec comme principale question : Nicolas Sarkozy viendra-t-il tout chambouler en annonçant son retour à la vie politique ?

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