UMP : après l'affaire Bygmalion, comment Fillon-Juppé-Raffarin ont entamé le "grand ménage" au sein du parti<!-- --> | Atlantico.fr
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Le triumvirat de l'UMP est en action
Le triumvirat de l'UMP est en action
©Reuters

Du balai

Le triumvirat a rompu les contrats de plusieurs personnes au sein de la direction financière et administrative du parti.

A l'UMP, la situation est grave. Et le triumvirat Fillon-Juppé-Raffarin, aidé par Luc Chatel, le nouveau secrétaire général, n'a qu'une seule idée en tête : remettre sur pied un parti ruiné, divisé, et faire le ménage à l'intérieur de l'UMP. Pour se faire, les leaders du parti se sont attelés à la tâche cette semaine et ont résilié les contrats d'Éric Cesari, directeur général, de Fabienne Liadzé, directrice financière et de Pierre Chassat, directeur de la communication. Mis en cause dans l'affaire Bygmalion, ces derniers seront donc bientôt licenciés comme l'explique Le Point dans un récent article.

"L'UMP a besoin d'une véritable césure par rapport à la gestion précédente" ont affirmé les anciens Premiers ministres. Et ils entendent bien tirer un trait sur les années Copé et "désarkoïser" le parti comme l'a confié un proche de Fillon au journal Le Monde. L'opération transparence souhaitée vivement par le député de Paris est donc largement entamée. 

Par ailleurs, un audit financier a été commandé au cabinet Advolis. Il devra présenter ses conclusions au bureau politique du 8 juillet. Nathalie Etzenbach, ancienne trésorière adjointe et ex-directrice administrative et financière proche de François Fillon, le représentera lors des réunions déjà programmées avec le cabinet. 

Très impliqué dans cette "opération nettoyage", François Fillon aimerait selon l'article du Point "enfiler le costume de sauveur" de l'UMP. S'il réussit, il pourrait alors se présenter en novembre pour prendre les rênes du parti en novembre 2015. Et qui sait, plus encore. Mais le chemin présidentiel dont il rêve, semble encore long pour l'ancien Premier. En effet, dans un sondage ifop pour le Figaro magazine publié vendredi, seuls 8% des sympathisants UMP aimeraient qu'il soit le candidat du parti en 2017. 

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